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Et la vie ne reprit pas son cours normal - Jessen

 :: Londres :: Centre de Londres :: ─ Westminster :: • Buckingham Palace & Ministère de la Magie.
Mer 29 Avr 2020 - 10:33
Mardi 8 mars 2016, dans la matinée.

Un mois. Un foutu long mois depuis l’attentat. Comment est-ce qu’elle se sentait ? Elle n’aurait su le dire avec précision, par ce que ce n’était pas simple pour elle pour ne pas dire que c’était compliquée. Le deuil de son frère n’était toujours pas fait, comment est-ce que ça serait possible aussi rapidement, même si dans la vie de tous les jours elle semblait d’ores et déjà passée à autre chose, par ce qu’elle ne voulait pas passer pour une pleurnicharde e qu’elle faisait partie de ces gens qui préféraient voir le verre à moitié plein qu’à moitié vide, parce qu’elle préférait rester la fille pétillante tantôt timide au travail tantôt plus elle-même en dehors. Est-ce qu’elle craignait que les gens trouvent ça bizarre ? Non.  Certains des anciens de Poudlard diraient probablement qu’elle était ainsi juste dans le cadre de son travail et surtout avec les gens qu’elle ne connaissait pas toujours dans ce cadre. Comme si l’autorité, elle en avait quelque à faire : ce qui était vrai. Elle « respectait » la hiérarchie. Si de ce côté-là les semblaient donc se passer, il y avait toujours ce traumatisme de l’attentat son syndrome post-traumatique qui venait un peu trop la hanter parfois. Elle n’arrivait toujours pas à comprendre comment cela avait pu se passer et surtout qui était le coupable, qui avait osé cela. Les Supérieurs, cela ne lui semblait pas franchement logique quoi qu’en disent certains, quelqu’un de chez Eux, de la garde ? Là non plus elle n’y croyait pas. Tout semblait stagner Comme s’il n’y avait pas de coupable. Pas de preuve. Elle en était arrivée à se dire que c’était peut-être l’œuvre d’un désaxé, tout simplement, ou de quelqu’un qui avait eu trop de pertes à Poudlard. Une mère de famille ? Des sorciers/cracmols un peu trop catégorisés ? Le sujet était vaste, les solutions innombrables.

Elle avait pris soin de mettre un pantalon qui montrait bien ses longues jambes fines ainsi qu’un gros pull jaune – couleur de son ancienne maison-  couleur qui lui allait d’après les dires parfaitement au teint. Maquillage, coiffure. Elle vérifia qu’elle était plus que présentable devant la glace avant d’aller au Ministère, se dirigeant directement vers son service. Dans ce monde où il y avait beaucoup trop d’hommes et que la plupart étaient quand même sensible à la beauté des femmes, elle savait qu’elle avait un atout et elle faisait en sorte de bien le maitriser, le traiter, l’utiliser sans trop en faire non plus. Le tout était toujours de savoir doser. Elle s’était installée à son bureau et avait commencé à travailler. Tout se passait à peu près bien jusqu’au moment où il y eut une petite explosion d’un objet qui se trouvait sur une table à côté. Rien de bien dramatique, juste le genre de chose à faire s’envoler quelques feuilles, peut-être à noircir quelques parchemins mais rien de plus. Il y avait surtout eu le bruit qui état assourdissant
Elle eut cette impression, qu’à cette seconde le monde s’était arrêté de tourner, que tout le bureau s’était arrêté de respirer. Comme si le bruit était synonyme d’une nouvelle catastrophe. Les secondes avaient passé, la plupart de ses collègues avaient réussi à reprendre le travail tandis qu’elle sentait son cœur battre la chamade pendant que des images de son frère revenaient en force dans son esprit. Son frère, ainsi que tous ces corps mutilés. Ce sang. Les bruits. La douleur. Les gémissements. Ayant du mal à reprendre son souffle, elle plaqua pendant un instant les mains sur ses mains, avant de se relever un peu précipitamment avant de se diriger très rapidement vers la sortie pour prendre l’air, probablement trop. Elle en bouscula quelqu’un, elle se retourna rapidement pour s’excuser pour tomber sur son chef.

« Désolée.» souffla-t-elle, tout en se doutant quelle devait avoir le regard d’un lapin prit dans les phares d’une voiture.
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Neolina Hampton
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Neolina Hampton
Jeu 30 Avr 2020 - 14:51
Jessen s’était pris un mur ce jour-là. Le sang qui coulait dans son œil gauche l’avait aveuglé un moment alors qu’il reprenait ses esprits, se redressant en s’appuyant au mur pour découvrir toute l’horreur de la scène. Comme un sale goût de déjà vu. La dernière fois, c’était ‘la faute à personne’. La faute aux moldus à vrai dire, et leur obsession pour un monde qui n’était pas viable. Un mode de vie qui demandait bien trop de ressources. Ils pillaient leur univers et le leur sans même se rendre compte des sacrifices que les sorciers faisaient pour eux. Et là ? La faute à pas de chance aussi ? Il en doutait.  Baguette à la main, il avait poussé un bloc de granite avant de stabiliser la voute au dessus de lui, sans un véritable regard pour le sang dans lequel il marchait. Pas le temps de s’émouvoir pour qui que ce soit, amis ou non. Il avait pris les choses en main, beuglant des ordres par-ci par-là, sortant les uns et les autres de leur hébétude, envoyant un patronus – comme bien d’autres – à St Mangouste afin d’avoir du secours au plus vite, de préciser l’état des lieux, d’énumérer les premières données qu’il avait. Il s’était à peine arrêté, le cœur peiné, sur le corps de son ami, et les pleurs de sa sœur.
Il avait fallu gérer. Manager. Des habitudes qu’il mettait en place tous les jours, participant à remettre le ministère à flot avant de s’attaquer de nouveau à ce pays qui perdait pied depuis des années. Il lui semblait mener plusieurs batailles de front afin de gagner une guerre dans laquelle ils partaient perdants depuis des années.
Alors oui, il y avait eu des morts parfaitement regrettables. Il en appréciait réellement certains, en méprisaient d’autres. Oui, il s’agissait sans doute d’une réponse, quelle qu’elle soit. Et les coupables paieraient. Maintenant les morts… le resteraient. Cette guerre ferait bien des dégâts mais elle était nécessaire.

