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What we see, in our eyes is.... - Max

 :: Londres :: Ouest de Londres :: ─ Mayfair.
Mer 11 Mar 2020 - 14:12
Mercredi 10 février 2016, dans la matinée.

Les heures passaient s’égrenant lentement. Elle aurait bien voulu aller travailler, mais en sortant elle avait une crise de panique et s’était enfermée chez elle en larmes. Son frère était mort. Les jumeaux étaient morts, ainsi que tant d’autres innocents, et dans les deux camps. Probablement même que les Supérieurs avaient perdu probablement beaucoup plus qu’eux, alors si ce n’était ni la Garde, ni les Supérieurs, qui avait pu commettre cet acte si ignoble. La question restait qui ? Elle ne savait pas et pour l’instant elle se sentait vidée de toute énergie, d’autant plus que dès qu’elle fermait les yeux, elle voyait ses corps, ces bouts de corps, celui de son frère, tous sans vie ou agonisants. Elle avait envie d’en vomir, d’hurler, mais ce n’était pas le moment de se montrer faible. La Garde avait besoin de chacun de ses membres alors elle allait devoir se reprendre, mais pas aujourd’hui. Aujourd’hui, elle devait jute penser à elle ; demain, elle irait travailler. Il le savait. Il faudrait qu’elle se force quoiqu’il en soit. Peut-être qu’elle réessayerait dans l’après-midi. En attendant elle envoya un texto à Maxence, pour le rassurer, lui disant juste qu’elle allait rester chez elle pour la matinée, au moins et qu’il pouvait passer s’l le souhaitait. A vrai dire, elle avait envie qu’il passe. Elle avait besoin de lui. Sans attendre sa réponse, elle avait commencé à faire un gâteau, puis une deuxième préparation histoire de s’occuper l’esprit, les mains. Et manger lui ferait du bien, quitte à se gaver, quitte à manger jusqu’à en exploser, jusqu’à s’en rendre malade.

Si Max arrivait, ils mangeraient à deux. Sinon, elle se ferait le tout seule, ce n’était pas réellement un souci. Vu qu’elle ne sortait plus, elle avait quitté des habits de boulot, pour mettre une petite robe jaune dans laquelle elle était tout à fait l’aise. Juste au cas où Max vienne, et puis chez elle il ne faisait pas forcément froid. Une fois les gâteaux au four, elle inspira un bon coup, elle allait se poser sur un canapé lorsque quelqu’un frappa à la porte, sans même prendre la peine d’ouvrir, elle préféra hurler.

« Rentre, c’est ouvert !»

Ca aurait pu être la police magique qui avait découvert ce qu’elle avait fait. Ca aurait pu être n’importe qui, lui voulant du bien ou du mal. Mais elle n’avait pas la tête à faire attention, elle en était certaine, c’était juste Max. Toujours sans regarder la personne qui venait d’entrer elle souffla, doucement :

« J’ai fait des gâteaux.»
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Neolina Hampton
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Neolina Hampton
Mer 11 Mar 2020 - 20:32
Les images du massacre lui restaient en tête. Maxence n’avait pas tout de suite réagi, mettant toute son énergie à retrouver Néo. C’était le premier objectif. Les autres ne comptaient pas, n’en déplaise à son âme de grand sauveur. Ce n’était qu’une fois qu’elle s’était trouvée en sécurité qu’il avait porté assistance aux soignants, retrouvant immédiatement ses réflexes de médecin soldat, agissant sans qu’on lui donne des ordres, s’incluant dans la mêlée rapidement, trouvant le référant pour ne pas aller dans le sens contraire de l’organisation, donnant tout ce qu’il pouvait pour aider jusqu’à ce qu’il croise le regard de cet homme. Il n’avait fallu qu’un instant. Un moment de freezing total avant qu’il ne détale. Tant pis pour les blessés. Tant pis pour les secouristes qu’il lâchait. Tant pis pour les autres. Il s’était enfui face au chef des Supérieurs. Sans doute ne l’avait-il même pas vu mais actuellement, il s’en foutait. Les siens étaient tous morts et il n’allait pas tarder à les enterrer. Ça n’était pas pour les rejoindre alors que leur tombe n’était même pas encore pleine.

Etait-il fier d’avoir fuit ? Sincèrement, ça n’entrait pas en ligne de compte. La suite ? Il avait rejoint l’hôpital, passant par alternance, veillant Néo autant qu’il le pouvait. Il lui avait laissé un petit mot, un petit présent, si elle ouvrait les yeux et qu’il n’était pas là. Et son âme semblait vide, plus encore, à s’imaginer la perdre elle aussi. C’était con, ils ne s’étaient pas revus depuis longtemps avant la dernière fois. Pourtant l’affection était toujours la même. La peur alors qu’il la voyait dans cet état également. Elle irait bien, il le savait pourtant. Mais c’était viscéral.

Elle avait fini par revenir à elle, par rentrer chez elle, par lui dire qu’elle passerait la journée là-bas. Besoin d’être seule ? Il l’entendait. Il avait passé quelques jours isolé, à comater sous un plaid. Le lendemain aurait lieu l’enterrement. S’il avait la mort dans l’âme, ce n’était rien si un nom de plus s’était ajouté à la liste déjà bien trop longue. Il savait ce qu’elle vivait. Ou du moins il pouvait l’imaginer, car il était passé par là, parce qu’il y était encore. Parce qu’il se battait tous les jours pour vivre et ne pas se laisser couler dans un deuil stérile. Parce qu’on gère tous comme on peut et qu’il n’était toujours pas sûr de pouvoir.

Et c’était bien parce qu’il la connaissait qu’il avait saisi le message. Alors, un peu plus d’une heure plus tard, il était arrivé devant chez elle. Quelques coups. Oui, il était toujours nerveux, il n’avait pas cessé de l’être depuis l’attentat. Mais si personne ne l’avait cueilli à l’hôpital, c’était qu’il devait respirer profondément et cesser de penser que quelqu’un marchait dans ses pas. Il n’y avait rien d’autre que son ombre, là, derrière.

« Rentre, c’est ouvert !»

Il était entré, la découvrant affalée dans le canapé. Ce qu’il comprenait tout à fait. La robe un peu moins. Il aurait sans doute pris l’option jogging et t-shirt à sa place. Ce qu’il avait fait quelques semaines plus tôt d’ailleurs. Mais elle ? Belle en toute occasion. Belle sans en avoir l’air, belle sans même s’en rendre compte. Pensée débile. D’autant que la réalité, c’était surtout qu’il brûlait de douleur de la voir ainsi, le regard dans le vide, épuisée, vidée, bercée de tristesse.

« J’ai fait des gâteaux.»

Un demi-sourire triste. Il ne comprendrait sans doute jamais cette habitude étrange. Cette façon de se réconforter.
La porte s’était refermée dans son dos. Il l’aurait bien laissée comme ça, mais Maxence avait préféré s’assurer qu’elle était bien fermée. Lui n’était pas encore assez assommé pour oublier le risque qu’ils courraient tous à tout moment. Surtout après cette attaque.

« Ça sent bon. »

Un coup d’œil, le four était vide, elle n’y avait rien laissé.
Alors il s’était glissé jusqu’à elle, déposant une bouteille d’alcool sur la table basse. Ça n’était sans doute pas aussi bien que du sucre hein, mais ça faisait le taf aussi côté réconfort. Ou pas. A vrai dire, il n’en savait rien. Il ne savait pas ce qu’il aurait aimé qu’on fasse pour lui. Il ne savait pas ce qu’il aimerait qu’on fasse, encore à l’heure actuelle. Pour l’instant, elle était encore dans le choc, et son état d’hébétude semblait le prouver. Il ne saurait pas dire ce dont il avait eu besoin à ce moment-là. Il avait avancé, sans comprendre.

Doucement, il s’était assis à ses côtés sur le sofa, posant une main réconfortante sur son genou.

« Ils étaient bons tes gâteaux. »

Est-ce que c’est vraiment ce qu’on dit à quelqu’un qui a perdu un proche dans des circonstances si dramatiques. Merde, hein. Lui, il avait eu le droit à des menaces de mort. Disons qu’on ferait sans doute difficilement pire.

« Comment tu te sens ? »
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Maxence Lukas Wargrave
Pléïotrope
Maxence Lukas Wargrave
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Maxence Lukas Wargrave
Jeu 12 Mar 2020 - 10:35
Elle devait essayer de se raisonner, de retrouver un fil de pensé un peu plus cohérent, elle le savait bien, mais c'était presque plus fort qu'elle, elle n'y arrivait pas. Comme si quelque chose clochait, comme si quelque chose était brisé. Le choc, probablement. C'était normal, lui avait-on dit. Normal, son cul, oui ! Elle ne pouvait pas se laisser aller comme ça. Elle n'était pas comme ça. Elle aurait voulu se montrer forte. Elle aurait voulu pouvoir faire comme si rien n'avait eu lieu, pour montrer aux personnes qui avaient fait cet attentat qu'on ne la laissait pas s’abattre comme ça. Elle l'aurait voulu, mais de toute évidence ce n'était pas le cas, elle avait l'impression d'être comme un château de carte qui pouvait s’ébranler au moindre mouvement de vent, et cette sensation était des plus désagréable pour elle. Elle avait l'impression de ne plus trop savoir comme réagir, ou même ce qu'elle faisait exactement, comme si le mode automatique était enclenché, mais qu'il y avait quelques erreurs là-dedans .Elle eut un vague sourire lorsqu'il lui dit que ça sentait bon.

 « Et je n'ai rien mis que les ingrédients normaux... Rien de bien magique.» répliqua-t-elle doucement

Bientôt, il était apparu dans son champs de vision avec la bouteille d'alcool sur la table. Elle aurait probablement dû le remercier, mais elle s'était contenté de la regarder la bouteille sans arriver à dire un mot. Alors que ce n'était quand même pas si compliqué que ça d'articuler deux syllabes, n'est-ce pas ? Néanmoins, il arriva à lui soutirer un autre sourire lorsqu'il posa sa main sur son genou. Et si elle ne répliqua rien pour les gâteaux, elle planta son regard dans celui de son ex lorsqu'elle lui demanda comment est-ce qu'elle se sentait. Qu'est-ce qu'elle pouvait bien répondre, elle ne le savait pas exactement, elle n'arrivait pas à mettre un réel doigt sur l'émotion exacte qu'il y avait-là. Temps de silence. Temps de réflexion.

 « Bizarre. Je crois que ça serait le terme le plus approprié.» arriva-t-elle enfin à dire avant de s'installer plus confortablement sur le canapé, tête contre l'épaule du garçon. Elle ferma les yeux pendant quelques dizaines de secondes, avant de soupirer doucement, et de reprendre la parole tout en le regardant, tout en prenant sa grande main dans la sienne, s'amusant plus ou moins consciemment avec ses doigts.  « Merci d'être venu... à chaque fois, Max.»

