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Quand le chat n'est pas là - Part II.- Klara

 :: Londres :: Centre de Londres :: ─ Westminster :: • Logements
Dim 26 Avr 2020 - 17:34
Jeudi 3 mars, en fin d’après-midi

L’armoire à glace n’allait pas tarder à réapparaitre dans la maison de Klara au grand damn de Gary. Il fallait bien l’avouer, il avait apprécié ce moi. Il avait apprécié qu’ils puissent se voir – en faisant attention à ne pas se faire repérer pour lui- sans réelle limite, sans craindre pour sa vie ou pour celle de son ex. C’était donc probablement la dernière fois qu’ils pouvaient se voir comme ça et après…. Et bien après il n’en savait trop rien, tout dépendrait de l’homme et quelque chose lui disait qu’il allait être sur le dos de cette pauvre Klara ! Il faudrait qu’il pense à demander à Neo qu’elle vérifie que a brunette allait bien, que l’homme n’abusait pas trop d’elle. Vu qu’elles travaillaient toutes deux au Ministère c’est quelque chose qui devrait pouvoir facilement se faire, surtout vu leurs liens étroits. Là n’était pas encore la question de toute manière. Ils étaient arrivés pendant ce mois à se créer à un nouveau un petit lien sympathique, forcément rien d’aussi fort qu’avant ce n’était pas possible en si peu de temps, il le savait bien et le but n’était pas de mettre leurs vies en danger. Mais cela lui faisait sincèrement plaisir de pouvoir partager un peu de temps avec elle, simple, efficace, tranquille.

Une nouvelle fois, il était venu avec de la bouffe. Cette fois, quelque chose qu’il avait cuisiné lui-même, il y avait passé une bonne partie de la journée pour lui faire un plat français et un dessert qu’elle aimait. Heureusement qu’il lui restait de bon reste en cuisine, avec et sans baguette cela avait pas mal aidé ! Avant de partir, il vérifia son téléphone que ses collègues n’aient pas eu le moindre souci, qu’il ne doive pas aller travailler pour prendre la relève mais non, tout semblait calme. Parfait, un souci en moins. Il aurait été bien ennuyé de devoir dire à Klara qu’il ne pouvait finalement plus venir.

Il se prépara, essayant de porte des choses qui le mettaient un minimum en valeur sans que cela fasse trop quand même. Le plus dur fut de bien coiffer sa tignasse en quelque chose qui ressemblait à quelque chose de pas trop moche. Il prit ensuite la bouffe et transplana une première fois, puis une deuxième fois. La deuxième fois le fit atterrir près de chez son amie. Comme les autres fois, il arrivait  quand il commençait à faire noir, mettant une capuche sur sa tête pour éviter que l’on le reconnaisse. Il s’était ensuite dirigé vers la porte de son amie et il frappa plusieurs coups et d’une certaine façon de façon à ce qu’elle sache que c’était lui qui arrivait. Cette fois tout était prévu alors bon ! Il savait qu’elle serait là et probablement apte à le recevoir. Il n’y avait plus qu’à attendre qu’elle ouvre la porte ce qui ne tarda pas à arriver. Il lui dédia son plus charmant sourire avant de souffler :

«Cette fois, c’est moi qui ai tout cuisiné ! » petit clin d’œil. « Tu vas comment aujourd’hui ?»
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Gary Gatiss
Doxy
Gary Gatiss
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Gary Gatiss
Ven 8 Mai 2020 - 11:57
Une nouvelle croix sur le calendrier, plus que sept petites et elle repartirais avec Aly de l’hôpital. Elle avait encore la rage au ventre depuis l’attentat, elle leur en voulait à mort, à ceux qui ont posé cette bombe, arraché des vies, blessé d’autres. Certains ne pourraient jamais remarcher comme avant, la magie avait des limites. D’autres n’étaient pas encore remis complètement.
Heureusement pour elle, il y avait son entourage. Elle excluait ses parents parce qu’ils ne produisaient que des discours ronflant, même si elle avait un peu plus l’oreille attentive quand ils lui déballaient les derniers potins en vogue. Beuacoup, beaucoup moins quand ils voulaient forcer Aly à se reproduire à peine sorti de l’hôpital. Les arguments avancés étaient «vous ne savez pas ce que la vie vous réserve, blablabla...». Justement, autant profiter de leur couple, se retrouver après une telle épreuve. Pas besoin d’un gamin-pansement. En même temps de la part de gens qui pensent que les enfants sont juste des outils pour l’ambition de la famille, elle n’était pas étonnée.
Ce soir, elle était un peu inquiète au sujet d’une certaine visite. Elle se posait beaucoup de questions depuis que Gary profitait de l’absence d’Aly pour le voir. Elle n’en avait pas parlé à son mari et se sentait très coupable. Elle devrait être honnête, tout lui avouer, mais en même temps, elle avait très peur de sa réaction. Comprendrait-il qu’elle avait juste besoin d’un soutien, et que les personnes «autorisées» parmi ses relations ne pouvaient pas faire entièrement le job ? Elle aimait beaucoup la compagnie d’Azalea, mais son côté brute de décoffrage et peu tactile ne pouvait pas lui donner tout ce dont elle avait besoin. Elle n’osait pas trop abuser de la compagnie de Neolina, la pauvre se remettait encore de la mort de son frère. Elle s'inquiétait beaucoup pour elle, la voir si fragile, si effondrée était si inhabituel que ça lui fendait le coeur. Encore Neolina n’était que «tolérée». En vrai, elle était terrifiée de mettre Aloysius en colère. Il n’était pas très objectif en ce qui concernait Gary et elle sentait bien que pour lui, il était au mieux un pion à exploiter, plus justement un cafard qu’il rêverait d’écraser du pied. Elle craignait qu’il cède à ses pulsions. Et par dessus tout, elle était paralysée à l’idée de revivre quelque chose de similaire à la mort de Saïd. Au pire, si jamais ça tournait mal, elle pouvait toujours prétexter qu’elle ne voulait pas lui ajouter des angoisses pour sa guérison. Ça l’obséderait, il le savait très bien.
L’autre question était plutôt : combien de temps pourraient-ils continuer comme ça ? À être de plus en plus ambigus au fil de leurs rendez-vous ? Le coeur divisé, elle ne savait pas comment répondre. Elle n’arrivait pas à trouver un fond de haine dans son âme. Six ans à se faire dévorer chaque moment de bonheur par les Détraqueurs était déjà une punition très difficile en soi, pas besoin d’en rajouter. Puis il semblait se détacher du monde magique, sûrement une bonne décision pour lui. Les nés-Moldus étaient avant tout des Moldus, c’était tout le fond du problème. Leur confier une baguette, c’était un peu comme donner une bicyclette à un chien. Il pourrait apprendre à en faire, mais ce serait toujours bancal.
Gary finit par sonner. Elle se leva en soupirant, mais comme instinctivement elle secoua les poils de chats logés sur sa robe. De coupe simple et élégante, droite, d’un tissu dentelle couleur blanc cassé ornée de perles ton sur ton, elle la mettait bien en valeur sans être affriolante. Sûrement bien plus que ne le pensait Klara, car elle avait ce genre de silhouette où elle pourrait porter n’importe quoi, cela irait quand même. Elle alla ouvrir.

- Salut, dit-elle simplement avec un sourire quand elle ouvrit la porte. Elle remit une mèche derrière son oreille. Elle remarqua que ça sentait déjà bon. Mais aussi que Gary avait fait un effort vestimentaire sous son sweat, elle le voyait déjà avec le pantalon et les chaussures. Puis sa coiffure. Quelque chose la mis un peu mal à l’aise, elle connaissait Gary et en général, il n’en faisait pas des caisses pour une simple «amie». Surtout que ça sentait le plat de viande en sauce, c’était long à faire, pas forcément bon marché. Long, car Gary aimait la méthode Moldue. Elle avait l’impression qu’il s’était fait un peu trop d’illusions.