Jessen avait pris ses grades au département des accidents et catastrophes magiques, travaillant en étroit lieu avec celui de l’artisanat moldu. Sa secrétaire était tombée le jour de l’attentat et il n’en avait pas encore recrutée une depuis. Alors Jessen circulait dans les couloirs. Il y a des moments où les gens ont besoin d’un cadre. Il était cette figure-ci. Au dessus de lui comme en dessous, bien des dirigeants passaient leur temps enfermés, n’apparaissant qu’en de rares occasions pour différentes annonces marquantes. Ça n’était pas son cas. Il semblait toujours là, partout, actif autant dans son travail qu’auprès de ses employés. S’il faisait figure d’autorité, Jessen était pourtant d’un naturel avenant. Il semblait facile de l’approcher… dans une certaine mesure. Ceux qui ne comprenaient pas de quel bois il était fait l’apprenaient bien rapidement. Amical et avenant, il pouvait également se montrer impitoyable et violent. Une nature qu’on ne distinguait évidemment pas dans son travail mais dont le caractère ne pouvait être oublié. Il était le type d’homme que l’on ne veut pas décevoir sans réellement savoir pourquoi. Sans doute parce qu’il en faisait plus que tout le monde, savait se montrer magnanime et exigeant dans le même temps. Il en avait demandé beaucoup, à tout le monde, ces derniers temps et il le savait parfaitement. Au dessus de lui, l’un des chefs faisait le mort, alors il prenait la relève, sans qu’on lui demande. Encore un qu’il risquait d’épingler s’il venait se plaindre ensuite.
Jessen était passé d’un rôle de sous fifre minable à un poste de cadre, projeté par Johan il y avait cinq ans. Depuis, il ne cessait de monter, agissant pour une grande majorité du temps avec un calme olympien, un professionnalisme à toute épreuve et un soutien social exemplaire. Des qualités que tous leurs supérieurs ne possédaient pas. Ces pantouflards planqués qui faisaient la fierté de ce département. Misérables petits êtres ronflants et étrangement orgueilleux de leur situation.

« Anthony tu me déposes le dossier sur mon bureau pour seize heure s’il te plait ! »

Il avait à peine entendu la réponse qu’il allait pour entrer dans une nouvelle pièce, se figeant pour éviter de cogner la jeune femme qu’il avait à peine vu arriver. Pas le temps de l’éviter réellement, mais il avait évité d’imprimer sa propre inertie dans le choc… ce qui au vu de sa carrure, risquait de faire drôle.
Elle s’était déportée sous le choc, plus léger qu’il aurait pu l’être, se retournant vers lui, manifestement perturbée.
« Désolée.»

Sourcils froncés, il l’avait étudiée une seconde, repoussant ses excuses d’un signe de main. Il savait qu’elle était en plein deuil et pour autant présente tous les jours sans faute. Il savait également que s’il ne la connaissait pas plus que ça, il appréciait son frère et était peiné de sa disparition si violente.

« Ça n’a pas l’air d’aller fort, vous. »

Ça y était ? Elle craquait ? Après un mois, il semblait même étonnant qu’elle ne l’ai pas fait avant.

« J’ai entendu qu’il y avait eu une explosion, rien de grave ? »

A vrai dire, il savait déjà de quoi il s’agissait, mais il n’empêchait qu’elle avait besoin de reprendre contenance.
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Jessen Tadeus Blackthorn
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Jessen Tadeus Blackthorn
Lun 4 Mai 2020 - 19:44
Elle devait se calmer, elle devait respirer, ne pas craquer. A quoi céder à une crise de larme ou ne panique ? Cela ne changerait rien. Cela ne ferait pas disparaitre l’attentat, cela ne ferait pas revenir son frère, ou les gens qui étaient morts, cela ne lui enlèverait pas son traumatisme. Alors pourquoi se mettre encore dans ces états là ? Elle n’en savait rien et elle n’aimait pas ne pas arriver à se contrôler. Il aimait pouvoir tout gérer, elle y était arrivée avec son don, certes avec beaucoup de travail, alors pourquoi pas avec ses émotion ? Pourquoi ça continuait depuis un mois ? Un mois c’était long, et sur ça elle n’avait pas beaucoup de patience.

Alors s’était levée pour aller respirer de l’air frais dehors. Alors elle avait voulu que personne ne voit cette déchéance mais se pressant trop elle avait bousculé quelqu’un. S’était retournée pour s’excusée, perturbée par tout ça. Elle avait envie de fuir, elle en avait besoin, mais elle ne pouvait pas faire ça devant son « chef ». Ou peut-être que si, vu sa tête, il comprendrait que ce n’était pas du flanc.
Mais elle n’était pas faible. Elle ne voulait pas qu’on la considère comme tel.
Jamais son rôle de jeune femme timide n’avait été au final si proche de la réalité.