Mais cela ne suffisait probablement pas. Ce n'était pas un merci qui suffirait d'être là lorsqu'elle avait besoin de lui, sauf qu'elle n'avait pas d'autres mots à ce moment précis. Elle probablement qu'elle devait abandonner l'idée de s'expliquer sur ce qu'elle pouvait ressentir, de cette gratitude qu'elle avait. Nouvelle inspiration.

 « Et toi, comment est-ce que tu sens ; Max ?»

Par ce que même s'il n'avait pas vécu l'explosion en elle-même, il avait probablement vu assez de morts et bouts humains, tout comme elle. Elle ouvrit la bouche avant de la refermer, cherchant à formuler plus correctement sa prochaine question.

 « Pourquoi est-ce que tu es venu ? Ca aurait pu être tellement dangereux pour toi.» Elle lui caressa doucement la joue avec un de ses doigts.  « Je n'aurais pas voulu qu'il t'arrive quelque chose par ma faute.»


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Neolina Hampton
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Neolina Hampton
Sam 14 Mar 2020 - 16:33
« Et je n'ai rien mis que les ingrédients normaux... Rien de bien magique.»

Un petit sourire. C’était sans doute mieux non ? Après tout, il n’en savait rien, il n’y connaissait rien en recettes magiques. Un souci de né moldu, ça ; même s’il pensait connaître parfaitement cet univers qui l’avait fasciné, il se retrouvait sans cesse face à des choses qui lui échappaient. Comme en cet instant. Non pas que l’univers magique y soit pour quelque chose en soit. Mais s’il était démuni face à sa propre douleur, il n’y avait aucune commune mesure avec cette sensation d’impuissance totale concernant sa souffrance à elle. Elle restait là, le regard dans le vide et il ne savait pas comment faire pour l’aider à aller mieux. A vrai dire, il n’y avait sans doute rien à faire. Elle était seule face à sa douleur, seule face au choc de voir la guerre s’engouffrer dans sa vie et il n’y pouvait rien.

Pourtant, il lui avait arraché un sourire en s’asseyant à ses côtés, une main sur son genou, présence réconfortante. Soutien. C’était le mieux qu’il puisse faire à l’instant.

« Bizarre. Je crois que ça serait le terme le plus approprié.»
« Ouais... »

Difficile d’intégrer tout ça, de se rendre compte de ce qu’elle avait vécu, de ce qu’elle avait perdu. Maxence s’était décalé, lui permettant de se positionner au mieux contre lui. Qu’y avait-il réellement à dire ? Est-ce qu’il saurait exprimer ce qu’il avait pu ressentir ? Ce qu’il ressentait actuellement ? Dur à dire.

« Il n’y a pas vraiment de bonne manière de se sentir de toute façon. »

On a parfois tendance à chercher à savoir comment on devrait se sentir, comment le sont les autres. Alors qu’au fond, on s’en fout. Chacun fait comme il le peut, il n’y a pas de bonne façon de prendre un choc de ce genre là. Et c’est un type qui est allé au front qui le pense.
Il y avait eu un instant de silence durant lequel la jeune femme avait pris sa main, jouant sans, sans doute, trop y prêter attention avec ses doigts. Ça aurait sans doute dû être étrange. Un contact oublié depuis leurs débuts. Mais ça ne l’était pas. Ils étaient sans doute trop préoccupés pour que ce le soit. Trop blessés, trop inquiets, trop épuisés. Alors il n’y avait là que la douceur du réconfort.

L’assurance qu’elle était là, ce soir, avec lui.
Que demain, il n’y aurait pas de caveau à son nom devant lequel il ne pourrait que pleurer ou se taire.

« Merci d'être venu... à chaque fois, Max.»

Un regard. Que devait-il décrypter dans ce visage ? Ce remerciement était plus profond que ça, il le savait. Mais il n’y avait rien là d’étonnant. Il agissait comme il le devait, comme il le souhaitait. Pas toujours intelligemment, Maxence le savait parfaitement. Mais voilà, comment aurait-il pu simplement rester sur le carreau avec ce qu’il avait appris ? Comment aurait-il pu rester loin quand elle aurait pu faire partie des victimes.

« Et toi, comment est-ce que tu sens ; Max ?»
« Comme un ancien soldat que la guerre a rattrapé je suppose. Et comme un fils qui va enterrer ses parents le lendemain. »

Mal, donc.

Ces images en avaient réveillées d’autres en lui. Des souvenirs qui le hantaient depuis bien longtemps maintenant. Ils n’étaient pas nouveaux et se contentaient d’être là, comme des vieux ennemis. Blessants, oppressants.

« Pourquoi est-ce que tu es venu ? Ca aurait pu être tellement dangereux pour toi.»

Bonne question. Pourquoi avoir pris ce risque ? Sans doute pour sentir ses doigts sur sa joue actuellement. Pour s’assurer qu’elle était en vie, tout bêtement. Parce qu’il avait trop perdu et que si elle n’était plus là, alors… ouais, c’est con. Il le sait.

« Je n'aurais pas voulu qu'il t'arrive quelque chose par ma faute.»

Demi-sourire. Son pouce qui joue sur le dos de sa main. Petit soupire.

« J’ai jamais dit que c’était intelligent hein. »

Le sourire était plus franc cette fois-ci, pâle et plein d’autodérision.

« J’ai eu peur de plus te voir. »

Intelligent ou non, c’était comme ça. Dangereux ou non, il n’aurait pu s’empêcher d’être sur place. Maxence aurait pu se la jouer grande âme en prétendant qu’il avait été là pour les blessés. Mais c’était faux. Il y avait été pour elle, uniquement, totalement, bêtement. Oui, il aurait pu être capturé. Oui, il aurait pu être tué. Oui, il aurait pu se retrouver devant les Supérieurs, interrogé, torturé sans doute, mis en avant pour débusquer Logan. Bizarrement, ça n’avait plus la moindre importance à cet instant-là. Leur relation avait toujours été particulière et importante. Qu’importe ce qui les avait éloignés. Qu’importe qui ils étaient l’un pour l’autre actuellement, il y aurait toujours un attachement immense entre eux.
D’un geste doux de sa main libre, il avait éloigné un cheveu venu se coincer dans ses cils.
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Maxence Lukas Wargrave
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Maxence Lukas Wargrave
Dim 15 Mar 2020 - 20:56
Comment est-ce qu’elle allait ? Elle ne savait pas vraiment le définir, alors elle essaya de dire le mot  qui pouvait le mieux convenir à la situation.

« Il n’y a pas vraiment de bonne manière de se sentir de toute façon. »
« Certes… mais, outre la tristesse et l’indignation, l’incompréhension de ce qui s’est fait, il y a autre chose,  qui n’est pas forcément définissable. C’est étrange.» Elle se tut quelques instants avant de souffler, plus doucement « Je me pensais forte, réellement. Après m’être … disons battue un bon moment contre pas mal de choses et de préjugés. En sachant mon.. activité « parallèle », je pensais m’être préparée à pas mal de choses…. Mais il faut croire que je me surestimais…»

Elle soupira. Elle n’aimait pas se montrer vulnérable ou faible ou ce genre de choses. Elle détestait même ça, il faut bien l’avouer. Elle se passa une main sur sa nuque cherchant ce qu’elle pouvait dire…  Elle e contenta finalement de le remercier d’être là à chaque fois, quoi qu’il arrive, par ce que c’était important qu’il le sache. C’était important de le dire, de le notifier, même s’il devait déjà le savoir. Ceci dit, il était temps qu’elle prenne à son tour de ses nouvelles.

« Comme un ancien soldat que la guerre a rattrapé je suppose. Et comme un fils qui va enterrer ses parents le lendemain. »
« Je suis désolée. Sincèrement, Max. Si tu veux que je t’accompagne, je pense que je pourrai me le permettre. Son enterrement n’est pas encore… Je ne pense pas que le Ministère m’en voudra si je suis absente encore une journée ou deux.»

Par ce que même si elle allait mal, il était normal qu’elle l’accompagne, c’était la moindre des choses à faire ! Elle inspira de nouveau avant de lui poser une nouvelle question cette fois sr pourquoi est-ce qu’il était venu la chercher au Ministère en prenant autant de risques. Et s’il lui était arrivé quelque chose ?

« J’ai jamais dit que c’était intelligent hein. »
« Encore heureux Monsieur Wargrave, sinon je crois que j’aurais du rire avec sarcasme.»
« J’ai eu peur de plus te voir. »

Oh. Oh. Oh. Voilà le seul « mot » qui résonnait actuellement dans sa tête, mais il aurait été faux de ne pas dire qu’elle ne comprenait pas ce sentiment, par ce qu’un monde sans Maxence n’aurait pas été la même chose. Elle soupira doucement avant de secouer un peu la tête cherchant toujours ce qu’elle pourrait dire, ne sachant pas trop si elle allait encore oser le regarder dans les yeux, ou pas. Est-ce que c’était un aveu, des sentiments ? Ou autre chose ? Elle ne savait pas trop comment le prendre ; tout comme elle ne voulait pas profiter de leur tristesse respective pour lui faire miroiter quelque chose qui n’aurait peut-être pas  lieu. Ou peut-être que si. Elle aimait pouvoir être un électron libre ; elle aimait ça mais… mais elle avait eu cette réelle et singulière attirance sur le beau brun. Se mordillant doucement la lèvre, elle finit par répondre

« Je ne veux pas que tu risques ta vie pour moi, Max. Déjà par ce que je cours moins de risques que toi, et par ce que tu as raison, une vie sans toi ça ne devrait pas exister. J’ai mon don pour me protéger et je ne suis pas recherchée. Si jamais il se repasse quelque chose, sauf si je me fais, admettons capturer, promets-moi que tu ne jetteras pas dans la gueule du loup.»

Cette fois, elle le regarda dans les yeux, sachant pertinemment que de toute manière ça serait probablement une promesse faite dans l’air mais bon, ça serait toujours mieux que rien. Mais elle avait besoin d’être rassurée, au moins sur ces points-là.
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Neolina Hampton
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Neolina Hampton
Dim 15 Mar 2020 - 22:30
« Il n’y a pas vraiment de bonne manière de se sentir de toute façon. »
« Certes… mais, outre la tristesse et l’indignation, l’incompréhension de ce qui s’est fait, il y a autre chose,  qui n’est pas forcément définissable. C’est étrange.»

Ça l’est. C’est le choc. Sans doute. A vrai dire, cet état de sidération, il l’avait bien connu, il revenait régulièrement dans sa vie, comme une présence familière à présent. Le cerveau qui bloque, qui refuse d’accepter de telles horreurs, qui fait ce qu’il peut pour que nous, on puisse avancer malgré tout. Malgré l’épuisement, la rage, l’hébétude, la terreur, le vide. Il fait ce qu’il peut. Ça n’a pas de sens mais il essaye.