- Ça à l’air pas mal du tout... Je nous ai fait un petit dessert... Pâtisserie française cette fois. Quelque chose me dit qu’on a été un peu raccord, glissa-t-elle dans une expression complice.

- Sinon je vais bien. Après tout, Aloysius rentre bientôt, glissa-t-elle dans un grand sourire calculé. Comment allait-il réagir ?

- Entre donc ! Je vais mettre la table ! À moins que tu veuilles commencer par un petit apéritif ? J’ai du pain et du pâté au poivre. Et bien sûr des bières. Tu as besoin de réchauffer le plat ?
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Klara Anderson
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Klara Anderson
Ven 8 Mai 2020 - 19:15
Il ne savait plus trop à quel saint se vouer, il fallait bien l’avouer ! Il y avait son côté logique et pragmatique et l’autre ; et tout comme pour Esteban c’était souvent l’autre qui prenait le dessus. Le camé en manque, comme le disait si bien Margo. Alors c’était toujours compliqué de bien se comporter avec une bonne justesse ; plus l’ami plus l’autre ? Il essayait de ne rester que dans l’amitié mais difficile, si difficile de la voir si triste, si charmante. De savoir qu’ils ne pouvaient plus faire grand-chose ensemble, de savoir qu’ils n’avaient pas d’avenir, probablement même son amie c’était pas heureuse. Qui pourrait l’être, réellement avec un mariage arrangé ? Le souci c’est qu’il se demandait si elle se rendait compte qu’elle s’était peut-être forcée à l’aimer pour ne pas souffrir ? A moins que ce type soit réellement formidable ? Comment le savoir, comment en être certain ? Il n’en savait rien, il ne le saurait probablement jamais alors il devait faire avec, alors il devait laisser les choses se passer tout simplement...

Probablement que ce soir là il avait fait un trop gros effort vestimentaire, pour cuisiner aussi, mais ça avait été plus fort que lui, il n’attendait pas spécialement un retour spécifique de la jeune femme . Il voulait juste qu’elle comprenne que voilà, il pouvait être présent sur plusieurs plans, que ça serait à elle de décider, suivant ses envies. Il ne comptait pas lui forcer la main, ou la draguer un peu trop salement. Non, c’était elle qui était en couple, c’était à elle de décider ce qu’elle voulait. Et lorsqu’elle vint lui ouvrir, il la trouva encore plus magnifique que dans ses souvenirs – foutu drogué qu’il était, il entendait déjà Margo se foutre de sa gueule, ou lui faire la morale-. Il lui dédia son plus beau sourire naturel et non le forcé.

«Ouais, j’ai essayé de rassembler mes souvenirs sur ce que tu préférais ainsi que mes quelques talents culinaires. Ca sent bon, on verra si ça l’est ! » dit-il en plaisantant « Et il me tarde de goûter ta patisserie, c’est la première fois que tu l’as fait ou pas ? Juste que je me fasse à l’idée de peut-être finir avec une langue bleue.»

Petit clin d’œil amusé en référence à certaines expériences passées et forcément, il avait fallu qu’elle prononce le nom qu’il ne voulait pas entendre mais il se contenta d’acquiescer continuant avec un léger sourire.

« Comme ça tu t’ennuieras moins… et tu as l’air d’être heureuse de son retour alors c’est cool !»

Il le pensait réellement que le principal c’est qu’elle soit heureusement, mais il n’empêchait pas qu’il avait un foutu pincement au cœur. Abruti qu’il était, en même temps il s’attendait à quoi ? Triple buse. Il entra donc à son invitation avant d’hausser un peu les épaules.

« Et bien écoute comme tu veux, ce que tu préfères, c’est pas des plus légers ce que j’ai fait, mais te connaissant c’est pas ça qui va t’empêcher d’apprécier un bon apéritif, non ? » Il se tut quelques instants avant de secouer la tête « Normalement non, j’ai tout mis dans une petite boite… grande boite qui garde la chaleur, je verrai, mais au pire ça sera quelque chose de rapide !»

Il posa son manteau à l’endroit indiqué avant de voir un des chat arriver, il s’accroupit doucement et lui tendit de nouveau la main, comme la dernière, pour voir si cette fois l’animal avait plus envie de se laisser caresser ou pas. Probablement qu’il approcherait plus vu qu’il devait quand même sentir un peu plus la nourriture.
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Gary Gatiss
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Gary Gatiss
Ven 29 Mai 2020 - 23:56
Voilà, Gary était devant sa porte, et elle ne savait pas trop quoi faire. Elle était gênée car elle avait l’impression de faire des choses qu’elle ne devait pas dans le dos de son mari. Egalement, de laisser ce pauvre Gary mariner dans l’espoir qu’il aurait quelque chose de plus que sa part. Parce que plus le temps passait, plus elle avait l’impression que pour lui, le temps n’avait pas passé. C’est peut-être sa seule manière d’éviter la douleur des souvenirs d’Azkaban. Il se moqua légèrement de ses talents en pâtisserie, qui n’avaient pas toujours été au beau-fixe.

- Non, cette fois ta langue sera juste rose à pois verts... J’ai fait une charlotte poire-chocolat. Oh, à mon avis, tu te souviens surtout que je ne suis pas difficile. J’aime ce qui est bon.

Notons que pour Klara, cette phrase s’appliquait à tout ce qui concernait les plaisirs de la vie.

- Mais j’avoue, la cuisine française... Ça à un je-ne-sais quoi. On a zéro notion de gastronomie dans ce pays, c’est bien dommage, et aux Etat-Unis c’est pas mieux, crois moi !

On parlait du pays qui avait créé le fromage en tube, outre que c’était une insulte à l’existence même de ce délice qu’était le fromage, c’était bien une preuve qu’il n’y avait aucun sens de la cuisine.  Gary s’était enquit d’Aloysius, bientôt de retour chez lui... Et qui signe la mort de leurs entrevues.

- Oui... Enfin j’avoue, j’ai de quoi m’occuper, je pense que ça va vite passer ! Comme ta superbe manucure... Puis mes amis s’occupent bien de moi à ce que je vois, dit-elle avec un clin d’oeil complice. Cependant l’utilisation du mou «amis» n’était pas hasardeuse, comme pour appuyer que leur relation ne serait jamais plus que ça. Egalement, cela lui évitait de mentionner Azalea parmi les visites régulières qu’elle recevait, dont Neo. Aza et Gary, c’était un peu comme l’eau et l’huile, ça ne se mélangeait pas, et ils ne se mélangeraient jamais. Elle avait toujours eu une bonne relation avec la sorcière, même si celle-ci avait connu des jours gris, en particulier quant elle était en trouple. Le souci n’était pas qu’elle soit avec deux hommes, mais avec deux né-moldus. Elle avait proposé un petit apéritif.

- Oui, au pire un coup de baguette et c’est réglé ! On pourra manger ton... je dirais boeuf bourguignon à l’odeur, suis-je juste ? J’imagine que tu as préparé aussi les petit pois et la purée de pommes de terre avec ? Sinon je m’en occupe, ça prend pas très longtemps en version sorcière...

C’est sûr qu’avec la magie c’était beaucoup moins long que de faire tout ça.

- Oh je ne t’ai pas débarrassé de ton manteau, ici plus besoin de faire le ninja avec ton sweat ! Range-le dans le placard à l’entrée !

Elle craignait ce qui avait en dessous, elle ne garantissait pas qu’elle ne laisse pas échapper un soupir amusé si jamais il avait fait péter le costume. Elle le débarrasser de ses plats et les posa sur le plan de travail dans la cuisine. Elle pria ensuite Gary de se mettre au salon pendant que d’un coup de baguette et quelques accio, les petites gourmandises apéritive et les boissons s’installèrent sur la table basse. Klara avait parlé de bière, mais en vérité elle avait prévu du ponsh. Rien de mieux pour commencer avec quelques cacahuètes et sablés salés, n’est-ce pas ?