Clignements d’yeux pour essayer de reprendre un peu de contenance. Mais son cerveau ne semblait pas si d’accord que cela.

« Ça n’a pas l’air d’aller fort, vous. J’ai entendu qu’il y avait eu une explosion, rien de grave ?»
« Non…Non… c’est… heu, juste un objet qui a explosé. » Et qui te met dans cet état là. Voilà, bien ma fille. « C’est… c’est rien Monsieur, ça m’a juste surpris… je voulais aller prendre l’air. » Temps de silence. « Ne vous inquiétez pas, personne n’a été blessé, tout le monde va bien.»

Elle réussit quand même à lui décrocher un vague sourire. Elle devait se reprendre, devant son chef quand même ! Elle se passa nerveusement une main dans les cheveux essayant d’ignorer son angoisse montante, les bruits étranges qu’elle continuait de percevoir. Elle ferma les yeux quelques instants.

« Ca m’a rappelé le mois dernier, c’est… rien. Ca va passer. Ne vous inquiétez pas. J’avais jute besoin de prendre l’air quelques minutes avant de retourner travailler.»

Des flashs. Beaucoup trop de flashs, elle eut un vertige et se retint tout juste au bras de l’homme. Ses yeux papillonnèrent pendant quelques instants.

« Pardon…  »

Elle enleva sa main du bras de son supérieur.

«C’est rien, le contre coup il parait, ça passe généralement assez rapidement. »

Faux, mais elle essayait elle-même de s’en convaincre.
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Neolina Hampton
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Neolina Hampton
Mer 6 Mai 2020 - 19:37
« Non…Non… c’est… heu, juste un objet qui a explosé. »

Certains sorciers de basse extraction ou non avaient tout de même tendance à le perturber par leur faiblesse d’esprit. Il s’agissait là d’une réaction d’angoisse suite à l’attentat, il n’avait pas besoin qu’on lui explique pour faire le lien, bien entendu. Mais tout de même.

. « C’est… c’est rien Monsieur, ça m’a juste surpris… je voulais aller prendre l’air. Ne vous inquiétez pas, personne n’a été blessé, tout le monde va bien.»
« Bien.. »

Il acquiesçait en silence alors qu’elle se passait une main dans les cheveux, les membres tremblant, les yeux fuyants. A vrai dire, il osait espérer que si quelqu’un avait été blessé, il en aurait été averti immédiatement.

« Ca m’a rappelé le mois dernier, c’est… rien. Ca va passer. Ne vous inquiétez pas. J’avais jute besoin de prendre l’air quelques minutes avant de retourner travailler.»

Un besoin qui était parfaitement légitime au vu de la situation actuelle. Ils avaient tous été un peu secoués, lui y compris. Pour autant, si la jeune femme continuait d’affirmer que ça allait, il l’avait vu papillonner avant de se raccrocher à lui pour s’empêcher de sombrer.

« Pardon…  »
« Je vous en pris. »

Naturellement, il l’avait soutenue par le bras, lui offrant un petit sourire rassurant. C’était l’image qu’il avait ici. Un chef juste, proche des autres, impartial et implacable, mais foncièrement humain.

«C’est rien, le contre coup il parait, ça passe généralement assez rapidement. »

Un petit sourire aimable et il lui prenait les mains.

« Je peux ? »

A vrai dire, on ne lui disait pas non aussi facilement que ça. Alors l’instant suivant, ils avaient disparu, atterrissant sur un sol moelleux de mousse et d’herbes fraiches. Seuls. Un lac en pleine montagne, des conifères partout. Le calme.

« Ça ne passera pas comme ça. Donc vous allez vous poser un moment ici, et respirer. Vous avez le temps. »

Quand votre supérieur hiérarchique vous soutien et vous permet de vous poser à l’écart du monde afin de respirer et de reprendre contenance, ça ne se refuse pas. Il faisait frais ici, bien plus que dans les bureaux du ministère où les lieux semblaient parfois grouiller et bouillonner, surtout en ce moment où tout le monde était sur les dents à gérer bien des urgences.

« Nous sommes tous un peu tendus en ce moment, c’est normal de craquer par moments. »

Les mains dans les poches, il inspirait profondément, profitant à son tour de cette déconnexion soudaine.

« J’appréciais beaucoup votre frère. On était assez proches. »

Un peu près de familiarités dans cette seconde intervention. Le visage qui se ferme un peu, le visage un peu baissé. Il n’avait pas besoin de feindre, il l’appréciait réellement. Ça ne changeait rien à ses opinions tout comme son amour sincère pour son ex femme lui avait couté.
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Jessen Tadeus Blackthorn
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Jessen Tadeus Blackthorn
Sam 9 Mai 2020 - 16:05
Elle devait tour expliquer, elle devait… être rassurante, elle devait dire la vérité et montrer qu’il n’y avait pas de blessés, ni rien de grave que c’était juste elle qui était un poil défaillante. Un poil beaucoup vu qu’elle ne tarda pas à manquer d’avoir un malaise, elle se rattrapa de justesse sur l’homme avant de s’excuser.

« Je vous en pris. »

Elle lui fit un faible sourire ne sachant pas trop comment se comporter se sentant surtout très conne de cette situation. C’était bien sa veine, tiens ! Mais il fallait bien avouer qu’à ce moment-là, elle s’en fichait aussi un peu d’un côté qu’il la prenne pour une faible, par ce que c’était quand même ce qu’elle était en cet instant précis. Néanmoins, il en fallait bien dans la vie des faiblesses, alors bon. Elle essaya néanmoins de trouver une excuse, qui était la vérité. Lui expliquant que c’était juste un contre coup de l’attentat. Et contre toute attente, il lui avait pris les mains, elle le regarda un peu stupéfaite, mais ne bougea pas.