« Je me pensais forte, réellement. Après m’être … disons battue un bon moment contre pas mal de choses et de préjugés. En sachant mon.. activité « parallèle », je pensais m’être préparée à pas mal de choses…. Mais il faut croire que je me surestimais…»

Il avait hoché doucement de la tête. Il comprenait ce qu’elle voulait dire car il s’agissait de son  ressenti également.
« Ouais, c’est un peu mon impression aussi. C’est pas la première fois pourtant mais…. J’sais pas, je me pensais plus fort que ça. Au final je me suis terré sur le canapé d’une amie pendant des semaines. J’aurais aimé valoir mieux que ça. »

Oui, il s’en voulait un peu. De n’être qu’un homme, de ne pas être celui qu’il aurait aimé être, de ne pas être capable de rester indéfiniment debout, de tout encaisser sans sourciller, de se tenir fort et droit malgré la tempête. De s’être laissé submerger un temps par sa peine.

« Bref, je comprends… »

La sensation de se décevoir. De se penser plus fort face aux situations de crises. Et pourtant, il en avait vécu des crises. Il avait été au front et ce, même lorsque ça n’était pas volontaire. Il avait été le repère de centaines de gosses en mal de repères et de protection. Pourtant il se sentait épuisé. Et ce même s’il aurait aimé être une bouée pour son ex. Son amie.

« Comme un ancien soldat que la guerre a rattrapé je suppose. Et comme un fils qui va enterrer ses parents le lendemain. »
« Je suis désolée. Sincèrement, Max. Si tu veux que je t’accompagne, je pense que je pourrai me le permettre. Son enterrement n’est pas encore… Je ne pense pas que le Ministère m’en voudra si je suis absente encore une journée ou deux.»

Un demi sourire et il avait baissé le regard une seconde, posant une main sur son épaule dans un geste de remerciement.

« Merci mais non. J’ai besoin de faire ça seul. »

Parce qu’il l’était. Mais surtout parce qu’il serait très exactement là où il devrait être. Là où on s’attendrait qu’il soit. Et qu’il n’avait pas envie qu’elle soit là si quoi que ce soit tournait mal. Et parce qu’il ne voulait pas qu’ils l’associent trop à lui. Pas de manière aussi proche. Car oui, ils étaient proches, c’était indéniable. Et parce qu’il refusait qu’elle prenne ces risques-là. C’était sa bataille. Celle-là du moins.

« J’ai jamais dit que c’était intelligent hein. »
« Encore heureux Monsieur Wargrave, sinon je crois que j’aurais du rire avec sarcasme.»

Petit rire.

« Tu peux le faire quand même je pense. J’le mérite. »

Je m’en remets à ton jugement.

« J’ai eu peur de plus te voir. »

Il l’avait vu, ce trouble, mais sans réellement l’associer à quoi que ce soit. Si Néo avait besoin de se raccrocher à tout ce qu’elle pouvait pour s’éloigner de sa peine, ça n’était pas son cas. Plus maintenant. Il essayait juste de l’accepter et de faire avec. Donc Maxence était bien loin de se poser des questions sur leur relation actuelle et passée. Elle était ce qu’elle était. Il n’attendait rien. Bien sûr, son attachement et son attirance envers elle étaient parfaitement sincères et il ne s’en cachait pas. Mais il n’avait rien derrière la tête, c’était si bête que ça.

« Je ne veux pas que tu risques ta vie pour moi, Max. Déjà par ce que je cours moins de risques que toi, et par ce que tu as raison, une vie sans toi ça ne devrait pas exister. J’ai mon don pour me protéger et je ne suis pas recherchée. Si jamais il se repasse quelque chose, sauf si je me fais, admettons capturer, promets-moi que tu ne jetteras pas dans la gueule du loup.»

Une vie sans toi, ça ne devrait pas exister. Non, ça ne lui avait pas échappé.
Un petit sourire.

« Je note. Interdiction de jouer au super héro hors cas d’enlèvement. Les closes sont précises. Tu veux rajouter d’autres petites lignes ou je signe maintenant ? »

Un nouveau sourire et il avait rajusté sa position.

« T’aurais pu être blessée, qu’importe ton donc, qu’importe ta force et qu’importe qui tu es. C’était aveugle comme attaque et… »

Et quoi ? A vrai dire il n’en savait trop rien. Comme si c’était juste trop dur pour qu’il arrive à formuler les choses concrètement.  
Un monde sans toi n’aurait pas eu de sens. Pas après tout ce qu’il venait de perdre.

« Tu es forte. A vrai dire tu m’as toujours impressionnée. Mais là… là tu as affronté quelque chose qui te dépasse. Qui était injuste, brutal et… t’as vu des choses auxquelles tu n’étais pas préparée. Sur ton lieu de travail, ton quotidien. Et t’y as perdu ton frère. Et ça, ça ne devrait arriver à personne. Certainement pas dans ces conditions. Je sais que tu voudrais faire plus et ne pas ressentir ça… mais c’est là et c’est comme ça. Et t’as le droit de baisser ta garde quelques instants. On ne peut pas être forts tout le temps et en toutes circonstances. »

Inspiration, expiration. Son pouce caressait son épaule sans  qu’il n’y prête attention.

« Accorde-toi rien qu’une journée. Plus si tu en as besoin. Ignorer ce dont tu as besoin, c’est pas une preuve de force. »
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Maxence Lukas Wargrave
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Maxence Lukas Wargrave
Dim 22 Mar 2020 - 20:47
Elle essayait de lui expliquer sa vision des choses mais c’était compliqué quand elle-même n’arrivait pas à mettre une réelle émotion, et un réel ressenti sur tout ce qui se passait, sur tout ce qu’elle avait en tête. Et c’était probablement sans compter qu’elle était un peu déçue d’elle-même, de ne pas être aussi forte qu’elle le pensait, de craquer après une telle épreuve à un moment où on avait potentiellement besoin d’elle.

« Ouais, c’est un peu mon impression aussi. C’est pas la première fois pourtant mais…. J’sais pas, je me pensais plus fort que ça. Au final je me suis terré sur le canapé d’une amie pendant des semaines. J’aurais aimé valoir mieux que ça. »
« On est qu’humains et visiblement d’une banalité affligeante !» tenta-t-elle de plaisanter, même si elle était probablement actuellement un peu sérieuse.

Et une fois parlé d’elle, elle avait essayé d’en savoir un peu plus sur l’état de son ami, avant de vouloir l’accompagner dans l’épreuve que lui-même traversait. C’était fait pour ça les amis après tout ! Il eut un vague sourire avant de lui répondre

« Merci mais non. J’ai besoin de faire ça seul. »
« Comme tu veux, si tu changes d’avis, de toute façon tu sais où me trouver. Avec de la poudre de cheminette, ou un portoloin, je pourrai être là rapidement, je pense.»

Il ne le ferait pas, elle en était consciente, mais au moins c’était dit, on ne sait jamais ce qui pouvait arriver, ou passer par la tête de son ex. Elle soupira doucement, mais ils continuèrent de papoter, ils tentèrent de continuer de plaisanter. Elle se contenta d’hausser un peu les épaules… avant de passer à quelque chose de plus sérieux, de plus personnel aussi d’un côté. Probablement quelque chose de troublant également, quelque chose qui lui faisait poser trop de questions… mais quelque chose qui lui faisant penser à autre chose. Il fallait qu’elle dise quelque chose, mais quoi ? Elle ne voulait pas qu’il joue avec sa vie pour elle.

« Je note. Interdiction de jouer au super héro hors cas d’enlèvement. Les closes sont précises. Tu veux rajouter d’autres petites lignes ou je signe maintenant? » Elle eut un sourire amusée et fit signe de réfléchir tandis que lui souriait. « T’aurais pu être blessée, qu’importe ton donc, qu’importe ta force et qu’importe qui tu es. C’était aveugle comme attaque et… »
« .. Et, j’aurais été prise en charge par les secouristes, le personnel médical ou autres… Probablement.» souffla-t-elle doucement, tandis que lui continuait de parler, pour ne pas dire complétait sa phrase.
« Tu es forte. A vrai dire tu m’as toujours impressionnée. Mais là… là tu as affronté quelque chose qui te dépasse. Qui était injuste, brutal et… t’as vu des choses auxquelles tu n’étais pas préparée. Sur ton lieu de travail, ton quotidien. Et t’y as perdu ton frère. Et ça, ça ne devrait arriver à personne. Certainement pas dans ces conditions. Je sais que tu voudrais faire plus et ne pas ressentir ça… mais c’est là et c’est comme ça. Et t’as le droit de baisser ta garde quelques instants. On ne peut pas être forts tout le temps et en toutes circonstances. »

Il avait raison, elle le savait pertinemment. C’était injuste, violent, c’était la perte d’un être cher et de repères, c’était des souvenirs traumatisants. C’était beaucoup de chose, mais elle n’arrivait pas à considérait ça comme normal, elle avait du mal avec son envie de ne rien faire, d’abandonner un peu le boulot, le reste et de juste penser  à elle. Et elle était troublée, par ces paroles, il est vrai ; mais probablement surtout par ce petit geste sur son épaule. Elle déglutit avec difficulté toujours sans trop savoir quoi dire. Par Merlin, habituellement, elle était quand même beaucoup plus éloquente !

« Accorde-toi rien qu’une journée. Plus si tu en as besoin. Ignorer ce dont tu as besoin, c’est pas une preuve de force. »
« Oui, je sais… mais ça va être le bordel là-bas ; ils auront peut-être besoin de bras, ou je ne sais pas quoi … enfin, j’en sais rien. Je culpabilise juste de ne pas arriver à y aller, même si c’est compréhensible, même si ce n’est pas si dramatique que ça !» Elle soupira doucement, avant de poser la tête contre son épaule, essayant de s’installer un peu mieux. « Pour le reste, je ne sais pas quoi te dire. Je ne sais même pas de quoi on pourrait parler, je … je n’arrive pas à me concentrer ou autres. Et puis, je crois que je n’ai pas grand-chose à dire d’intéressant par ailleurs.. Tu veux à boire ?»