- Alors, tu habites toujours chez Margo ? Elle en a toujours pas marre d’avoir peur que tu finisses par avoir un grave accident en glissant sur un noyau d’olive ?

Juste un moyen de lancer la conversation, mais d’éviter aussi les sujets qui fâchent. C’était une petite blague qui avait commencé entre Margo et elle, mais elle avait finit par taquiner Gary au sujet de sa capacité à attirer les catastrophes stupides, ce qui ne datait pas d’hier. Bon, il n’avait pas la chance de son côté, mais cet imbécile était étrangement casse-cou. Un instinct de survie proche du zéro, c’est pourquoi elle avait passé une bonne partie de leur relation à lui contrindiquer certaines conneries... Ce qu’Esteban contrebalançait en l’incitant à la faire quand même. Ils étaient un peu son ange et son démon d’épaule, qui le coinçaient entre la raison évidente et la stupidité crasse.
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Klara Anderson
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Klara Anderson
Dim 7 Juin 2020 - 13:42
Est-ce que c’était malin de sa part de se moquer gentiment de ses talents culinaires ? Peut-être pas, mais ce n’était pas méchant, c’était plus en relation avec certaines anciennes tentatives qui avaient échouée et qui l’avait mis dans un état parfois un peu pitoyable. S’il était prêt à retenter ? Sans aucun souci, probablement ! Par ce qu’au pire, avoir la langue bleue à pois ou autre n’était pas quelque chose qu’il jugeait de réellement problématique.

« Ca va, la langue de base est déjà plus ou moins rose, les pois c’est déjà un peu plus problématique mais j’suis prêt à prendre le risque ! Oui, je sais que tu aimes ce qui est bon, mais encore faut-il que ça le soit ! »

Il lui avait fait un petit clin d’œil tandis qu’elle lui expliquait qu’ici ou aux USA ils n’avaient pas de goût pour la bouffe. Il se contenta d’hausser un peu les épaules en cherchant ce qu’il pourrait bien dire… Léger temps de silence avant de reprendre

«Après beaucoup en France ou autres, ne mangent probablement pas de la ‘gastronomie » française tous les jours, comme ici. Partout, il y a de bonnes spécialités ; même s’il est vrai que l France est reconnue pour cela contrairement à nous. Du moment que l’on peut cuisiner ce que l’on veut, j’avoue que je ne vois pas trop le souci. »

Pour les restau’ probablement mais aussi pour d’autres choses qu’il ne voyait pas encore ; ou alors peut-être qu’il s’en fichait un peu ! Du moment que lui pouvait manger ce qui lui plaisait, le reste il n’en avait pas vraiment grand-chose à faire ! Il n’avait pas la même relation à la bouffe que Klara, cela aidait aussi probablement pas mal ! Il s’était tout juste retenu de grimacer lorsqu’elle avait dit « ami » en qualifiant leur relation, c’était déjà mieux que rien, probablement beaucoup plus qu’il n’aurait dû l’espérer et pourtant …. Et pourtant il aurait tant voulu plus.

« Ouais, très chiante à enlever d’ailleurs.»

Quoi ? Il n’avait pas le droit de dire que ça avait été galère à enlever ? Ok, elle allait surement se foutre un de sa gueule, mais un peu plus, un peu moins, il n’était probablement plus à ça près, n’est-ce pas ?

« Tu verras tout à l’heure…. Si tu as raison ou pas, pour l’instant ça reste une surprise. Tu n’as plus qu’à attendre et à prendre ton mal en patience !» Il lui sourit avant de lui faire un petit clin d’œil. «Ton toi impatient m’a toujours beaucoup amusé ! »

Elle lui avait ensuite demandé d’enlever son manteau il s’exécuta bien sagement, comme un petit garçon bien obéissant ! Ouais, des fois, il pouvait être comme ça ! Et il se dirigea ensuite bien rapidement au salon comme elle lui avait demandé et bientôt l’apéro ne tarda pas à arriver.

« Oui, je suis toujours chez elle pour l’instant… mais maintenant que j’ai un travail dès que tout sera plus stable j’essayerai de me trouver un appartement pour lui laisser un peu d’espace.» Ne pas dire que a serait peut-être avec Esteban, il n’était pas fou à ce point-là. « Non je crois que ça va, elle me supporte encore, après on s’entend super bien, même si c’est pas facile tous les jours avec mon caractère de merde, mais elle en a aussi alors bon !» Il lui dédia son plus beau sourire. « Bon alors tu nous a préparé quoi exactement ?» Temps de silence. « Et à to boulot, ça va ? Ca se passe comment au Ministère à présent ?»

Ben oui, il n’allait quand même pas que parler de lui !


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Gary Gatiss
Doxy
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Gary Gatiss
Lun 6 Juil 2020 - 23:45
Elle se contenta de sourire, sûrement plus bêtement qu’elle ne l’aurait voulu, aux plaisanteries de Gary. Il avait ce je-ne-sais quoi un peu maladroit qui le rendait mignon. Ça n’avait parfois aucun sens, mais c’était adorable. Elle en oubliait presque que quand il voulait, il pouvait être un sale con. Elle poursuivit leur petite conversation sur les différences entre la gastronomie française et celle anglaise.

- C’est vrai que je ne devrais pas me plaindre, en tant que galloise j’ai la chance d’être née dans la meilleure région pour la gastronomie... Mais bon, ça reste pas des choses en finesse, ça tiens au corps quoi.


Elle rit doucement, comme pour cacher l’inquiétude qui serrait son coeur. Elle avait un bon instinct, et celui-ci lui soufflait qu’elle marchait sur des oeufs. Elle devrait bien séparer ses sentiments rester raisonnable. Gary ne voyait pas que beaucoup de choses pesait sur ses épaules. Ou alors cela lui passait au dessus des mèches qu’un type de deux fois sa largeur pouvait lui tomber dessus par jalousie. Elle parla de ses activités, et Gary fit remarquer que la manucure qu’elle lui avait fait avait été tenace.

- Parce que tu penses que j’ai pas fait exprès ? Rit-elle elle lui adresser un sourire malicieux. C’était tellement joli, ça aurait été dommage de ne pas la garder un moment...

Klara ne voyait absolument pas le souci sociétal que pouvait engendrer un vernis pailleté pour un homme. En même temps, quand la tradition dictait qu’un beau vêtement masculin était une robe en velours ornées de broderies voire de perles, elle ne voyait pas pourquoi un homme ne pouvait pas apprécier les ongles pailletés.
Elle essaya de deviner à l’odeur quel était le mystérieux plat apporté par Gary, et rit simplement encore une fois à sa réponse. Mais il y avait quelque chose de lourd dans son coeur, aussi. Une boulede plomb qui tombait un peu sur l’estomac.  Avant, son soi impatient, c’était mettre ses bras autour du cou de Gary et lui sortir des yeux humides de princesse Disney en battant des cils. Puis se pendre à son cou en étant insistante, ce qui résultait évidemment à un concours idiot de celui qui craquera en premier. Jeux d’amoureux bien trop candides. Une partie d’elle, sûrement nostalgique, regrettait ses instants où tout était plus simple, et surtout plus lumineux. Il était décevant d’une certaine façons qu’Azkaban n’aie entaché nullement sa beauté ou son charme.

- J’ai appris la patience depuis le temps. Alors tant pis, j’attendrais, déclara-t-elle en lui tirant adorablement la langue, tout en glissant ses mains derrière le dos. Elle le lança ensuite sur lui, histoire de ne pas trop centrer la conversation sur elle. Puis elle commençait à être fatiguée de faire attention. Elle écouta avec attention ses histoires d’appartement, tout en se disant que ça risquait d’être compliqué et long. Londres était une jungle immobilière. Pauvre Margo, elle devra se farcir encore quelques crises d’anxiété au sujet de son imprudent colocataire.

- Je suis contente pour toi, j’espère que tu auras vite ton chez-toi ! J’espère que tu me fera visiter !