« Je peux ? »

Elle opina doucement du chef pour lui dire que oui, bien qu’elle soit quand même un peu intriguée. Pendant un instant elle se demanda si sa couverture n’avait pas été démasquée et qu’il ne voulait pas en profiter pour en savoir plus sur la garde, mais elle se calma vitre, il n’aurait probablement pas agi comme ça, elle n’avait donc rien à craindre ! Du moins elle l’espérait ! Et d’un coup ils étaient arrivés dans un endroit qui sentait bon la verdure. Elle cligna un peu des yeux quand même un peu étonnée d’un tel changement de décor.

« Ça ne passera pas comme ça. Donc vous allez vous poser un moment ici, et respirer. Vous avez le temps. »
« Merci beaucoup, mais je ne voudrais pas non plus abuser.»

Elle n’était pas payée pour glander, et cela ne lui ressemblait pas, mais il fallait bien avouer que le calme de la nature et non plus ce brouhaha incessant faisait du bien à son cerveau ! Les flashs, l’impression de bourdonnement, les cris s’atténuèrent un peu pour ne laisser place qu’au silence et bruits divers d’animaux. Elle ferma les yeux quelques instants, et respira un bon coup, avant de regarder de nouveau son chef tandis qu’il reprennait la parole

« Nous sommes tous un peu tendus en ce moment, c’est normal de craquer par moments. »
« Il aurait été préférable que cela reste en dehors du travail cependant, même s’il est difficile de pouvoir se contrôler sur ce genre de moments, suivant la cause.»

Forcément l’explosion aussi petit soit-elle n’était pas prévue, forcément cela remuait pile les mauvais souvenirs et elle n’y pouvait rien, mais elle savait qu’elle restait chanceuse que l’homme soit aussi compréhensif.

« J’appréciais beaucoup votre frère. On était assez proches. »
« Oh.» fut à peu près la seule chose qu’elle arriva à dire, réprimant assez difficilement ses larmes à l’évocation de son défunt. Ce qu’il lui manquait cet abruti ! Il y avait toujours ce grand vide au fond d’elle, qu’elle ne pourrait probablement plus jamais combler. « Il vous appréciait aussi énormément.» avait-elle réussi fini par dire. « C’est tellement injuste ce qui s’est passé…  Je… j’espère que la police trouvera rapidement les coupables de cette abomination.»

Elle ferma les poings, elle voulait une sanction exemplaire. Par ce qu’outre les mors, les victimes, combien aujourd’hui étaient encore traumatisés, comme elle ? Combien ne pourraient pas revenir à une vie plus normale ?
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Neolina Hampton
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Neolina Hampton
Lun 18 Mai 2020 - 9:20
« Merci beaucoup, mais je ne voudrais pas non plus abuser.»
« A priori, c’est encore moi qui décide qui abuse ou non ici. »  avait-il répondu avec un petit sourire en coin.

Ça n’était pas tout à fait vrai, il avait du monde au dessus de lui, mais pour beaucoup, ils écoutaient ses conseils et s’il disait que quelqu’un avait besoin d’une pause, ce serait entendu. Alors oui, il décidait pour elle en cet instant, conscient qu’il y avait des moments où il fallait prendre du recul pour pouvoir mieux avancer ensuite. Conscient surtout que certains étaient trop faibles pour faire autrement. S’il ne voulait pas que tout parte à vau-l’eau, il fallait bien en ménager quelques uns. D’autant plus ceux sur qui il pouvait compter. Comme il l’avait dit à Azalea, ça n’était pas en usant uniquement de force qu’ils pourraient aboutir à quelque chose de solide. Surtout dans ce département. Beaucoup risquaient de se braquer s’il se comportait ainsi. Et puis, surtout, il avait obtenu la confiance d’un certain nombre d’entre eux en jouant à la fois sur celui qu’il était et sur le personnage plus ouvert qui leur apparaissait, ça n’était pas pour rien. Et ça n’était certainement pas le moment de tout gâcher.

« Il aurait été préférable que cela reste en dehors du travail cependant, même s’il est difficile de pouvoir se contrôler sur ce genre de moments, suivant la cause.»
« C’est certain. »

Pas besoin de la rappeler à l’ordre, elle le faisait déjà parfaitement seule.
Et puis, il devait l’avouer, il y avait un autre point qui le poussait à agir ainsi. Il appréciait sincèrement son frère. Si certaines faiblesses d’esprits des sorciers comme des moldus l’agaçaient passablement, il reconnaissait sans conteste les qualités de chacun. Néolina était une acharnée du travail qui savait rester noble et droite en tout temps. Son frère était un homme auquel il était attaché. Que ce soit à sa droiture ou à son humour. Oui, il lui manquait, jour après jour. Et non, cette journée n’avait pas été la plus agréable qu’il ait passé dans son existence non plus, loin de là même.

« Il vous appréciait aussi énormément.»

Il ne s’était pas réellement rendu compte que le silence s’était installé jusque là. Tournant le regard vers elle, il lui avait adressé un petit sourire au bout d’un moment. Lui aussi, il lui manquait.

« C’est tellement injuste ce qui s’est passé…  Je… j’espère que la police trouvera rapidement les coupables de cette abomination.»

Les mains dans les poches, profitant de ce petit vent qui charriait des odeurs des tanins des conifères.