Ouais, c’est un changement de sujet brutal. Et puis, comme elle l’avait dit elle ne savait pas quoi dire et n’avait pas forcément très envie de parler qui plus est.
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Neolina Hampton
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Neolina Hampton
Dim 22 Mar 2020 - 22:04
« Ouais, c’est un peu mon impression aussi. C’est pas la première fois pourtant mais…. J’sais pas, je me pensais plus fort que ça. Au final je me suis terré sur le canapé d’une amie pendant des semaines. J’aurais aimé valoir mieux que ça. »
« On est qu’humains et visiblement d’une banalité affligeante !»
Un petit rire réellement amusé l’avait traversé, comme un sursaut de joie.
« Ouais… c’est ça finalement. »

Rien que des humains, avec leurs réactions parfois tordues, qui faisaient avec ce qu’ils avaient. Qui prenaient les décisions qui s’imposaient et celles dont il ne savait finalement que faire. Finalement, Maxence n’était pas réellement capable d’exprimer mieux que Néolina ses propres émotions actuelles. C’était un bordel sans précédent dans son crâne et s’il aurait aimé être sans failles, il était loin de l’être. Mais déjà le lendemain, il devrait se tenir droit et affronter le regard de sa famille, de ceux qui ne comprendraient pas, ceux qui soupçonneraient sans savoir, ceux qui iraient jaser. Il devrait tout encaisser. Et il devrait s’attendre à y croiser les meurtriers des siens. Alors non, Néo ne viendrait pas. Toute la souffrance du monde ne lui suffirait pas pour qu’il souhaite qu’elle soit à ses côtés ce jour-là. Il affronterait la journée seul, droit, et il s’attendrait à devoir livrer bataille. Mais il n’en dirait rien.

« Comme tu veux, si tu changes d’avis, de toute façon tu sais où me trouver. Avec de la poudre de cheminette, ou un portoloin, je pourrai être là rapidement, je pense.»
« J’en doute pas une minute. »

Un petit sourire s’était dessiné sur ses lèvres. Bien sûr, elle débarquerait au moindre appel de sa part.

« Cela dit, c’est peut être un bon moyen de te forcer à prendre du repos. »

Si elle devait attendre son appel, sans doute par patronus sans le mettre en danger, elle serait forcée de rester chez elle pour se poser un peu non ? Quoi ? C’est du chantage affectif ? Ok, bon, il n’était pas tout à fait sérieux de toute façon. Mais sa volonté de la rassurer sur le fait qu’il était normal pour elle de souffler un peu, l’était, elle. C’était ce qu’il avait tenté de lui expliquer, au plus simplement et honnêtement qu’il soit.

« .. Et, j’aurais été prise en charge par les secouristes, le personnel médical ou autres… Probablement.»

Il ne s’était pas arrêté dessus. Bien sûr, elle avait raison, c’était certain. Elle aurait été prise en charge, comme elle l’avait été, à vrai dire. Mais lors d’une catastrophe de ce genre là, on a besoin du maximum de bras possible pour laisser côté un minimum de personnes et apporter un soin adapté et rapide au plus grand nombre. Il s’était simplement assuré qu’elle fasse partie de ceux qui passeraient en priorité, et non pas des laissés pour compte. Au cas où. Car justement, la pire des options… ça aurait été ce « probablement ». Ils en avaient tous deux conscience et ce petit sourire qu’il avait eu prouvait bien qu’il était d’accord avec elle… mais qu’il referait sans doute exactement la même chose si ça venait à se reproduire. Alors il avait continué, terminant d’expliciter son idée.

« Accorde-toi rien qu’une journée. Plus si tu en as besoin. Ignorer ce dont tu as besoin, c’est pas une preuve de force. »
« Oui, je sais… mais ça va être le bordel là-bas ; ils auront peut-être besoin de bras, ou je ne sais pas quoi … enfin, j’en sais rien. Je culpabilise juste de ne pas arriver à y aller, même si c’est compréhensible, même si ce n’est pas si dramatique que ça !»

Un petit sourire alors qu’elle se débattait évidemment avec toutes les culpabilités habituelles de ce type de cas.

« T’es pas irremplaçable. Ils peuvent se passer de toi une journée. Ça choquera personne.»

Elle s’était replacée, se posant un peu mieux contre son épaule.

« Pour le reste, je ne sais pas quoi te dire. Je ne sais même pas de quoi on pourrait parler, je … je n’arrive pas à me concentrer ou autres. Et puis, je crois que je n’ai pas grand-chose à dire d’intéressant par ailleurs.. Tu veux à boire ?»

Ça, ça veut dire on arrête de parler. Ou en tout cas, de ça.

« On n’est pas forcés d’en parler t’en fais pas. »

Son visage posé contre ses cheveux quelques secondes.

« Allez. T’as des verres quelque part ? »

Question rhétorique pour lui demander s’il pouvait – et où il pouvait – chercher dans sa cuisine. Ou simplement attraper la bouteille devant eux pour la boire ainsi, comme s’ils avaient à nouveau seize ans. En cet instant, il avait parfois l’impression que c’était le cas.

« Elles ont fini par l’ouvrir d’ailleurs la bouteille ? »

Changement de sujet complet. Retour en fin d’adolescence. Une bouteille renversée alors qu’ils étaient ensemble et faisaient ce qu’ils n’étaient certainement pas censés faire dans la maison. Une bêtise lors de laquelle ils avaient renversé un alcool particulièrement âgé et cher, l’ayant remplacé au mieux par une version bon marché, mélangée avec d’autres ingrédients pour créer l’illusion.
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Maxence Lukas Wargrave
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Maxence Lukas Wargrave
Dim 29 Mar 2020 - 19:00
Elle eut un vague petit rire lorsqu'elle vit qu'il était amusé par sa remarque, comme quoi, visiblement, elle disposait toujours d'un vague sens de l'humour, n'est-ce pas ? C'était toujours mieux que rien, probablement. Mais très vite le sérieux avait repris son droit, en effet, elle lui avait proposé de l'accompagner aux Etats-Unis pour l'enterrement de sa famille mais il ne semblait pas vouloir de sa présence par ce qu'il avait besoin d'être seul. Est-ce qu'elle comprenait cette décision ? Pas vraiment, mais elle la respectait, elle préféra donc juste lui signifier qu'en cas de besoin elle pourrait être rapidement là-bas, c'était probablement le plus important : qu'il être changer d'avis s'il le voulait et qu'elle ramène ses fesses là-bas.

« J’en doute pas une minute. Cela dit, c’est peut être un bon moyen de te forcer à prendre du repos.»

Elle haussa un sourcil perplexe avant qu'un fin sourire ne vienne s'afficher sur ses lèvres. Est-ce qu'elle le connaissait si mal que ça pour croire que ça serait un frein pour qu'elle aille travailler ? Elle laissa passer quelques instants, le visage pour l'instant plus amusé qu'autre chose sur la situation actuelle.

 «Ou je peux aussi aller travailler et prétexter que je ne me sens pas très bien... en cours de la journée si la situation venait à faire que tu me contactes, avec le décalage horaire et tout ça, si ça se trouve... je serai presque sortie du boulot le temps que tu viennes me sonner ! Raté, tu vois ton essai d'isolement. »

Petit sourire presque victorieux. Oh non, elle n'allait pas se laisser avoir par cette petite bouille d'ange, absolument pas ! Déjà par ce qu'elle n'aimait pas qu'on lui dise des règles sur son comportement, ses limites, elle les connaissait, du moins, elle croyait les connaître mais ces petits plans « diaboliques » ne fonctionneraient pas, du moins pas celui-là ! Qu'il en essaye d'autres pour voir ! Cela pouvait se révéler aussi instructif qu'amusant !
Néanmoins, elle essaya quand même lui faire promettre qu'à l'avenir il ne vienne plus la secourir, comme ça, en prenant autant de risques, surtout que-là au Ministère, il y avait tous les soins/secours nécessaires. Et concernant son travail là-bas...

« T’es pas irremplaçable. Ils peuvent se passer de toi une journée. Ça choquera personne.»
 « T'es pas cool, là, max ! Laisse-moi croire que je suis irremplaçable, c'est une sensation super sympa.»

Mais maintenant que tout cela était dit, elle ne savait plus trop quoi dire, elle n'avait aucune idée du sujet de conversation, quelque chose qui pourrait être intéressant, ou un truc comme ça.


« On n’est pas forcés d’en parler t’en fais pas. »
Humhum  

Ce qui voulait rien dire, je te l'accorde, mais elle n'avait aucun autre idée en stock. C'était assez vague pour tout et rien, chacun pouvait avoir son interprétation et c'était justement ça qu'elle  voulait !

« Allez. T’as des verres quelque part ? »
 «Non, comme je vis seule, je bois tout au goulot, et quand je reçois et bien on partage nos microbes. » répondit-elle d'un ton pince sans rire à cette question, un peu drôle.

L'avantage avec la magie, c'est que l'on avait pas forcément besoin de trop bouger son cul. Elle  bougea sa baguette et les verres se dirigèrent automatique vers eux. Flemme maxi. Punaise, comment les moldus faisaient dans la vie de tous les jours, sérieusement ? Pour tous ces gestes du quotidien qui semblaient si simples si banal pour eux et c'était sans compter le ménage et co'.


« Elles ont fini par l’ouvrir d’ailleurs la bouteille ? »
 « Ouais, elles révoltée du goût... manque de goût et tout ce que tu veux, je crois qu'elles sont allées péter un scandale quelque part … mais bon vu que ça a été ouvert pendant une soirée bien arrosée, tout le monde était déjà un peu pété ; du coup les répercussions étaient moindres ainsi que les ressentis. On a géré sur ce coup-là...» léger rire.  « Bon alors, je sais que normalement c'est à moi d'ouvrir la bouteille, mais je crois que je vais te laisser faire. Tu sais, l'homme à l'action, tout ça tout ça.» Soupir.  «Et après, si j'ai un coup dans le nez j'arriverai probablement à aller bosser Monsieur Wargrave ça aura au moins le mérite de me faire passer la journée sans trop ruminer... par ce que toi tu dois aussi avoir beaucoup de choses à gérer. Et ne me dis pas non, ou je ne sais pas quoi, c'est la vérité. T'inquiètes, j'suis pas à l'article de la mort, ou d'la dépression, je suis toujours sous le choc. Rien de bien grave.»

Et non, elle ne le mettait pas bientôt à la porte, elle voulait juste qu'il aille s'occuper de lui, de ses affaires qui étaient plus importantes qu'elles vu qu'elle n'allait finalement probablement pas trop mal, que ce petit moment passé ensemble lui avait vraiment du bien. Bien sûr, elle aurait préféré passer du temps en sa compagnie, mais elle ne devait pas se montrer égoïste.
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Neolina Hampton
Mer 1 Avr 2020 - 20:18
«Ou je peux aussi aller travailler et prétexter que je ne me sens pas très bien... en cours de la journée si la situation venait à faire que tu me contactes, avec le décalage horaire et tout ça, si ça se trouve... je serai presque sortie du boulot le temps que tu viennes me sonner ! Raté, tu vois ton essai d'isolement. »

Un petit rire amusé et il la regardait avec un air désespéré.