Elle regretta un peu cette phrase car cela sonnait un peu comme une promesse, et elle savait très bien qu’elle ne pourrait pas la tenir. Elle en était quasiment certaine. Elle enchaina tout de suite quand il parla de Margo.

- Ha bah oui, quand tu veux être chiant tu m’as démontré maintes fois que l’es, se moqua-t’elle gentiment avec un joli sourire d’ange.

- Hé bien vu que ton plat est une surprise, ce sera une surprise également !

Elle lui fit un clin d’oeil malicieux. C’était une charlotte poire chocolat, mais chut, c’était un secret du coup !

- Oh... La vie reprend son cours... Mais rien de bien intéressant en vrai, il faut faire tourner la machine. C’est toujours un peu pareil : on reçoit un dossier, et un doit trouver un trésor d’imagination pour faire en sorte que ça paraisse crédible pour les moldus. Mais rien de majeur pour le moment. En tout cas, je pense que j’ai pris un bon rythme malgré tout !

Elle aurait eu beaucoup plus de choses à dire... Simplement les affaires du Ministères ne seraient pas très agréables à entendre pour un né-moldu. On sentait que les tensions étaient partout, les gens à cran. Elle voyait parfois Neo la tête ailleurs. Ce n’était pas la seule. Il y avait son service vidé de son collègue junior, qui était de la dernière promo de Poudlard. Il était toujours entre la vie et la mort, et personne ne saurait s’ils se réveillerait. Parce qu’il avait été juste à côté d’elle, cette absence la faisait se sentir coupable, qui avait juste eu un gros coup à la tête. Si jamais il se réveillait, il ne marcherait plus. Au mieux, avec des béquilles pour l’aider. La magie était miraculeuse, mais avait ses limites. Dans tous les cas, elle n’avait pas envie d’en parler, donc elle préféra changer de sujet.

- Du coup, est-ce qu’on passe au plat ? Proposa-t’elle au bout d’un moment. Son «côté impatient» revenait soudainement, ayant hâte de découvrir ce que Gary lui avait concocté.  L’impatience l’avait fait se lever, et puis dans sa précipitation elle s’était prise les pieds dans le tapis. Elle s’exclama brièvement quand elle se sentit chuter. Elle atterrit maladroitement sur Gary, dans une position qui était tout sauf gracieux. Une fois sa fierté blessée, elle grommela, puis croisa le visage de Gary. Elle ne sut pourquoi, elle commença à avoir un fou rire. Peut-être parce que sa chute était vraiment ridicule.
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Klara Anderson
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Klara Anderson
Mar 7 Juil 2020 - 17:01
Il eut un petit rire amusé lorsqu’elle parla de la gastronomie galloise. Elle n’avait pas tort, il se passa une main dans les cheveux avec un peu plus sourire. Il laissa passer quelques instants avant de continuer :

«C’est vrai, mais ce qui est bien c’est que l’on peut voyager facilement, pour ne pas forcément manger « régional », n’est-ce pas ? »

Entre ce qu’on peut trouver en magasin, et le fait qu’ils pouvaient transplaner à moindre frais, c’était assez simple de trouver pas mal d’ingrédients sympathique pour cuisiner un peu « autour du monde ». Ils avaient continué à papoter un peu, notamment au niveau de la manucure, à plaisanter. Et c’est qu’elle se foutait de sa poire, la vilaine, en lui affirmant qu’elle avait fait exprès de lui faire un truc hyper galère à enlever !

« Bon, j’sais que je suis un peu gay, ptet parfois un poil efféminé, mais au boulot, il se sont un peu foutus de ma gueule quand même.» dit-il plus amusé qu’autre chose «Tu t’en rends pas compte, pas vrai ? Des problèmes que cela engendrer ? »

Il savait comment elle était à ce niveau-là, un peu crédule, naïve et qui ne comprenait pas qu’un vernis pailleté chez les hommes, c’était moyen et sujets à problèmes… vu les cons qui se trouvaient dehors. Non, par ce que ce n’était pas le vernis en lui-même le souci, mais les préjugés au final que cela apportait aux yeux d’abrutis étroits d’esprit tout simplement, mais il n’avait pas forcément envie d’entrer dans un débat de la société actuelle et compagnie… Il avait beau n’être sorti que depuis quelque mois d’Azkaban, il avait déjà bien compris que les choses n’avaient pas beaucoup évolué à ce niveau-là… du moins chez les Moldus. Chez les Sorciers, il n’y avait probablement pas assez trainé et n’avait pas forcément trop envie d’en savoir plus.

- J’ai appris la patience depuis le temps. Alors tant pis, j’attendrais, Le tout en lui tirant la langue…. Ce qui lui donnait une petite allure espiègle qu’il aimait un peu trop pour son propre bien. Il inspira un bon coup, avant d’hausser un peu les épaules en prenant un air faussement déçu.

« Dommage, j’aurais bien voulu voir, ce que .. tu m’aurais proposé pour que je te donne des indices…. Gages, ou autres.»

Non pas qu’il voulait qu’elle le supplie ou qu’elle se rende ridicule, mais ce petit jeu-là datait déjà d’il y a des années et il aurait bien voulu y goûter un peu de nouveau. Elle avait ensuite fait en sorte qu’il parle un peu de lui, il n’avait pas grand-chose à dire, ou même à cacher, alors il pouvait discuter sans trop faire attention à ce qu’il disait.

- Je suis contente pour toi, j’espère que tu auras vite ton chez-toi ! J’espère que tu me fera visiter !

Il savait qu’il avait bien entendu ce qu’elle venait de lui dire. Il adorait cela, même. Par ce que même si elle ne le ferait pas, ça, c’était quelque chose qui sortait du cœur, c’était du vrai emballement, pas quelque chose de factice. Et donc, c’était plutôt un bon point pour lui, il ne savait pas jusqu’à quel point, mais il restait quelque chose à sauver, au moins une amitié s’il ne pouvait pas avoir plus. Elle avait ensuite rapidement enchainé que oui, elle confirmait qu’il pouvait vite être chiant… puis qu’elle aussi ne voulait pas lui dire quel serait le dessert vu qu’il ne voulait pas lui parler du plat. C’po juste, comme dirait titeuf…. Mais en fait si, ça l’était, il jouait et elle, elle en faisait de même. Il se contenta donc, de lui faire une petite moue déçue en espérant pouvoir l’amadouer un peu, mais visiblement cela ne marcha pas très bien et elle ne tarda pas enchainer sur sa vie…. Qui semblait suivre sans cours sans réelle perturbation.

« Ca semble te plaire en tout cas, c’est le principal, même si tu es rentrée dans une certaine routine ! Puis l’imagination, c’est toujours une bonne chose d’la développer !»

Il préférait donc ne pas parler de l’attentat ou de choses négatives, pas ce soir. Pas s’il voulait essayer de garder une ambiance pas trop pourrie, pour dire bonne. Par ce qu’il voulait vraiment qu’elle passe juste une excellente soirée, qu’elle oublie ses malheurs… et aussi, qu’elle voit qu’il pouvait toujours aussi être marrant, qu’avec lui elle pouvait être elle-même, rigoler, plaisanter faire la folle… Probablement plus qu’elle ne pouvait le faire avec l’espèce de truc-armoire à glace qui lui servait de mari.
Klara le sortit de ses pensées, lorsqu’elle parla de passer au plat. Il eut un petit sourire joyeux et allait réponse, mais rapidement sans qu’il ne comprenne trop comment pourquoi, elle poussa un cri et tomba sur elle maladroitement.
Visage un peu trop proche du sien. Il inspira pour ne pas faire une connerie. Neolina hurlait de la galocher, tandis que Margo lui disait de ne pas trop espérer. Merde, sérieusement, pourquoi est-ce qu’il pensait à elles, en n’étant pas franchement certain de ce qu’elles lui diraient réellement dans une telle situation.