« Ils trouveront… Il est hors de question de laisser une telle attaque impunie. »

Il voyait ces émotions la prendre, la rage fermer ses poings. L’attaque s’était montrée soudaine, violente, imprévisible. Personne au sein du ministère ne l’avait vue venir. Lui-même était resté hébété un instant avant de reprendre possession de ses moyens et il bouillait encore de s’être fait avoir ainsi. Une attaque au sein même du ministère, dans leurs locaux. Une véritable injure à l’intégralité du monde magique.

« On en a tous besoin je pense. C’était une attaque lâche et savoir que ceux qui ont fait ça sont toujours dehors… Nos morts méritent mieux. Tout comme les vivants. »

Beaucoup d’entre ceux qui étaient tombé ce jour-là n’avaient pas mérité ça. C’était un passage obligé durant les temps actuels, il le savait parfaitement. Ça n’était pas pour autant qu’il fallait l’accepter, loin de là.

« C’est normal d’avoir besoin d’une pause une fois de temps en temps. Vous étiez sur le pied de guerre immédiatement après l’attentat. On est tous apte à comprendre qu’on a parfois besoin de souffler quelques minutes après avoir vécu une telle épreuve. »

Il s’était assis calmement, dans l’herbe, face à l’eau.

« J’étais avec lui la veille. »

Ça sonnait comme un ‘c’est con la vie’.

« Ils trouveront qui a fait ça. On ne peut pas accepter que ce genre de choses puisse arriver au sein même d’un établissement comme le ministère. »
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Jessen Tadeus Blackthorn
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Jessen Tadeus Blackthorn
Jeu 21 Mai 2020 - 18:12
« A priori, c’est encore moi qui décide qui abuse ou non ici. »

Effectivement, vu comme ça, elle pouvait se détendre un peu, mais elle avait quand même un peu de mal avec ça ! Par ce qu’elle n’était pas du genre à vouloir être payée à ne rien faire, même si pour le coup ce n’était pas de sa faute, qu’il fallait qu’elle se calme et que ce trauma, était justement à cause du Ministère, à cause de l’attentat, mais quand même ! Merde, elle ne devait pas se tourner les pouces trop longtemps.  Se passant une main dans la nuque, elle ne tarda pas à répliquer doucement

« Effectivement, Monsieur, mais j’avoue que cela me met assez mal à l’aise d’être ici tandis que  d’autres sont en train de travailler… Ce n’est pas trop mon genre.»

Même pas du tout, et voilà qu’elle se rongea nerveusement un ongle, oubliant que cela ferait probablement un peu foirer sa manucure, mais à ce moment-là, elle s’en contre foutait totalement. Elle continuait même à dire que tout ça n’aurait jamais dû se passer au travail, par ce que dans sa vision des choses c’était la vérité. Elle préférait rester digne, elle ne voulait pas montrer de faiblesse, même si cela faisait d’elle peut-être elle quelqu’un de plus humain, de plus fragile. Elle préféra ne pas répliquer à ce qu’il avait dit, se contentant simplement de lui dire après un peu de silence que son frère l’appréciait aussi. C’était vrai, pas un banal mensonge pour le faire se sentir moins mal ; par ce qu’elle était certaine que ce genre de choses se savait automatiquement. Son frère était quelqu’un de vrai… Et elle continua sur sa lancée en disant à quel point tout ça « l’attentat » était injuste. Pas juste sa perte, celle de toute la population/

« Ils trouveront… Il est hors de question de laisser une telle attaque impunie. »

Elle était en colère, réellement. Mais elle ne savait pas contre qui exactement, vu qu’il n’y avait pas de coupable. Elle ne savait pas contre qui tourner sa haine.

« On en a tous besoin je pense. C’était une attaque lâche et savoir que ceux qui ont fait ça sont toujours dehors… Nos morts méritent mieux. Tout comme les vivants. »
« On en a tous besoin pour pouvoir faire nos deuils.» Elle se tut quelques instants avant de continuer « Pour avancer, mais aussi pour se dire qu’ils ne pourront pas recommencer, qu’il n’y aura pas de deuxième vague, d’autres morts, d’autres gens réduits en cendre, comme ça …»

Comment le savoir maintenant ? Comment être certain que ce cauchemar ne recommencerait pas ?

«  C’est normal d’avoir besoin d’une pause une fois de temps en temps. Vous étiez sur le pied de guerre immédiatement après l’attentat. On est tous apte à comprendre qu’on a parfois besoin de souffler quelques minutes après avoir vécu une telle épreuve. »

Elle le regardait bouger sans oser faire la même chose, elle restait là, debout essayant de se calmer un peu, mais c’était difficile. Inspirer, expirer.

« Merci beaucoup, Monsieur !»

Qu’est-ce qu’elle pouvait dire de plus de toute façon elle manquait un peu de vocabulaire. Elle soupira doucement

« J’étais avec lui la veille. » Elle fronça un peu les sourcils, ne sachant plus quoi dire, encore une fois. « Ils trouveront qui a fait ça. On ne peut pas accepter que ce genre de choses puisse arriver au sein même d’un établissement comme le ministère. »

Elle renifla un peu avant de réprimer un léger frisson.