« Tu n’veux pas simplement me laisser dans mes espoirs naïfs ?! Laisse-moi avec ma bêtise crasse un peu ! »

Est-ce qu’il était véritablement idiot et naïf ? Non, sans doute pas. Bien sûr qu’il savait qu’il ne s’agissait pas d’une excuse réelle pour elle et qu’elle était capable d’aller bosser quoi qu’il en soit, y compris malgré cette situation. Elle savait encaisser et était dévouée à ses valeurs autant qu’aux autres, il le savait parfaitement. C’était simplement sa manière à lui d’exprimer le fait qu’elle avait le droit de s’accorder un moment pour reprendre son souffle après l’épreuve qu’elle venait de vivre. Que tout le monde comprendrait. Que ça ne changerait pas la face du monde qu’elle débranche un peu quelques heures.

« T’es pas irremplaçable. Ils peuvent se passer de toi une journée. Ça choquera personne.»
« T'es pas cool, là, max ! Laisse-moi croire que je suis irremplaçable, c'est une sensation super sympa.»

Un nouveau petit rire.

« Tu sais ce que j’veux dire. » Oui, elle le savait, bien sûr. « Ils devraient s’en tirer pendant quelques heures non ? Bon, j’dis pas que t’auras pas de merdes à réparer au retour hein mais… »

Il savait en effet qu’avec le décalage horaire, elle serait sans doute sortie. Sans doute seulement parce qu’avec le bordel que ce devait être au ministère comme à la Garde, il doutait réellement qu’elle termine si tôt.
Foutu décalage horaire. La perspective de la cérémonie était loin de le réjouir, mais devoir faire ça alors que son corps le penserait en pleine nuit… joie.

Mais ni l’un ni l’autre n’avaient envie de s’épancher sur le sujet. Ils en boufferaient déjà bien assez dans les jours et semaines à venir. Alors de quoi parler ?
Commençons par boire.

« Allez. T’as des verres quelque part ? »
«Non, comme je vis seule, je bois tout au goulot, et quand je reçois et bien on partage nos microbes. »
« Hm ! C’est original comme façon de faire. Cela dit, c’est bien j’aurais l’impression de retrouver mes quinze  ans ! A quand la vodka j’ai envie de te dire… »

A quinze ans, il l’embrassait sur le canapé de ses parents pour la première fois, le cœur battant comme un taré, pas tout à fait sûr de ce qu’il était en train de faire. Une époque qui lui semblait bien loin, à présent. Ils en avaient fait du chemin depuis ce moment-là. Depuis ces émotions. Ils s’étaient cherchés, trouvés l’un l’autre avant, sans doute de se comprendre eux. Raison pour laquelle s’ils avaient été ensemble de nouveau quelques années plus tard, ça n’avait pas duré. Ça n’était sans doute pas le moment de se plonger dans ces souvenirs là mais tout ça lui semblait moins déprimant que la situation actuelle. Une époque finalement bien légère comparée à ce qui les attendait ensuite.
Lorsqu’il était arrivé à Londres pour ses études, qu’il avait été stagiaire à St Mangouste autant qu’à St. Mary’s, ils s’étaient revus, avaient engagé une autre relation, finalement tout autant bloquée dans une impasse. C’était leur grand truc à l’époque fallait-il penser.
L’histoire de la bouteille datait de cette période.

« Ouais, elles révoltée du goût... manque de goût et tout ce que tu veux, je crois qu'elles sont allées péter un scandale quelque part … mais bon vu que ça a été ouvert pendant une soirée bien arrosée, tout le monde était déjà un peu pété ; du coup les répercussions étaient moindres ainsi que les ressentis. On a géré sur ce coup-là...»
« Oh merde ! »

Un petit rire presque joyeux et une grimace tandis qu'elle enchaînait.

« Bon alors, je sais que normalement c'est à moi d'ouvrir la bouteille, mais je crois que je vais te laisser faire. Tu sais, l'homme à l'action, tout ça tout ça.»
« Ouh, l’homme de l’action, carrément. Comme tu y vas ! »
«Et après, si j'ai un coup dans le nez j'arriverai probablement à aller bosser Monsieur Wargrave ça aura au moins le mérite de me faire passer la journée sans trop ruminer... par ce que toi tu dois aussi avoir beaucoup de choses à gérer. Et ne me dis pas non, ou je ne sais pas quoi, c'est la vérité. T'inquiètes, j'suis pas à l'article de la mort, ou d'la dépression, je suis toujours sous le choc. Rien de bien grave.»
« Ne t’en fais pas pour moi, tout est déjà mis en place. Avec le décalage je n’avais pas envie de m’embêter le jour-même, c’est déjà assez lourd comme ça. »

Toute la famille qu’il n’avait qu’à peine croisé depuis le début de sa carrière militaire, toutes les questions qu’on ne cessait déjà de lui poser sur les circonstances étranges de la mort de ses parents. Sans compter maintenant l’explosion à Londres qui ne manquait pas de faire parler.
On avait dit quoi déjà ? Pas envie de parler de ça. Eh bien, justement, pas envie de parler de ça.

« Bon… donc je note : pour te forcer à te poser il faut que je te fasse boire. Ok, c’est intégré. Par contre j’aurais peut-être dû apporter plus pour ça. »

Chose qu’il n’aurait pas fait de toute façon. Cela dit il doutait d’avoir la descente qu’il avait plus jeune, ne buvant que très peu depuis le début de sa carrière professionnelle plus que mouvementée.

Il parlait tout en ouvrant la bouteille – qu’ils n’iraient pas casser, cette fois… normalement.

« D’ailleurs je note qu’au final t’as gagné : j’habite en Angleterre. »

Une question récurrente quand ils étaient jeunes, surtout adolescents. La conclusion n’avait pas été celle qu’ils imaginaient à l’origine, bien sûr, chacun faisant sa vie de son côté. Mais il se souvenait surtout qu’elle lui avait balancé qu’il craquerait un jour et viendrait vivre près d’elle. Comme quoi, elle gagnait toujours. Même quinze ans plus tard.

« J’aurais dû le savoir qu’avec toi j’aurais jamais le dernier mot. Tient, donne ton verre. »
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Maxence Lukas Wargrave
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Maxence Lukas Wargrave
Jeu 2 Avr 2020 - 9:17
« Tu n’veux pas simplement me laisser dans mes espoirs naïfs ?! Laisse-moi avec ma bêtise crasse un peu ! »
 « Oh, très cher !  Non, je n'aime pas laisser de faux espoirs... mais d'accord je peux te laisser avec ta bêtise, j'espère juste qu'elle n'est pas trop contagieuse.. tu comprends j'ai une pseudo réputation à tenir moi au Ministère !»

Petit clin d’œil amusé. Il le savait pourtant qu'elle n'en démordrait et qu'elle était bien souvent aussi têtue d'un âne sauf si on savait trouver de bons arguments. D'excellents arguments et même là parfois c'était difficile pour elle de changer de cap.  Ou du moins cela dépendait pour quelles Causes. Et c'est là qu'il lui avait dit qu'elle n'était pas irremplaçable. Et bah, ça c'était un coup bas ! Même si elle ne le prenait pas mal, elle tenta même de plaisanter avec le sujet !


« Tu sais ce que j’veux dire.  Ils devraient s’en tirer pendant quelques heures non ? Bon, j’dis pas que t’auras pas de merdes à réparer au retour hein mais… »
 « Ce que tu viens de dire, qu'ils peuvent se passer de ma charmante et rayonnante personne.» Bien sûr qu'elle avait compris le fondement de ce qu'il lui avait dit, mais il avait bien cette tournure de conversation, alors elle continuait de l'entretenir un peu pour voir quels seraient les prochains arguments de son ex petit ami.  « Ouais, enfin vu le bordel... et puis je ne sais pas quels collègues seront présents... lesquels sont possiblement hors circuit longtemps, voire définitivement.»

Elle avait prononcé la dernière phrase d'une voix beaucoup plus morne, mais c'était un fait, une réalité. Elle ferma un peu son poing avant de soupirer essayant de retrouver son calme, de ne pas se poser trop de questions sur le sujet. Mieux valait qu'elle ne se retrouve pas face aux personnes ayant fait ça. Qui pouvait être aussi … vicieux ? Con ? Taré ? Pour faire. Qui ? Et qui était visé exactement ? Que les Supérieurs ou l’Institution qu'était le Gouvernement... c'était différent, très différent ; et visiblement pour l'instant personne ne savait rien.
Et du coup, ce fut bientôt l'heure d'aller boire un coup ou deux -ou même trois-.

« Hm ! C’est original comme façon de faire. Cela dit, c’est bien j’aurais l’impression de retrouver mes quinze  ans ! A quand la vodka j’ai envie de te dire… »
 « On peut aussi se comporter comme des êtres peu civilisés ou des adolescents, se dire que les verres c'est surfait. Ou sinon on peut les utiliser comme tu préfères.»

Et ils avaient ensuite échangé quelques anecdotes qui avaient l'air venu d'un autre temps, et elle n'arrivait pas à savoir si ça faisait du bien ou pas. Elle n'arrivait pas à bien fixer aussi bien son humour que son esprit sur quelque chose. Dès qu'elle avait envie de rire, elle pensait aux morts, à son frère, à ce sang ; ces bouts de corps... et dès qu'il lui semblait sombrer Maxence était là, reconfortant, déconnant avec elle. Perturbant, peut-être. Et oui il était l'homme de l'action pour ouvrir une bouteille tout à fait Monsieur !

« Ne t’en fais pas pour moi, tout est déjà mis en place. Avec le décalage je n’avais pas envie de m’embêter le jour-même, c’est déjà assez lourd comme ça. »
 « Ok... comme tu veux.»

Cela ne servait de toute manière à rien d'insister un peu trop. Elle devait le laisser prendre ses propres décisions, il savait qu'il pourrait revenir en arrière sur certains points notamment s'il avait besoin d'une présence à ces côtés.

« Bon… donc je note : pour te forcer à te poser il faut que je te fasse boire. Ok, c’est intégré. Par contre j’aurais peut-être dû apporter plus pour ça. »
 « Oh oui, mon chou … par ce que je doute pouvoir aller jusqu'au Ministère si j'suis complètement saoule. Mais j'ai l'habitude de bien boire c'est pas deux-trois verres qui vont me mettre KO, je risque juste d'être un peu trop gaie vu les circonstances.»

Elle le regarda ouvrir la bouteille applaudissant doucement lorsqu'il réussit à l'ouvrir sans la casser ! Il y avait du progrès, c'était à noter !