« Tu… tu t’es pas fait mal ?» réussit-il à dire après avoir déglutit difficilement tandis que la jeune femme se mettait à avoir un véritable fou rire. « Je suppose donc que ça va … et heu…. Tu sais que plus ru rigoleras collée à moins, plus tard on mangera… par ce que dans cet état tu risques de t’étouffer et je devrais te faire du bouche à bouche... si tu tombes inanimée.»

Y’a pas un truc à becter qui trainait dans le coin là ? Histoire qu’elle manque de mourir, qu’il la sauve et qu’ils s’embrassent ! Allez du calme faux Don Juan ! On ne fait pas de conneries, même si là, il était vraiment au supplice.
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Gary Gatiss
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Gary Gatiss
Dim 2 Aoû 2020 - 0:30
- C’est vrai... L’autre bout du monde à portée de portoloin. C’est presqu’à se demander pourquoi aller se chercher des sushis au resto du coin.

Elle réalisa sur le moment, avec une certaines tristesses, que beaucoup de leurs projets de jeunesse avaient été avortés. Parmi eux, un voyage à la découverte du Japon. Un voyage sans cesse repoussé, comme beaucoup d’autres. À trois, ils avaient voulus voir le monde entier, leurs voiles poussées par l’insouciance de la jeunesse. Puis tout avait été sabordé en quelques minutes. Voilà tout gisant dans les abysses des rêves brisés. On vous disait toujours qu’on avait la vie qu’on voulait en travaillant, en se donnant les moyens. Mais la réalité était tout autre, il y avait des facteurs indépendants de nous. Alors, on devait composer avec. Est-ce que Gary en avait simplement conscience ? Il devrait être le premier à se rendre compte que malheureusement, même en insistant, il n’aurait pas ce qu’il veut. Elle ne comprenait pas ce qui derrière ses grands yeux bleus le maintenait si acharné à son égard. Elle n’était pas aveugle. C’était bien pour cela que la soirée s’annonçait étrange. Sa seule façon d’éviter que tout dérape était de rester dans une conversation amicale. Déjà, ils ne parlaient pas de la météo, ce qui était bon signe. Plutôt des conséquences des expérimentations de manucure masculine sur Klara, qui ne comprenait pas pourquoi les moldus étaient tant gênés par un homme avec du vernis à ongle.

- Je ne vois pas le souci, c’est vrai. J’ai envie de dire : si tu aimes te peindre les ongles bah pourquoi tu devrais laisser les autres dicter tes goûts ? C’est juste de vernis à ongle, c’est pas écrit «risque de pertes de tout signe de virilité dessus». Puis bon, aimer les hommes ça veut pas dire que tu es moins viril qu’un autre, ni que tu pètes des paillettes. Je le sais vu le nombre de fois où j’ai nettoyé les chiottes. Bref, tes collègues tu les emmerdes. Mais je veux bien attendre que tu aies passé ta période d’essai avant de recommencer, je veux pas te faire virer ce serait con !

Etrangement, durant leurs conversations, elle retrouvait des bouts d’autrefois. C’était aussi chaleureux que douloureux. Le même sentiment continuait alors qu’elle tentait de deviner

- Des gages ? Tu risque de venir au travail avec un maquillage de drag queen... Je pense que pour ne pas titiller la fragile masculinité de tes collègues, il serait mieux que j’attende que tu me serves... Patience, patience donc.

Puis il revinrent sur des conversations qu’elle jugea moins intéressantes. Elle ne voulait pas parler de travail, du coup elle se contenta de ne pas ajouter grand chose à part hocher la tête avec un sourire. C’était une technique qu’elle avait développé à force de trainer dans les rallyes dansants de sang-purs. On vous dit un truc, vous voulez as répondre, vous hochez la tête avec un sourire canon, et on vous fous la paix.

Puis en voulant se lever pour mettre la table, elle se pris les pieds et atterit sur Gary. le type commença à parler alors qu’elle eut un fou rire, et elle finit par reprendre son souffle.il eut ce silence d’une seconde, mais si volubile. Un seul instant où son regard a croisé celui de Gary, et elle se sentit partir au fond, son visage près du sien. Cette seconde de désir naissant, cette si courte envie de ses lèvres, qu’il fallait réprimer immédiatement. Puis la peur que cette étincelle soit comprise par l’autre, qui y verrait rien qu’un signe mensonger. Elle ne serait plus jamais à lui. ils ne vivaient pas dans les mêmes mondes, ils n’y avaient jamais vécu. C’était la raison pour laquelle il avait fait six as de taule. Elle rit pour cacher sa gêne, car Gary était quand même adorable quand il s’embrouillait.

- Rien de cassé, mais jamais je recrache un morceau de nourriture ! Plutôt mourir ! Bon aide moi un peu à me relever, comme quoi les talons c’est une invention de la magie noire... Passons à table, comme ça on pourra voir ce que chacun a préparé !

Elle leva sa baguette et la table fut dressée en quelques secondes. Evidemment un bon repas n’était jamais parfait sans un peu de vin, alors elle posa la question :

- Rouge ou blanc ? Questionna-t’elle. Lui-même devait savoir ce qui devait aller avec le plat. Je ne compte pas en abuser, et j’espère que toi non plus... Sinon on va finir morts comme des tas et la soirée est loin d’être finie ! J’espère que ce monsieur-là n’est pas contre un peu de musique et quelques pas improvisés.

Elle voulait danser. Jusqu’au bout de la nuit. Car son mari ne faisait que des danses de salons, les bases qu’on apprenait à tout fils de bonne famille. Parfois, elle voulait juste enlever ses talons et danser une dératée sans que l’on juge ça vulgaire ou inapproprié.
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Klara Anderson
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Dim 2 Aoû 2020 - 12:48
Il eut un vague petite rire à sa phrase. Et oui, c’était comme ça… mais le resto du coin ça restait quand même pratique et éviter d’attendre les horaires de portoloins… Il lui fit un nouveau sourire et ils avaient bientôt continué à parler, notamment de la manucure qu’elle lui avait fait et qui ne plaisait pas grand monde chez les Moldus ! Maintenant qu’il bossait il devait quand même faire attention ! Il était nouveau, avait un travail pour l’instant un peu précaire et était toujours en essai, il ne voulait pas trop se faire remarquer ! Ca n’était pas franchement nécessaire ! La réponse de Klara le fit doucement soupirer par ce qu’il ne savait pas vraiment lui expliquer autrement, bien sûr qu’un vernis ne veut rien dire, ce n’est pas par ce que tu vas avoir un verni un jour que tout va changer en toi par rapport à la veille… Mais les Moldus, ou du moins certains avaient quand même des idées bien arrêtées sur pas mal de choses.

- J’ai jamais dit que je me laisserai faire une autre fois ceci-dit et puis sincèrement après est-ce que tu me vois venir ici pour me faire une manucure ?

Autrement dit, quand ton mari sera de retour. Bien sûr que non, que tout ça serait fini, et c’est bien pour cela qu’il essayait d’en profiter un maximum tout en essayant de se fixer quand même certaines limites à ne pas dépasser, mais cela restait quand même assez compliqué pour lui.

- Pourquoi tu fais les ongles de ton mari ? Il se laisse faire ? Ou d’un de tes collègues masculins au travail ? J’ai un petit doute sur le fait qu’ils veuillent bien porter ça volontaire, sincèrement, sans forcément juste vouloir te faire plaisir. Et pourquoi la plupart ne le voudront pas ? Par ce que ça fait trop fille, donc ça ruine certains signes de virilité, de crédibilité. Il se tut quelques instants avant de reprendre « Le fait que j’aime les hommes, ne veut effectivement pas ça, mais dans la tête de beaucoup et comme pour beaucoup de minorités, tu es inférieur, tu vaux moins qu’un mec totalement blanc, hétéro et bien-né.»