«Dans ce genre de choses, il n’y a généralement que peu de preuves vu que les corps sont explosés. Comment la police va faire ? Ce n’est pas que je n’ai pas confiance en eux… mais… sans preuve comment trouver le coupable ? Si ça se trouve, en plus, c’était un mec seul, un déséquilibré qui est mort en faisant ça… et qui aura donné de mauvaises idées à d’autres, tout comme ça peut-être un groupe de personnes. J’ai peur. J’ai peur que ça recommence, encore et encore et encore. »
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Ven 22 Mai 2020 - 2:10
« Effectivement, Monsieur, mais j’avoue que cela me met assez mal à l’aise d’être ici tandis que  d’autres sont en train de travailler… Ce n’est pas trop mon genre.»
« Hm, c’est bien là l’unique raison pour laquelle je l’autorise. »

Parce qu’elle était exemplaire dans son travail et qu’elle ne se permettrait pas de prendre ne serais-ce que quelques heures de pause alors même qu’elle était sur les lieux et que beaucoup étaient restés chez eux plusieurs jours. Parce qu’elle encaissait sans broncher et qu’elle ne leur imposait pas le deuil de son frère, ce qu’il ne pouvait qu’apprécier. Oui, perdre quelqu’un n’était pas simple, il le savait. Mais c’était une étape de vie, quelque chose de nécessaire et d’obligatoire durant les temps troublés qui les agitaient. Cependant, il n’irait pas lui dire le fond de sa pensée sur le sujet. S’il appréciait son frère, il n’en partageait pas les idées. Mais ça n’était pas le propos ici. Il n’était pas connu comme étant un pro-Supérieur au sein du ministère… ou du moins pour ceux qui n’étaient pas des leurs.

« On en a tous besoin pour pouvoir faire nos deuils.» Elle se tut quelques instants avant de continuer « Pour avancer, mais aussi pour se dire qu’ils ne pourront pas recommencer, qu’il n’y aura pas de deuxième vague, d’autres morts, d’autres gens réduits en cendre, comme ça …»
« … Sincèrement je pense qu’espérer qu’il n’y aura pas de deuxième vague serait d’une douce naïveté. »

Il y aurait encore des morts, c’était certain. Mais il ne s’était pas attendu à une telle attaque, si soudaine, en plein centre du ministère. Que devaient-ils penser ? Il n’avait pas encore arrêté son propre avis. Leurs opposants ? Pourquoi viser l’intégralité du ministère ? Pourquoi pas une attaque plus précise, plus évidente ? Pour montrer qu’ils n’arrivaient pas à tenir leurs propres troupes, qu’ils ne pouvaient assurer la sécurité jusque chez eux ? Fourbe mais possible. Mais ça lui échappait. Ce qu’il comprenait, lui, dans cette attaque, c’était une offense au monde magique lui-même. Ou à leur système de penser. Leur politique. Des opposants politiques ?

« Merci beaucoup, Monsieur !»

Il lui avait jeté un regard en coin une fois assis, profitant à son tour quelques minutes de la vue, du calme. Il s’était contenté d’un signe de tête et d’un petit sourire pour toute réponse.

«Dans ce genre de choses, il n’y a généralement que peu de preuves vu que les corps sont explosés. Comment la police va faire ? Ce n’est pas que je n’ai pas confiance en eux… mais… sans preuve comment trouver le coupable ? Si ça se trouve, en plus, c’était un mec seul, un déséquilibré qui est mort en faisant ça… et qui aura donné de mauvaises idées à d’autres, tout comme ça peut-être un groupe de personnes. J’ai peur. J’ai peur que ça recommence, encore et encore et encore. »

Et tu fais bien. Car cela recommencera jusqu’à ce que ce monde soit purifié. Jusqu’à ce que chacun retrouve sa place et qu’on puisse de nouveau tous avancer sur des bases saines. Ça sera le cas tant que nous, nos valeurs et notre mode de vie seront mis en danger par la bienpensance de pauvres idiots qui ne comprennent même pas les sacrifices qu’ils effectuent jour après jours. Ça sera le cas tant que le monde de la magie sera mis à mal et contraint de vivre sous silence pour protéger un peuple qui se permettait tout sans la moindre conscience de sa propre oppression.

Mais ça n’était sans doute pas la chose à répondre.

« Je pense que dans tous les cas nous courrons un risque. Actuellement et à l’avenir. Et que nous avons besoin d’en apprendre plus pour justement mesurer ce risque. Nous avons besoin de savoir qui était visé, s’il s’agissait d’une personne en particulier ou de notre institution. De comprendre pourquoi utiliser ces méthodes… malheureusement je pense que vous ne vous adressez pas à la bonne personne pour ça. Je ne suis pas cadre du département de Justice Magique. Et mis à part si le dispositif s’avérait de type moldu, je doute que quoi que ce soit entre dans mon champ de compétence. »

Mais une telle chose serait folle non ? Non ? Haha … ha… ha.

« En réalité, ils sont en pleine enquête, pour comprendre le dispositif, où il a été posé, comment ils sont entrés… Nous étions beaucoup sur place et les souvenirs des uns et des autres ne sont pas forcément très nets. Je crains que tout ça prenne du temps. Or je suis d’accord, nous en manquons. »

Et chaque minute passée les faisait passer pour des imbéciles incapables de protéger leur propre peuple, et encore moins de lui rendre justice. Une réalité qu’il n’appréciait guère.