« D’ailleurs je note qu’au final t’as gagné : j’habite en Angleterre. » Premier sourire en coin  « J’aurais dû le savoir qu’avec toi j’aurais jamais le dernier mot. Tient, donne ton verre. »
 « Soit je sais lire l'avenir, soit je suis … comment qualifier ça ? Comme une drogue dont tu ne peux pas te passer.» Elle eut un vague petite rire, avant de secouer un peu ses cheveux pour se dégager un peu plus le visage  «Ou alors je te connais un peu trop bien. Je ne sais pas quelle version est la plus réaliste. A ton avis ? »

Et elle essaya de lui dédier son plus beau sourire. Elle aimait bien le rendre parfois un peu chèvre avec ce genre de question qui n'avait aucun intérêt. On se foutait bien de savoir le pourquoi  du comment, ce qui importait c'était le résultat.

 « Et tu habites, où exactement ?»[color][/color=teal]

La poudre de cheminette existait ainsi que les portoloins, mais elle préférait quand même le transplanage qu'elle trouvait beaucoup plus pratique.
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Neolina Hampton
Sam 4 Avr 2020 - 10:00
« Tu n’veux pas simplement me laisser dans mes espoirs naïfs ?! Laisse-moi avec ma bêtise crasse un peu ! »
« Oh, très cher !  Non, je n'aime pas laisser de faux espoirs... mais d'accord je peux te laisser avec ta bêtise, j'espère juste qu'elle n'est pas trop contagieuse.. tu comprends j'ai une pseudo réputation à tenir moi au Ministère !»
« Oh non, penses-tu. Je vais la garder égoïstement pour moi celle-là. Faudrait pas que j’abime ta belle réputation. »

Un petit rire. Si elle avait une réputation alors ! Ça changeait tout !

« Tu sais ce que j’veux dire.  Ils devraient s’en tirer pendant quelques heures non ? Bon, j’dis pas que t’auras pas de merdes à réparer au retour hein mais… »
« Ce que tu viens de dire, qu'ils peuvent se passer de ma charmante et rayonnante personne.»
Un sourire.
« Ouais, enfin vu le bordel... et puis je ne sais pas quels collègues seront présents... lesquels sont possiblement hors circuit longtemps, voire définitivement.»

Pas simple hein. Ils y revenaient. Lui comme elle. Le besoin d’avancer, de vivre, de parler d’autre chose était là, mais la peine et l’angoisse aussi. Ils ne faisaient que resurgir sans cesse, comme un évier qui déborde. Ils avaient beau construire des digues, faire comme s’ils étaient parfaitement capables de gérer, des adultes forts et solides dans la tempête, en réalité, la situation les grignotait au fur et à mesure.
Maxence avait toujours été comme ça. Cherchant à faire jouer l’humour et la joie même dans les moments les plus durs. Pour autant, s’il avait quitté l’armée, c’était bien parce qu’il ne supportait plus ce qu’il y voyait et encore moins certaines positions prises par ses supérieurs.
Il essayait, comme n’importe qui dans cette situation, de garder la tête hors de l’eau. D’affronter la réalité, de faire ce qui devait être fait. Il faisait. Même si ça semblait trop dur par moments, il agissait, souvent un peu détaché de la réalité, souvent brutalement dépassé sans qu’il ne comprenne réellement d’où venait cette sensation d’étouffement soudaine qui risquait de l’emporter. Et puis ça passait. Alors il continuait. Parce qu’honnêtement, il n’y avait simplement rien d’autre à faire.

« Ne t’en fais pas pour moi, tout est déjà mis en place. Avec le décalage je n’avais pas envie de m’embêter le jour-même, c’est déjà assez lourd comme ça. »
« Ok... comme tu veux.»

Il savait, bien sûr, que s’il en avait besoin, il pouvait compter sur elle. Tout comme elle savait, il l’espérait, qu’il était là si besoin. C’était d’ailleurs sans doute pour cela qu’il était là. Alors il mettait de côté ses souffrances, tout comme elle, cherchant simplement à… penser à autre chose, faire autre chose. Être autre chose qu’un endeuillé.

« Bon… donc je note : pour te forcer à te poser il faut que je te fasse boire. Ok, c’est intégré. Par contre j’aurais peut-être dû apporter plus pour ça. »
« Oh oui, mon chou … par ce que je doute pouvoir aller jusqu'au Ministère si j'suis complètement saoule. Mais j'ai l'habitude de bien boire c'est pas deux-trois verres qui vont me mettre KO, je risque juste d'être un peu trop gaie vu les circonstances.»

Un petit sourire.
« Tu ne serais sans doute pas la seule. »

Il ne s’était pas réfugié dans l’alcool, elle non plus sans doute, mais bien d’autres le feraient probablement. C’est humain, simplement. Il n’y a pas de bonne façon de réagir à un choc ou à un deuil, quel qu’il soit. Il n’y a que la façon dont on le fait. Comme on peut, finalement.
Alors on essaye de sourire. On essaye de penser à autre chose.

« D’ailleurs je note qu’au final t’as gagné : j’habite en Angleterre. J’aurais dû le savoir qu’avec toi j’aurais jamais le dernier mot. Tient, donne ton verre. »
« Soit je sais lire l'avenir, soit je suis … comment qualifier ça ? Comme une drogue dont tu ne peux pas te passer.»

Un petit rire sincèrement amusé.

« C’est sans doute ça. La seconde option. C’est mes gènes de toxicomane ça. »

Autant en rire non ? Néo savait qu’il avait été adopté. Enfant d’une mère cocaïnomane, il avait atterri rapidement dans la meilleure famille qui soit. Sa mère biologique, il l’avait connue, avait fini par se reprendre il y avait quelques années. Une belle histoire.
Qui aurait dû bien se terminer.

«Ou alors je te connais un peu trop bien. Je ne sais pas quelle version est la plus réaliste. A ton avis ? »

Il souriait. Et pourtant putain ce qu’il en chiait.

« Ok, j’admet, sans doute la version où tu me connais trop bien. Et puis je faisais trop britannique pour être américain… »

A vrai dire, ça, c’était d’elle.
Il y a des choses qui restent quand on se construit à deux. Le genre de petites phrases simples qui vous marquent sans que ça n’ait de réelle logique. C’était là, gravé, sans qu’il ne sache trop pourquoi.

Ce qu’il savait, c’était qu’il se disait qu’en réalité, il avait passé sa vie à fuir sa famille alors même qu’il l’aimait le plus profondément possible. C’était son truc pourtant, la notion de famille, elle n’avait cessé de lui manquer alors qu’il faisait ses études de sorcier. Alors pourquoi être parti pour des études à Londres ? Pourquoi s’être engagé pour l’armée et changer de continent tous les quelques mois ? Pourquoi aller ensuite à Poudlard ?
Il avait manqué le coche, n’en avait pas assez profité. Et à présent, il n’y avait plus personne.

[b] « Et tu habites, où exactement ?»

Une question toute bête. Une conversation de tous les jours. Un sourire, plus faible mais toujours présent.

Et pourtant, la souffrance pulsait sous la surface. Le besoin de réconfort également. Ce sentiment de solitude affreux, récurent qui ne l’avait pas quitté depuis ce jour où il avait surplombé les cendres de ses parents. Il repoussait l’instant, sans cesse, cherchant à oublier l’horreur du moment, le manque, le boucan que ce foutu silence faisait dans son crâne. L’impression constante que son téléphone allait sonner et qu’il y entendrait la voix de sa mère restait là, poisseuse, intenable. Et que dire de la vision de ces corps calcinés ?

« Chez une amie. »

Sa voix était plus rauque. Aucun rapport avec la conversation, il en avait conscience. Juste l’un de ces fameux trop plein. L’un de ces moments où la souffrance perce la surface, où elle se fait trop grande. Où elle bouillonne trop.
Raclement de gorge.

« Pardon. »

Quelques gorgées, sans doute trop pour que ça ne soit pas une façon de reprendre contenance.

« A l’extérieur de la ville. Elle m’héberge en attendant. »

En attendant quoi ? Sincèrement, actuellement, il n’en savait rien. Mais il faudrait statuer un jour, se décider à reprendre sa vie. Mais actuellement, il restait dans un entre deux.

« Tu es ici depuis longtemps ? »

Une main dans la sienne sans vraiment y penser. Besoin d'une présence. Besoin de quelqu'un, pour faire taire le silence.
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Maxence Lukas Wargrave
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Maxence Lukas Wargrave
Sam 4 Avr 2020 - 20:43
« Oh non, penses-tu. Je vais la garder égoïstement pour moi celle-là. Faudrait pas que j’abime ta belle réputation. »
«Bah oui, la pauvre, ça serait dommage ! Et ne te moque pas ! Il en faut bien une réputation là-bas sinon c’est mort… enfin c’est compliqué, je suis bien intégrée. Il me prenne pour quelqu’un d’un peu stupide voire timide. Voilà, voilà. »

Voilà Monsieur Wargrave. Une réputation ça s’entretenait il ne fallait pas faire n’importe quoi, surtout dans un endroit comme le Ministère de la Magie. Elle savait qu’il plaisantait mais quand même, elle voulait remettre les points sur les « i », sait-on jamais cela pouvait toujours servir ! Tout comme elle voulait lui montrer que c’était vraiment la merde là-bas avec tout le personnel manquant et donc qu’ils avaient potentiellement besoin d’elle, elle ne devait pas être faible ! C’était compliqué.

« Tu ne serais sans doute pas la seule. »
« A venir bourrée au Ministère ? Hum… j’ai un doute, je ne sais pas trop … peut-être effectivement pour se donner du courage, mais je préfère quand même éviter un maximum ! Imagine que je fasse un truc hyper chelou …la honte. Ceci dit, je ne crois pas que je sois du genre à faire du strip-tease… donc ça devrait le faire, mais il y a certaines informations qu’il vaut mieux que je garde dans ma tête !»

Pas besoin de préciser quoi, n’est-ce pas ? Elle lui dédia un petit sourire avant de lui faire un clin d’œil. Bon peut-être que très bourrée le strip-stease elle le ferait, mais plus qu’elle aurait chaud qu’autre chose, et encore, elle n’en était pas certaine ! De toute manière ce n’était pas comme si elle pouvait avoir honte de son corps… mais quand même, il lui restait un peu de pudicité et avoir que de vieux pervers pouvaient la reluquer ne l’enchantait étrangement pas. Hein, rester habillée serait beaucoup mieux !
Ils avaient ensuite enchainé avec le fait qu’elle avait gagné et elle essaya de se trouver un terme du coup pour se qualifier, à part dire qu’il lui mangeait presque dans la main. C’était faux ! Totalement faux, mais elle eut un sourire touchée, lorsqu’il lui affirma que c’était probablement sa seconde solution c’est-à-dire qu’elle était comme un drogue pour lui. Finalement, elle lui dédia un sourire radieux et chaleureux avant de répliquer

« Hum, je crois que je les aime ces gènes de toxicos, du moment que ça reste raisonnable et pas dangereux pour ta santé !»