Ils avaient bientôt changé de sujet pour parler de choses un peu plus sérieuses avant que Klara ne se lève pour mettre la table, et elle arriva par un geste malencontreux sur lui. Littéralement, il aurait à peine eu à bouger pour l’embrasser, mais sage garçon qu’il était, il ne tenta rien par ce qu’il ne voulait pas la mettre dans une possible merde. ET pourtant cette envie de le tirailler encore et toujours, différemment de celle d’Esteban, probablement un peu moins violente, récurrente mais pourtant tout aussi douloureuse. Il avait mal de contact, de ce rapprochement, de savoir que tout n’était qu’illusion, utopie, qu’il n’était plus rien – ou pas grand pour elle-, alors que lui l’aimait toujours autant. Foutu abruti. Foutu connard. Foutu destin.
Et pourtant l’espace d’un instant, l’observateur avait bien perçu quelque chose dans les prunelles de son ex. Quelque chose qui lui donna envie de tenter sa chance et il dut prendre sur lui, pour ne pas bouger l’ombre d’un cil. Elle ne serait plus à lui.
Et ça lui donnait envie d’hurler, de tout abandonner, de ne plus se battre. Pourquoi est-ce qu’il avait tenu à Azkaban pour au final avoir ce résultat ? Pourquoi est-ce qu’il avait lutté de toutes ces forces pendant ces six ans ? Pourquoi est-ce qu’il ne s’était pas laissé crevé après, en sortant ? Quelle vie est-ce qu’il allait pouvoir avoir, même avec la meilleure volonté du monde : pas le métier qu’il escomptait, il essayait ne plus trop jouer avec la magie et essayait, surtout par les temps qui courent d’éviter ce monde. Même s’il allait mieux, il n’était pas totalement crédule, la parano, les souvenirs des Détraqueurs resteraient gravés en lui, cette tristesse, cette non-joie pendant six ans. Ce froid. Le désespoir le plus complet. Le voilà le résumé, la réalité. Il était détruit et se battait pour deux rêves, deux chimères qui lui laissaient comme juste un espoir.
Il souffrait, mais il revenait à chaque fois, aussi bien pour l’un que pour l’autre, comme un putain de camé. Beaumont avait raison, il était ça, dans cette obsession permanente de ce couple passé, et il n’arrivait pas à passer à autre chose même avec la meilleure volonté du monde. Il n’arrivait pas à leur dire non. Il ne pouvait pas. Il en avait trop besoin. C’était trop viscéral. Esteban et Klara l’avaient compris et continuaient d’en jouer. Il aurait voulu les haïr, mais cela ne durait jamais assez longtemps. Il revenait toujours la queue entre les jambes.

Pourquoi se battre ? Pourquoi s’obstiner ? Il ne serait jamais réellement utile à la société comme il l’aurait voulu ; alors sa seule force il essayait de la tirer dans le fait qu’il ne voulait pas donner raison aux Supérieurs, parce qu’il était un petit con. Pour ses quelques rares vrais amis. Pour Margo. Pour Neo.

Il avait néanmoins essayer de se reprendre s’embrouillant un peu, la faisant rire.
Il fallait qu’il oublie, qu’il passe à autre chose, à une gentille nana qui était accessible (ou mec), mais son cerveau ne semblait pas vouloir, même là. Il aurait du partir pour ne pas laisser la situation risquer de dégénérer, mais il n’en avait pas courage, il n’avait pas eu assez de sa drogue.

- Ouais si tu meurs…tu ne pourras plus rien manger, des fois vaut mieux un peu cracher.

Il se leva à son tour tandis que la table se préparait à l’aide d’un coup de baguette.

- Comme tu préfères pour le vin, et promis, je sais me tenir ! J’suis pas encore alcoolo ! Et si tu veux danser, alors on dansera.

Et il la protégerait comme il lui avait promis. Comme il l’avait promis à Esteban, il ne laisserait personne leur faire du mal. Peut-être que c’était pour tenir cette promesse au final qu’il était toujours présents. Par ce qu’avec lui, elle pouvait se permettre des choses qu’elle ne pouvait pas les autres sangs-purs, par ce qu’elle ne semblait pas rire beaucoup dans la vie de tous les jours, alors qu’avec lui, elle le faisait avec tant de facilités. Alors il devait rester, pour lui apporter cette petite touche, lorsqu’elle le souhaiterait. Un jour, peut-être qu’il aurait gain de cause, ou pas.
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Gary Gatiss
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Gary Gatiss
Mar 11 Aoû 2020 - 22:00
C’était sûr, elle savait déjà que la manucure qu’elle avait fait à Gary ne laisserait personne indifférent. Cependant, elle avait quelque fois du mal avec certaines frontières, ma tradition sorcière laissait parfois des hommes avec des robes en velours garnies de broderies. À partir de là, pourquoi mettre du vernis serait un problème ? Même si elle suivait la logique de Gary, elle s’entêta avec une pointe de mauvaise foi dans son argumentaire.

- Un vrai homme viril c’est un homme qui assume tout ce qu’il est. Quoi de plus séduisant que la confiance en soi. J’ai pas eu le temps de lui demander, j’avoue c’est plutôt récent comme hobby. Le vernis c’est surtout du vernis.

Elle savait qu’en faisant un joli sourire et en titillant son esprit compétitif elle pourrait faire subir le même sort à Aly qu’à Gary. C’était bien comme ça qu’elle avait eu sa première voictime masculine. Gary ne s’en rendait pas si compte mais il suffisait de taper dans son égo pour le mener à peu près où on le voulait, et c’était la même chose pour son mari. En gros, il était logique que deux idiots de la même trempe ne se supportent pas dès le premier regard. Ils étaient déjà en compétition pour leur honneur, et elle avait l’impression qu’elle était aussi sur la liste des trophées. Idiots.

- Puis entre nous, Aly a assez d’assurance pour que personne n’ose se moquer de lui.

Et de muscles, également. Je pense que personne n’oserait fâcher une telle armoire à glaces. Cependant Klara avait envie de vérifier sa théorie, et d’ennuyer Gary.

- Bien sûr, l’important est de faire ce qu’on a envie ! Si tu n’aimes pas le vernis ça se comprend aussi !

Oui, c’était l’important, le choix, tout ça. Mais on était dans une société où ce n’était qu’une utopie, et le courage de s’assumer n’était pas sans sacrifice. Il y aurait toujours quelqu’un pour tenter de vous détruire parce que vous n’êtes pas dans le rang. Elle ne répondit rien sur la remarque de Gary, qui résonnait comme une flèche en plein sa culpabilité. Oui, elle n’avait rien à faire avec un né-moldu, un être qui n’aurait jamais l’étoffe d’un réel sorcier. La magie dégénérait à chaque génération et se trouvait entre les mains de personnes qui étaient incapables de vraiment la maitriser. Elle n’était pas désolée envers Gary. Il l’avait bien prouvé et cela lui avait couté six ans d’Azkaban. Mais c’était pas tout à fait la même chose que de se peinturer les ongles.

Puis arriva l’accident, ce cliché idiot des comédies romantiques où on tombe sur l’autre. Court moment de passion, puis de malaise. Elle essaya de se reprendre et de répondre aux blagues de Gary.

- Je veux me réincarner dans un corps avec la capacité de ne pas grossir, tu crois que c’est possible ? Comme ça je mange tous les gâteaux que je veux. Bon c’est vrai que c’est mieux de rester en vie...

C'ets pas quelque chose qui se discute vraiment... Elle essaya de se reprendre en essayant de passer à table, puis prévoir un peu la suite des festivités. Lorsque Gary accepta de danser après, elle fit un petit pas dansé suivi d’un joli sourire alors qu’elle allait attraper les boites au fumet succulent de Gary.

- À l’odeur... Je dirais vin rouge ! Je pense à un plat de viande en sauce... Je sais quoi prendre pour aller avec.

Un autre coup de baguette fit sortir une bouteille du placard qui se déposa délicatement sur la table. Un tire bouchon débouteilla le vin, qui fut servi dans les verres comme si un sommelier invisible s’était occupé de tout.