« Je me rends compte que ça n’est sans doute pas ce que vous avez besoin d’entendre. Mais je n’ai rien de plus que la vérité à vous offrir, navré. J’estime que ça n’est pas en embellissant les choses ou en fermant les yeux qu’on peut avancer. Cela dit, la sécurité a été renforcée. Il reste peu probable que la foudre frappe deux fois au même endroit, comme dirait nos amis moldus. »
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Jessen Tadeus Blackthorn
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Jessen Tadeus Blackthorn
Mer 27 Mai 2020 - 8:20
« Hm, c’est bien là l’unique raison pour laquelle je l’autorise. »

Elle se contenta d’acquiescer doucement, comprenant bien ce qu’il lui disait là. Que c’était une exception. Est-ce qu’elle se sentait flattée ? Peut-être un peu, par ce qu’il fallait l’avouer cela faisait toujours plaisir d’avoir un peu de reconnaissance de ses supérieurs…. Même si ces derniers n’étaient pas forcément de son Bord- ou peut-être que si, qui sait ? Au contraire même, probablement qu’il y avait au fond d’elle une certaine jubilation qu’elle retrouverait dès qu’elle irait mieux… et elle espérait juste qu’il était sincère et qu’il ne disait pas cela pour endormir son attention parce qu’ils avaient des doutes sur elles. Pourquoi en auraient-ils ? Elle n’en savait rien, mais Prudence était mère de sureté ! Elle savait qu’elle devait se méfier tout le monde, surtout, probablement des plus hauts gradés car même s’il restait des gens neutres ou contre les Supérieurs de bien placés, elle trouvait qu’ils étaient de moins en moins nombreux. Alors se méfier de tous était la meilleure solution ; au moins il y avait un peu moins de risques de faire une bourde.

« … Sincèrement je pense qu’espérer qu’il n’y aura pas de deuxième vague serait d’une douce naïveté. »

Elle retint tout juste un petit hoquet de désespoir, au fond, elle savait qu’il avait raison. Plus que raison, mais cela dépendait aussi d’autres chose dont : « qui était le coupable ». Si ça se trouve il n’y avait qu’un coupable qui était aujourd’hui crevé et explosé…. Peut-être pas. Elle avait donc continué, avouant notamment qu’elle avait peut pour l’avenir, peur de tout ce que cela impliquait.

« Je pense que dans tous les cas nous courrons un risque. Actuellement et à l’avenir. Et que nous avons besoin d’en apprendre plus pour justement mesurer ce risque. Nous avons besoin de savoir qui était visé, s’il s’agissait d’une personne en particulier ou de notre institution. De comprendre pourquoi utiliser ces méthodes… malheureusement je pense que vous ne vous adressez pas à la bonne personne pour ça. Je ne suis pas cadre du département de Justice Magique. Et mis à part si le dispositif s’avérait de type moldu, je doute que quoi que ce soit entre dans mon champ de compétence. »

Elle haussa dans un premier temps les épaules doucement, sachant pertinemment que lui n’y pouvait rien,, ce n’était pas une vraie question qu’elle posait, n’est-ce pas ? C’était plus une réflexion intérieure qu’elle extériorisée. Ou pas, peut-être qu’au final c’était une réelle question.

« En réalité, ils sont en pleine enquête, pour comprendre le dispositif, où il a été posé, comment ils sont entrés… Nous étions beaucoup sur place et les souvenirs des uns et des autres ne sont pas forcément très nets. Je crains que tout ça prenne du temps. Or je suis d’accord, nous en manquons. »

Au moins sur ce point-là, ils étaient d’accord, du temps, ils en manquaient et elle trouvait ça étonnant qu’ils n’aient pas plus de renseignements que ça, comme quoi, des fois la technologie moldue,  notamment les caméras pouvaient s’avérer utiles, mais ça, bien entendu, qu’elle ne le dirait pas.

« Je me rends compte que ça n’est sans doute pas ce que vous avez besoin d’entendre. Mais je n’ai rien de plus que la vérité à vous offrir, navré. J’estime que ça n’est pas en embellissant les choses ou en fermant les yeux qu’on peut avancer. Cela dit, la sécurité a été renforcée. Il reste peu probable que la foudre frappe deux fois au même endroit, comme dirait nos amis moldus. »
« Une vérité, même dure à entendre, vaut mieux qu’un mensonge, Monsieur. Je… je ne sais pas du tout ce qui se au niveau du département de la Police Magique, mais je me doute que tout ceci doit être très compliqué, surtout que l’attaque a eu lieu à l’heure d’embauche, à l’heure où on était tous présents à ce niveau-là… comment se rappeler avec certitude de ce que l’on a vu ? C’est très compliqué, les minutes avant me paraissent toujours vague.»

Le choc avait été violent, et ce qu’elle avait vu l’avait tellement choquée que ce qui s’était passé avant n’étaient plus réellement imprimées pour l’instant dans son esprit. Elle se passa une main sur la nuque avant de répliquer doucement.

« Je ne pourrai pas vous aider plus, sincèrement ; par ce que je n’y connais rien là-dedans, mais j’aurai beaucoup aimé voulu pouvoir le faire.» Elle soupira doucement. « Mais je ne veux pas vous embêter avec ça, Monsieur.»
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Neolina Hampton
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Neolina Hampton
Dim 31 Mai 2020 - 11:18
Il savait qu’il ne lui apportait pas ce qu’elle voulait ou ce dont elle avait besoin. Mais il n’était pas homme à arrondir les angles juste pour faire plaisir. Ou du moins pas tant qu’il n’était pas dans une démarche de dissimulation. Celui qu’il était restait un savant mélange entre sa réelle personnalité, ses opinions et celles qu’il devait avoir, plus mesurées, afin d’être accepté au sein de ce ministère, d’en dénicher les dangers et les taupes et d’orienter doucement la tendance. S’il ne pouvait pas se permettre d’être trop tranchant, il jouait également avec cette position d’une manière assez naturelle. Le fait était que contrairement à bien des Supérieurs, il n’avait rien contre les moldus et autres sous-êtres en tant que personnes. Bien au contraire, il leur reconnaissait sans problème bien des qualités et bien des capacités.