Autrement dit, elle ne parlait pas d’alcool, ni de drogue juste des trucs un peu plus sains… enfin si on pouvait qualifier ça de sain ! Elle essayait donc de dire qu’au final, elle le connaissait juste bien, ce qui n’était pas faux, il y a certaines choses qui n’étaient pas si dures que cela de comprendre, de projeter, de deviner. Peu importe le mot utiliser.

« Ok, j’admet, sans doute la version où tu me connais trop bien. Et puis je faisais trop britannique pour être américain… »
« Tu veux dire classe et tout ça ?» dit-il avec un léger sourire. «Ou est-ce que tu veux parler d’autre chose ? »

Bon, maintenant ils avaient changé de discussion et vu qu’il lui avait tendu une perche, elle l’avait saisi et essaya de savoir où il habitait actuellement.

« Chez une amie. » La voix rauque de son ami lui froncer les sourcils, mais elle ne se permit aucun commentaire. Elle ne reprit pas la parole, préférant le laisser finir « A l’extérieur de la ville. Elle m’héberge en attendant. »
« Je t’aurais bien proposé de venir ici pour que tu sois en ville, j’ai une chambre non utilisée… mais être plus proche du monde, de la ville, je ne sais pas si c’est ce que tu voudrais.» Temps de silence. « Et en attendant quoi exactement ?»

Pour qu’elle comprenne bien tous les tenants et aboutissants. Il avait prononcé une autre question, qu’elle n’avait pas vraiment écouté un peu trop occupée à regarder leurs mains liées, ne sachant plus trop comment agir. Est-ce qu’ils devaient écouter leur petite voix intérieure, leur instinct le plus primitif, ou la logique. Ne pas profiter l’un de l’autre au cas où ; pour ne pas briser l’autre. Merde, c’était quoi ces questions de merde qui poppaient dans sa tête ?

« Pardon ?» finit-elle par questionner. Elle secoua la tête Enfin peu importe. Je… tu … Tu veux qu’on aille faire un tour dehors, ou c’est.. c’est peut-être l’heure de partir pour toi ; mai avant oui, on doit finir de boire un minimum.

Oui, elle était encore totalement déconnectée et avait du mal à suivre tout ce qu’elle devait faire, ou pas.
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Neolina Hampton
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Neolina Hampton
Sam 4 Avr 2020 - 22:18
«Bah oui, la pauvre, ça serait dommage ! Et ne te moque pas ! Il en faut bien une réputation là-bas sinon c’est mort… enfin c’est compliqué, je suis bien intégrée. Il me prenne pour quelqu’un d’un peu stupide voire timide. Voilà, voilà. »
« Oh ça je sais bien. »

Elle faisait en sorte de se protéger et d’atteindre plus facilement ses objectifs ainsi et il l’admirait pour ça. Elle avait ça en tête depuis longtemps manifestement, assez pour jouer un rôle qui serait cohérent avec ses objectifs. Il fallait l’avouer, elle assurait. Le fait qu’elle se décide à prendre ces risques n’était pas pour le rassurer, bien sûr, mais elle faisait ses choix. Ils avançaient tous dans un champ de mine actuellement. Elle avait eu la possibilité d’en sortir mais s’y était enfoncée plus obstinément pour défendre ses valeurs. C’était quelque chose qu’il respectait profondément.

« Tu ne serais sans doute pas la seule. »
« A venir bourrée au Ministère ? Hum… j’ai un doute, je ne sais pas trop … peut-être effectivement pour se donner du courage, mais je préfère quand même éviter un maximum ! Imagine que je fasse un truc hyper chelou …la honte. Ceci dit, je ne crois pas que je sois du genre à faire du strip-tease… donc ça devrait le faire, mais il y a certaines informations qu’il vaut mieux que je garde dans ma tête !»

Un petit rire amusé. Et il ne pouvait s’empêcher de l’imaginer l’espace de quelques secondes, elle et sa robe jaune, la courbe de ses hanches, son sourire éméché, le rythme de ses pas… des images fugaces, brulantes qu’il rejetait dans un réflexe acquis depuis plusieurs années.

« Essaye de garder la tête et les vêtements au ministère ça serait tout de même mieux. »

Un regard sur elle, qui s’attarde un peu trop sur ce visage qu’il connait que trop bien mais qu’il n’abstient de trop détailler depuis des années, sous peine d’installer un malaise entre eux. Ils s’étaient séparés en bon terme, conscients qu’ils faisaient le bon choix, celui qui était logique, qui blesserait le moins sur le long terme. Celui qui n’était pas simple, bien sûr, car l’affection qu’il y avait entre eux était toujours là et s’était muée doucement en amitié.

Alors il passait à autre chose, lâchait ces pensées fugaces, se faisait submergé par d’autres considérations plus terres à terres que le corps fantasmé d’un amour oublié.

« Hum, je crois que je les aime ces gènes de toxicos, du moment que ça reste raisonnable et pas dangereux pour ta santé !»
« Oh tu sais que je reste toujours dans le domaine du raisonnable voyons ! Mais bon, si tu les aimes, assumons les gênes de toxico hein… »

Un petit rire joyeux qui filtrait sous la couche de souffrance. Englué dedans mais bel et bien existant. Parce que ça fait toujours plaisir non, un compliment, un mot gentil, une marque de proximité, et ce, même si ça n’était pas toujours parfaitement vrai. Pas toujours parfaitement sain non plus. Ni le bon moment.

« Ok, j’admet, sans doute la version où tu me connais trop bien. Et puis je faisais trop britannique pour être américain… »
« Tu veux dire classe et tout ça ?»
« J’ai du mal à savoir si c’est un compliment pour moi ou une insulte pour les autres… »

Un petit regard amusé. S’il était classe alors…

«Ou est-ce que tu veux parler d’autre chose ? »
« Oh non, la classe à la british ça me va. Mais après tout j’en sais rien, c’est toi qui m’avais posé cette étiquette. »

La vague d’émotions sous jacente avait repris le contrôle quelques instants. Du moins, il s’était senti envahi par certains souvenirs, ayant l’impression un instant de s’y noyer tout en gardant une contenance toute relative. Maxence savait se maîtriser, c’était certain. Il savait également qu’elle l’avait vu, ce trouble qu’il avait bien vite apaisé, se concentrant sur ses paroles, sur la situation, sur leur passé à eux également. Sur le positif en fait, tant qu’il ne concernait pas ceux qu’il avait perdu. C’était con, il perdait parfois par instant le souvenir de leur visage. Mais il ne voulait simplement pas penser à ça aujourd’hui. Pas là, pas tout de suite.
Et elle n’avait fait aucun commentaire, le laissant encaisser sans rien dire, respectant en silence sa souffrance pour le laisser se reprendre, répondant simplement à sa question.

« Je t’aurais bien proposé de venir ici pour que tu sois en ville, j’ai une chambre non utilisée… mais être plus proche du monde, de la ville, je ne sais pas si c’est ce que tu voudrais.»

Un sourire un peu pâle.

« Merci c’est gentil. Mais je préfère en effet rester un peu à l’écart, c’est plus sûr. Ça va, j’y suis bien ne t’en fais pas. »

Être ici, en plein Londres, même s’il y passait, qu’il y travaillait, ne le rassurait pas. Il préférait avoir une échappatoire. Et puis elle travaillait au ministère et même s’il avait été assez idiot pour s’y pointer en étant inquiet pour elle, il doutait qu’être ici soit une bonne idée. Ça lui mettrait sans doute des bâtons dans les roues et poserait une chape de danger pour lui assez inutile au vue de la situation.
Et puis, deux ex qui vivent ensembles alors qu’ils gardent une affection forte l’un pour l’autre ? Alors que leur relation est vouée à l’échec depuis le début ? Non, mauvais plan. Et elle le savait aussi bien que lui.
C’était elle qui avait abordé le problème la première. Elle qui lui avait avoué qu’elle n’avait pas les mêmes désirs. Elle qui sortait que la norme, quelque part. Ça ne posait pas problème, c’était comme ça, voilà tout. Ça faisait mal, oui, mais c’était la vie. Tout le monde n’a pas les mêmes projections d’avenir, c’est aussi bête que ça.

« Et en attendant quoi exactement ?»
Focus.
« J’en sais rien du tout pour tout de dire. »

Et puis qu’est-ce que ça avait à foutre là au juste ? Ce genre de pensées inutiles sur leur relation ?
Ça avait sans doute à foutre qu’il lui avait pris la main de nouveau, comme elle un peu plus tôt, et que s’il n’avait pas un verre dans l’autre main, celle-ci serait sans doute sur sa cuisse. Là où la robe était plissée, légèrement remontée.

Dis un truc.

« Tu es ici depuis longtemps ? »

Elle ne réagit pas, son regard se perd alors qu’il détaille son visage si parfait, se perd dans ses boucles, résiste à l’envie d’y glisser une main, glisse jusqu’à son cou, sa nuque, la naissance de sa clavicule. Il se bat contre l’envie immonde, dévorante, de briser la distance installée depuis des années et déjà entamée pour se réfugier près d’elle.
Alors il finit son verre, détache son regard difficilement pour se resservir. Et de son côté, elle réagit enfin.« Pardon ?» Trop tard pour que ce soit innocent. Enfin peu importe. Je… tu … Tu veux qu’on aille faire un tour dehors, ou c’est.. c’est peut-être l’heure de partir pour toi ; mai avant oui, on doit finir de boire un minimum.

Perturbée. Qu’y avait-il derrière ses prunelles sombres pendant tout ce temps ?

« Ouais. Tient, donne. »

Les doigts se détachent avec difficulté, après une hésitation, comme s’il en prenait finalement conscience, s’éloignent un peu trop doucement, glissent sur ses doigts avant d’aller attraper la bouteille pour la servir, remplissant de nouveau son verre. Quand l’avait-il fini ? Merde il perdait le fil.

« Je te demandais depuis quand tu habitais… là. »

Il se replaçait sur le canapé, sa main libre serrant le vide, comme en manque. Ah les fameux gènes de toxico hein. Le bras sur le dossier, elle s’était posée sur son épaule, la dégageant de quelques mèches rebelles.
Tu fais quoi au juste là ? Les distances sociales nécessaires entre ex-partenaires, ce genre de choses, c’est passé où ?
Aucune idée.
Les gènes sans doute.
Le manque. D’amour, de présence, de passion, d’affection. De toi, peut-être. De chaleur, sans doute.

« Et tu me proposais de partir. »

Et j'en ai pas envie.
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Maxence Lukas Wargrave
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Maxence Lukas Wargrave
Mer 8 Avr 2020 - 10:51
« Essaye de garder la tête et les vêtements au ministère ça serait tout de même mieux. »
« J’en connais plusieurs, surtout un, qui aimerait bien que mes vêtements virent.» plaisanta-t-elle.