- Si Monsieur Gatiss veut bien prendre place... Son repas sera servi d’ici quelques secondes, déclara-t’elle en tirant sa chaise avec un sourire complice.

- Boeuf bourguignon ! J’en étais sûre ! Se félicita-t’elle en ouvrant le tupperware. Accompagné de purée maison et de ses pois. Merci Gary, tu es un amour d’avoir fait ça, dit-elle très spontanément. Elle regretta un peu le compliment, elle avait peur que ça porte à confusion. En plus Gary venait de l’avoir, elle était un peu trop facile à séduire à travers son estomac. Il s’agit de ce genre de personne qui vous est éternellement reconnaissante quand vous venez lui apporter à manger quelques minutes après vous avoir envoyé un «j’ai faim» par message. Dans tous les cas, elle ne cessa de le féliciter à presque chaque bouchée. Elle se contentait de quelques banalités durant le repas, sur l’actualité, la météo, ce genre de petites discussions toujours acceptables en société. Elle avait compris que parler et politique et vernis à ongles serait compliqué. Cependant, elle aborda quand même qu’elle travaillait un peu plus ses potions.

- Je profite de l’absence de mon mari pour essayer de monter mon niveau en potions, j’aspire un jour à aire des potions difficiles... Imagine si je pouvais réaliser une potion tue- loup sans danger ! Il y a peu de personnes qui la maitrise au Royaume-Uni voire en Europe. Pour ceux qui ont été mordus, c’est une vraie catastrophe. Puis j’avoue, j’aime le challenge. Mais je suppose qu’il me faudra au moins maitriser d’autres recettes avant.

Comme tous les Poufsouffles, le travail ne lui faisait pas pas peur. Recommencer sans cesse était encore plus nécessaire quand on faisait des potions. En plus, les lycans étaient dangereux pour la sécurité du secret magique à cause des dégâts qu’ils faisaient. La solution barbare serait de les éliminer, mais c’est stupide quand il existe quelque chose qui leur permettrait de surmonter le pleines lunes. Pour le moment, elle se concentrait sur un polynectar qui dure, c’était important pour la Cause et ce sera sûrement très utile pour les rafles.  Finalement, il vint l’heure de passer au dessert. Klara débarrassa la table d’un nouveau coup de baguette, et changea pour des assiette à dessert. La bouteille de vin fut rebouchée et rangée. Cependant, Klara alla chercher le dessert d’elle-même, sûrement parce qu’elle tenait à sa décoration.

- Et voilà ce que je t’ai fait ! Charlotte poire-chocolat !

Un grand sourire moqueur, elle attendait la réaction de Gary. En effet, sur le gâteau il était écrit «Best Gatass», en référence à leurs jeunes années.

- On va dire que c’est pour fêter ton nouveau travail. Et pour me soutenir un peu lors de ce long mois de convalescence d’Aly....

Elle se rendit compte que si l’idée l’avait amusée sur le coup, elle se sentait un peu gênée dans le fond, alors elle cherchait des raisons probable de justifier la dédicace.
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Klara Anderson
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Klara Anderson
Mer 12 Aoû 2020 - 21:34
Est-ce qu’ils étaient vraiment en train d’avoir cette discussion ? Visiblement oui. Il ne savait pas où cela allait les mener vu le caractère des deux, mais en tout cas une chose était sûre : ils y allaient.il soupira doucement sur cette définition de la virilité ; ouais, elle était propre à Klara il n’y avait pas à en douter. Il y a peu de personnes qui diraient ça comme ça. Pour beaucoup c’était plus être ferme, énergétique, c’est quelqu’un qui par sa personnalité, ses actions, ses loisirs montre qu’il est un homme un brai ; pas cette histoire d’assumer il ne avait trop quoi. Il soupira un peu et se passa une main dans les cheveux

«Ouais enfin trop de confiance en soi, ça pue la suffisance assez rapidement après… Et… et bien tu devrais lui demander tu verras bien ce qu’il te répond. »

Un bon gros non ou quelque chose dans ce genre-là, il l’espérait. Ce n‘était pas très gentil, mais il était prêt à prendre tout ce qui ferait des points négatifs à l’autre abruti. Non, il ne devait pas espérer ça, il voulait juste le bonheur de Klara. Il eut un petit ricanement sarcastique lorsqu’elle dit qu’Aly avait assez d’assurance pour que personne n’osait se moquer de lui, c’était plutôt à cause du gabarit plus que de l’assurance. Mais pouvait-il se permettre ce commentaire ? Probablement, le ricanement en disait déjà long en plus ! Ouais non, étrangement, elle ne parla pas qu’il était plus proche de l’armoire à glace que de l’homme.

Voilà. C’était fait. Ils passèrent de sujet à sujet jusqu’à ce qu’il y eut la « chute ». La confusion et tout le reste il fallait bien l’avouer. Beaucoup de malaise qu’il essaya de cacher comme il le pouvait. Il haussa un sourcil un peu perplexe lorsqu’elle parla de sa réincarnation. Il resta tellement perplexe qu’il ne sut quoi répondre, probablement par ce qu’il trouvait ça aussi un peu futile, mais chacun a façon de voir les choses, elle aurait pu souhaiter ne pas être une sang-pure et donc vivre sa vie comme elle l’entend par exemple, mais non, elle avait choisi la bouffe. Là encore, il avait préféré ne pas répondre, en même le malaise qu’il ressentait avait bien du mal à se dissiper même s’il faisait tout pour le cacher, la preuve, il fit mit quelques pas de danses… juste avant qu’ils se mettent à table. Elle devina rapidement e quoi il s’agissait et il lui répondit avec son plus beau sourire et en français avec un charmant accent.

« Tout à fait très chère.»

Il ne devait pas réagir à « tu es un amour ». Il ne devait pas y penser, c’était juste quelques mots, une expression comme une autre. Il ne devait surtout pas la prendre au mot. Mais les compliments qui suivirent, bien qu’ils lui firent extrêmement plaisir, continuèrent à le mettre encore plus mal à l’aise. Mais il se tut sur le sujet, bien trop heureux d’avoir un peu de son attention, par ce que bientôt ça ne pourrait plus être le cas. Bientôt, elle parla des potions, de son mari – hurgh-.

« Si tu le dis.» dit-il doucement, pas franchement convaincu de ce qu’elle disait. A l’hôpital il devait il y en avoir qui la maitrisait, ainsi que des personnes dont les études avaient été les potions, des médicomages… Des professeurs de potions, peut-être même ceux de DCFDM. Mais ce n’était pas son rayon, il n’était sûr de rien. « Mais je suppose que le Loups-Garous, ont déjà pour la plupart leur maitre potion… sinon ils feraient du dégâts à chacune pleine lune et le gouvernement ne pourrait l’accepter. Néanmoins, je te souhaite beaucoup de courage !»

Et il était totalement sincèrement. Après tout, pourquoi pas ? Si cela la rendait heureuse et bien dans sa beau c’était le plus important.

« Mais fais attention à toi, qu’il n’y ait pas de retour de flammes.»

Pas forcément au sens propre mais ce n’était pas tout le temps safe. Bientôt ils mangèrent et elle alla ensuite chercher le dessert. Il haussa un sourcil lorsqu’elle annonça ce que c’était .

«Cest…. C’est super bien réussi, tu as visiblement beaucoup progressé, mais je n’ai pas encore goûté. On est d’accord que tu n’as fais aucun test étrange et qu’il ne devrait pas il y avoir d’effet secondaire ! »

Et qu’est-ce qu’il devait penser de cette « dédicace » qu’elle essaya de justifier de manière plus ou moins efficace. Probablement moins que plus d’ailleurs. Il retint tout juste une grimace lorsqu’elle cita le nom de son mari. Il se racla un peu la gorge avant de souffler doucement

« C’est normal, j’suis aussi là pour ça !»