« Une vérité, même dure à entendre, vaut mieux qu’un mensonge

Bien. C’était son avis également. Pas qu’il ne profère jamais de mensonges, d’autant moins dans le contexte actuel, mais il appréciait sa rudesse.

« Monsieur. Je… je ne sais pas du tout ce qui se au niveau du département de la Police Magique, mais je me doute que tout ceci doit être très compliqué, surtout que l’attaque a eu lieu à l’heure d’embauche, à l’heure où on était tous présents à ce niveau-là… comment se rappeler avec certitude de ce que l’on a vu ? C’est très compliqué, les minutes avant me paraissent toujours vague.»
« C’est certain oui. Et vous n’êtes pas la seule. Malheureusement après un tel choc les souvenirs ont tendance à s’effacer. »

Même l’usage d’une pensine ou de légimencie ne suffisait pas. Tout restait flou, imprécis, instable. C’était bien là le problème. Lui-même avait subi quelques chocs dans sa vie, dont celui-là. Et il n’était pas aussi fiable et efficace qu’il l’aurait souhaité.

« C’est aussi pour ça que l’enquête n’avance pas aussi vite qu’on le souhaiterait tous je suppose. »

Ils voudraient tous que les coupables soit arrêtés. Par vengeance, par justice ou par besoin de sécurité, mais ce sentiment unissait actuellement tous les sorciers.  

« Je ne pourrai pas vous aider plus, sincèrement ; par ce que je n’y connais rien là-dedans, mais j’aurai beaucoup aimé voulu pouvoir le faire. Mais je ne veux pas vous embêter avec ça, Monsieur.»

Un petit rire. « Ça n’est surtout pas mon rôle. » Détachant son regard de l’eau calme, il lui avait accordé un petit sourire malicieux. « Je vais rester cantonner au mieux : la gestion des relations entre le monde sorcier et le monde moldu. Ça sera déjà pas mal compte tenu des circonstances. »

La réalité, c’était que cet attentat risquait de prouver qu’ils n’étaient pas aptes à se protéger et ainsi, même si les coupables étaient arrêtés, de donner des idées à d’autres protestants de quelque bord que ce soit. La situation était donc très loin d’être réglée.

Un léger silence s’étirait dans le calme de la montagne.

« Vous semblez aller mieux. Je me trompe ? »

Doucement, il se levait, lui tendant une main. « Prête à retourner à la mine ? »
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Jessen Tadeus Blackthorn
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Jessen Tadeus Blackthorn
Jeu 4 Juin 2020 - 17:29
Elle savait qu’elle devait faire attention à ses paroles, ce n’était pas le moment de dire une connerie qui pourrait la faire suspecter. Ce n’était pas le moment de mettre la puce à l’oreille de Jessen sur ce qu’elle était réellement. Etre fragilisée, en état de faiblesse n’était pas une excuse.

« C’est certain oui. Et vous n’êtes pas la seule. Malheureusement après un tel choc les souvenirs ont tendance à s’effacer. »
« Malheureusement, oui, j’espère que cela reviendra quand même rapidement, même si on m’a bien fait comprendre que ça ne serait sûrement pas le cas.» Elle soupira doucement en se passant une main sur sa nuque. Heureusement, il était lucide et visiblement comprenait que c’était normal «Enfin, on y peut plus rien à présent. »
« C’est aussi pour ça que l’enquête n’avance pas aussi vite qu’on le souhaiterait tous je suppose. »
« Je suppose, sans preuve ni indice cela ne doit pas arranger les choses. Je veux dire, avec la magie on peut faire beaucoup mais pas tout et les personnes ayant fait cela ont probablement e plus essayer de brouiller des pistes… mais… je ne comprends toujours pas comment ça a pu se passer, surtout à ces horaires-là.»

Ces moments où il y avait beaucoup de monde dans le hall, y compris des innocents, des gens qui ne bossaient pas au Ministère, par ce qu’au final était-ce une attaque contre les Supérieurs ou contre cette Institution Ministérielle ?

« Ça n’est surtout pas mon rôle. Je vais rester cantonner au mieux : la gestion des relations entre le monde sorcier et le monde moldu. Ça sera déjà pas mal compte tenu des circonstances. »

C’était exactement ça, pour l’instant le mieux qu’ils avaient à faire, c’était de faire ce pourquoi ils étaient bons, aka leur métier. La police et compagnie ce n’était probablement pas fait pour elle ; pour elle, elle en était certaine, mais les dires de Jessen poussaient également dans ce sens-là. Ne sachant pas franchement quoi dire, elle avait préféré ne pas reprendre la parole.

« Vous semblez aller mieux. Je me trompe ? »

Elle acquiesça doucement avant de lui tendre à son tour la main. Mieux c’était peut-être un terme forme, l’angoisse était toujours, là, papable, elle arrivait juste à penser à autre chose, à donner au change.

« Prête à retourner à la mine ? »
« Oui, je crois que ça sera bon, Monsieur. Encore une fois merci… Dès que l’on sera de retour j’irai immédiatement de nouveau à mon poste pour continuer mon travail n’ayez crainte.»

Contrairement à d’autres, elle n’allait pas aller discuter, faire du commérage sur ce qui venait de se passer. Ca n’était pas franchement le moment….
Une chose était certaine, ce type était plus humain que d’autres et c’était une bonne chose pour leur service !

- Fin pour moi -.
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Neolina Hampton
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Neolina Hampton
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