Il avait fini par goûter au gâteau et avait complimenté à son tour la jeune femme. Une fois le tout avalé, il se leva, la gêne était toujours bien ancrée en lui et il ne savait plus trop quoi penser de la situation. IL se racla un peu la gorge avant de continuer

« Merci de m’avoir reçu, je crois que je vais te laisser et rentrer tranquillement et te laisser un peu en paix, encore merci pour cette soirée Klara et…. Et à une autre fois.»

Peut-être, ou pas. Ce n’était même pas à bientôt.
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Dim 30 Aoû 2020 - 22:11
- J’essayerais, je suis sûre que sa réaction sera drôle, conclut Klara, amusée, pour clore le sujet du vernis à ongles pour homme. Si jamais Aly ne voulait pas, il suffirait qu’elle l’arnaque un peu. Juste pour donner un peu tort à Gary, un peu par fierté, mais aussi parce que d’une certaine manière, elle voulait lui prouver qu’il avait tort sur Aloysius. Elle désespérait entre ces deux-là, ils étaient juste jaloux l’un de l’autre, ils essayait de se tirer la couverture pour l’avoir que pour eux. Et c’était elle la couverture.
Elle ne fit pas de commentaire sur le mot «suffisance». Elle sentait ce que Gary sous-entendait, et elle préférait ne pas prendre la défense d’Aloysius pour ne pas gâcher la soirée. On lui avait toujours appris à éviter les sujets épineux tant qu’il n’était pas vraiment nécessaire de les aborder. Mais il devrait se regarder parfois dans un miroir, avec son inconscience qui tenait purement de l’orgueil. Gary avait tendance à prendre des risques inutiles, et Klara sentait que plus que l’adrénaline, c’était la sensation qu’il savait mieux faire que les autres, de prouver qu’il valait mieux qu’eux. Il avait l’esprit de compétition, et plus que tout, il adorait gagner, même si la compétition en elle-même allait le briser. Était-ce pour ça qu’il ne lâchait pas l’affaire avec elle ? Faisait-il une compétition débile parce qu’il refusait de perdre ce qu’il considérait être encore à lui ? Elle préféra ne pas tenter de répondre, cela valait mieux pour elle. Elle ne voulait pas se questionner sur leurs sentiments respectifs, ce serait trop douloureux, même si chaque minute qu’elle passait avec Gary lui confirmait que son coeur avait un peu trop d’intérêt pour elle.
Après divers évènements les voici à table. Son odorat ne l’avait pas trompé, elle avait deviné juste pour le plat ! Au milieu de leur conversation, elle revint à sa matière de prédilection : les potions. Quand il aborda la question des loup-garous, elle nia de la tête face à ses affirmations.

- Malheureusement pour eux, c’est toujours peu disponible. Ils doivent passer les pleines lunes enchainés et c’est une sacrée source de stress de savoir si la chaine va tenir face à leur rage ou non. Je pense que le gouvernement préfèrerait plutôt que les loup-garous puissent se prendre en charge que de lâcher des psychopathes à chaque pleine lune. Le lycanthropisme serait éradiqué à la longue si jamais ils pouvaient avoir du contrôle sur leurs actions. Le Tue-Loup reste une invention récente, cela ne fait qu’environ une trentaine d’années qu’un Maître des Potions a découvert cette recette. Ensuite, sa préparation est délicate... Ce qui explique que ce traitement ne soit pas démocratisé... Et je pense que certains n’ont aucune honte à le revendre très cher.

Elle n’avait pas les statistiques sur les loup-garous, peut-être se trompait-elle, mais rien que réussir cette recette réputée pour sa difficulté était une fin en soi pour Klara. Au même titre que le veritaserum ou le Felix Felicis.

- Mais oui, je ferais attention. Je sais très bien que je manipule des ingrédients instables, je prend toujours un minimum de précaution pour éviter les accidents... Et je suis assez entrainée pour ne pas faire des erreurs de débutant.

Il n’y avait pas out le monde qui était aussi stupide que toi Gary, franchement il devrait se regarder dans le miroir avant de parler de prudence. Elle finit par servir le dessert, et e des compliments de Gary.

- Comme quoi, je te le disais avant, à force d’entrainement j’arriverais à faire quelque chose de bon ! Et non, cette recette est sûr, pas d’effets secondaires... Ce qui est dommage, tu auras moins de choses à raconter, mes ratages sont plus drôles.


Elle coupa deux parts généreuses, qu’elle servit à chacun. Le gâteau était parfait, elle était heureuse de son travail. Mais avant même qu’elle ne puisse proposer un café ou un thé, Gary sembla sur le départ.

- Tu pars déjà ? Questionna-t’elle, la mine déçue. Avait-elle dit quelque chose de travers ? Elle ne comprenais pas vraiment. Je sais, je ne danse pas très bien et on est pas assez saouls pour ça, mais j’espère pas au point de te faire fuir, tenta-t’elle de le retenir par la plaisanterie

- Bon, si tu es pressé, peut-être qu’on ne dansera pas, mais je peux au moins te montrer un petit truc.. Je sais que tu aimes beaucoup les comédies musicales du West End... Et figure-toi que la cuisine n’est pas le seul domaine où j’ai progressé.

Elle alla vers la cheminée, où trainait une petite figurine de piano. Klara la saisit entre ses deux doigts, et d’un coup de baguette,dégagea un peu de place. Elle plaça la figurine au milieu de la pièce, puis d’un geste souple du poignet, invoqua un sort. La figurine grossit jusqu’à sa taille originale, celle d’un vrai instrument, tabouret inclus. Elle s’installa derrière.

- Alors... Qu’est ce que mes doigts vont faire subir à tes oreilles... Elle réfléchit quelques secondes, puis son regard croisa les pas timides de Sugar, la chatte crème.  Je sais ! s’exclama-t’elle finalement. Ses doigts souples glissèrent délicatement sur les premières notes de Memory, la chanson emblématique de Cats. Sans vraiment oser chanter à cause de la difficulté technique du morceau, elle fredonnait doucement quelques passages pour accompagner, si bas qu’on ne devait entendre que le piano. Elle connaissait pourtant les paroles par coeur, leur mélancolie semblait résonner en elle depuis la mort de Saïd. Ces temps de lumière dorée, insouciants, désormais mâtinés de chagrin. Des fantômes heureux qui dansaient autour d’elle, quand la vie était belle. La présence de Gary créait comme un écho de ce passé, désormais douloureux, inaccessible. Ses touches précises enchainaient note après note, avec un plaisir évident de maitriser la partition, mais aussi celui de libérer quelque chose à travers la musique. Ce qu’elle ne pouvait dire, elle pouvait le crypter sur son piano. Elle avait passé tant d’heure sur son instrument, invoquant la pratique, afin de libérer ses émotions quand personne n’était prêt à les écouter. Elle savait qu’elle ne retrouverait jamais son passé. Si son coeur se laissait peut-être trop aller avec Gary, une partie d’elle se rappelait qu’il n’était pas de son rang, et surtout, qu’il avait été la cause indirecte de la mort de Saïd. Même s’il n’avait pas été parfait, son mariage, son engagement envers les valeurs de ses parents l’avait protégé elle des obligations. Même s’il n’approuvait pas son mode de vie, elle était persuadée qu’il aurait été plus prompt à l’accepter que ses parents. Mais désormais, le devoir familial reposait sur ses frêles épaules. Ce n’était pas que elle, c’était un ensemble de choses, elle était un engrenage au milieu d’une société ultra millimétrée. Elle n’avait jamais eu le choix, depuis le départ...

- Voilà... Tu vois, je me suis améliorée aussi, non ? Bon je t’embêtes plus, je comprends si tu veux rentrer...

Malgré son doux sourire, elle se dit que c’état pas plus mal qu’il retourne chez lui. Ce serait gênant qu’elle se retrouve à dormir blottie contre lui comme lors de sa première visite... Surtout après leur petit accident.
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Klara Anderson
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