Bon en réalité, il y en avait beaucoup plus, mais elle savait pertinemment que Warren ne serait pas contre cette initiative. Rien que d’y penser elle leva un peu les au ciel, il l’amusait beaucoup, il fallait bien l’avouer ce garçon. D’ailleurs, elle espérait qu’il allait bien, elle l’avait vu debout à un moment, il était donc probablement en vie, mais elle savait également que certaines blessures pouvaient être graves plus tard, il aurait du décompenser quelques minutes après, tout comme se prendre une pierre dans la gueule en voulant aider quelqu’un. Il faudrait qu’elle essaye d’avoir l’information, mais ce n’était pas sa priorité, vu sa famille en cas de souci, il avait bien dû être pris en charge !

« Oh tu sais que je reste toujours dans le domaine du raisonnable voyons ! Mais bon, si tu les aimes, assumons les gênes de toxico hein… »
«Oui, c’est mieux d’assumer. Ca évite probablement qu’il y ait un peu plus de dégâts que nécessaire. »

Est-ce qu’elle n’était pas en train de digresser totalement de ce que Max disait au départ ? Peut-être bien, elle n’était pas bien sûre ! Tant pis, de toute manière, maintenant, il était un peu tard pour revenir en arrière, alors autant aller de l’avant et vor où tout cela allait bien les mener.

« J’ai du mal à savoir si c’est un compliment pour moi ou une insulte pour les autres… »
« C’était plus un fait qu’autre chose, mais je crois que tu peux le prendre comme un compliment, vu que c’est la première chose qui me soit venue à l’esprit.» Elle se gratta un peu la joue avant de reprendre « Et puis je n’allais pas utiliser l’expression filer à l’anglaise non ? Là, ça aurait pu être péjoratif pour toi, et je n’en avais pas envie.  Je préfère te qualifier de classe, tout simplement.»

Et elle se contenta de lui faire un petit clin d’œil lorsqu’il lui dit que la classe british lui allait tout à fait ! Ben encore heureux, par ce que cela restait quand même un beau compliment n’est-ce pas ? Et de là, ils en étaient arrivés à où Max vivait en ce moment, elle lui proposa à demi-mot de venir habiter chez elle, comme deux colocs, tout en soulignant qu’il serait quand même plus proche des ennuis.

« Merci c’est gentil. Mais je préfère en effet rester un peu à l’écart, c’est plus sûr. Ça va, j’y suis bien ne t’en fais pas. »
« Si tu t’y sens bien, c’est le principal, alors !»

De toute manière, qu’est-ce qu’elle aurait pu dire d’autres ? De toute façon, elle le savait bien, c’était une idée à la con. Elle aimait trop sa liberté et ne dépendre de personne. Peut-être qu’un jour cela changerait, peut-être, ou pas.
T puis tout s’embrouilla un peu dans son esprit, le geste qu’l avait eu lui avait fait oublier, ne pas entendre les paroles qu’il avait prononcé, même si elle avait distinctement entendu qu’il avait repris brièvement la parole. Alors elle s‘enfonça dans sa connerie, montrant bien qu’elle n’était plus elle-même, qu’elle ne savait plus trop où elle en était et comment est-ce qu’elle devait agir. Et elle s’embrouilla totalement.

« Ouais. Tient, donne. »
« Merci.» dit-elle, tandis qu’il lui servait son verre . Punaise, elle tombait bien bas à boire dès le matin, mais ça lui ferait pas de mal une fois, dans ces circonstances exceptionnelles, n’est-ce pas ?
« Je te demandais depuis quand tu habitais… là. »
« Après ma scolarité à Poudlard, enfin, dès que j’ai pu travailler au Ministère et que j’ai su que j’avais le poste « à vie »… et puis bien sûr le temps de trouver un logement tout ça. Mais bon, disons que ça fait dans les 7-8 ans.»

Elle lui fit un petit sourire, lorsqu’il lui dégagea quelque mèches de ses cheveux, mais elle ne savait plus trop quoi faire.

« Et tu me proposais de partir. »
«Oh ? J’ai fait ça ? » Temps de silence. Probablement que c’était la raison, avant qu’ils ne fassent une connerie à cause de leur état émotionnel quelque chose qui ferait du mal à l’un à l’autre ou  même aux deux, sa conscience lui disait qu’il fallait qu’elle continue dans sa voie, mais elle, elle n’en était pas si sûre. «Je… Je ne voulais pas te mettre en retard, plutôt. Oui, je crois que c’était ça, et c’est pour ça aussi que je te proposais que l’on fasse tour dehors pour s’aérer l’esprit. » Elle joua l’espace d’un instant avec ses doigts. Ecouter sa conscience qui continuait de lui beugler quelque chose ou pas ? «Enfin comme tu veux, mais ne crois pas que je veuille te mettre à la porte. »
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Neolina Hampton
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Neolina Hampton
Mer 8 Avr 2020 - 17:39
« J’en connais plusieurs, surtout un, qui aimerait bien que mes vêtements virent.»

Un petit rire.

« Ça j’en ai pas le moindre doute. »

Plus d’un même, c’était certain. Est-ce qu’il y avait une sorte de jalousie dans ses paroles ? Non, ils avaient dépassé ça il y avait bien longtemps. Il s’était fait une raison depuis bien des années et avait cessé de ressentir l’agacement profond de leurs débuts à chaque fois qu’elle s’approchait de quelqu’un. Ça avait été dur après leur première rupture. Difficile tout de suite après la seconde. Et puis les choses s’étaient tassées, il était parti pour sa carrière, ils en avaient fait du chemin depuis… trop pour qu’il bloque encore sur ce genre de broutilles comme s’il avait de nouveau vingt ans.

«Oui, c’est mieux d’assumer. Ca évite probablement qu’il y ait un peu plus de dégâts que nécessaire. »

Un instant, il s’était demandé s’ils parlaient toujours de ses gênes de toxico présumé ou de sa potentielle addiction envers elle. Potentielle ? Après tout, ils passaient leur temps à se retrouver. Ça aurait pu n’être qu’un échange d’étudiants. Ensuite ça aurait pu n’être qu’une amitié naissante. Mais il lui semblait qu’il revenait toujours plus ou moins consciemment vers elle. Alors quoi ? On assume les dégâts ? Il s’abandonnait une seconde dans sa contemplation.

« C’était plus un fait qu’autre chose, mais je crois que tu peux le prendre comme un compliment, vu que c’est la première chose qui me soit venue à l’esprit.»
« Et puis je n’allais pas utiliser l’expression filer à l’anglaise non ? Là, ça aurait pu être péjoratif pour toi, et je n’en avais pas envie.  Je préfère te qualifier de classe, tout simplement.»

D’autant qu’il n’avait aucune envie de filer pour le coup. Il le savait. Il savait qu’il était capable de se noyer dans son regard s’il se l’y autorisait. Qu’il pouvait oublier, ne serais-ce que quelques minutes ou quelques heures, ce qui les avait séparé s’il passait trop de temps ici. C’était pour ça qu’une cohabitation n’était pas possible, parce qu’ils en souffriraient, de vivre si proches l’un de l’autre. Pour ça qu’il ne lui avait pas demandé d’aide.

« Si tu t’y sens bien, c’est le principal, alors !»

Elle savait aussi bien que lui qu’à vivre ensemble, la situation risquait de dégénérer. Alors pourquoi cette question ? Pourquoi ce trouble ? Des interrogations qu’il chassait. Parce qu’il était sincèrement fatigué de la situation et parce qu’à ses côtés, il savait qu’il avait le droit de relâcher la pression, d’être lui-même, avec ses faiblesses. Elle les connaissait. Alors il la resservait, repoussait l’idée de partir malgré sa nouvelle proposition, fixait le liquide pourpre un instant dans son verre avant de poser de nouveau son regard sur elle, cherchant presque inconsciemment son contact, ses doigts venaient écarter une de ses mèches, s’égarant une seconde sur la peau de son cou. Presque inconsciemment seulement. Parce qu’il était affreusement conscient de ce qu’il faisait, n’écoutant qu’à peine ce qu’elle lui disait sur son habitation, il avait hoché de la tête sans réelle conviction, avant de lui rappeler qu’elle lui proposait de partir.

« Et tu me proposais de partir. »
«Oh ? J’ai fait ça ? »
Un demi-sourire. « Il semblerait bien. »

Une volonté d’échapper à cette envie qu’il sentait en elle aussi de se rapprocher, de trouver du réconfort l’un auprès de l’autre. Auprès d’une personne aimée, parce que l’absence d’une autre semblait immense, insoutenable.

«Je… Je ne voulais pas te mettre en retard, plutôt. Oui, je crois que c’était ça, et c’est pour ça aussi que je te proposais que l’on fasse tour dehors pour s’aérer l’esprit. »

Elle n’était pas sûre, cherchait ses mots, cherchait ce qu’elle voulait faire. Elle baissait les yeux et se perdait dans le jeu de leurs doigts emmêlés. C’est drôle, c’est souvent comme ça que ça commence entre deux ados. La première barrière qui lâche, qui rapproche les corps. Un simple contact. Des caresses innocentes qui glissaient sur leurs doigts qui s’emmêlaient, se cherchaient, se détachaient, se retrouvaient. Ses paroles disaient une chose, ses mains, une autre. Les regards qui se croisent, appuient, se comprennent. Suivre leur conscience, s’inhiber, se rappeler qu’ils pourraient se faire du mal, là, maintenant, s’ils continuaient…. Ou s’en foutre.
Tu veux quoi Néo ? Que je parte ?

«Enfin comme tu veux, mais ne crois pas que je veuille te mettre à la porte. »
« J’ai pas envie de partir. »

Tu n’as pas envie que je parte. Tu n’as pas envie qu’on aille prendre l’air. Tu as juste envie que ton cerveau y trouve une réponse à cette putain de question qui cogne sur tes tempes. Tu as envie de savoir si tu en souffriras, si j’en souffrirais.
J’ai pas envie de partir. Pas envie de penser à mes parents. Pas envie de penser à ton frère. Pas envie de me souvenir. A vrai dire, j’ai même pas envie de penser à nous ou au futur. J’ai juste envie d’être près de toi, de ne pas être seul, de te sentir, là, tout près. J’ai juste envie d’arrêter de penser.

Son pouce caressait le dos de sa main tandis que l’autre s’était arrêté à l’orée de sa joue, effleurant le lobe de son oreille alors qu’il venait prendre des lèvres dont il n’avait pas gouté la saveur depuis des années. A vrai dire, il n’avait pas gouté beaucoup de lèvres depuis des années mais là n’était pas le sujet. Ses doigts glissaient dans ses cheveux, l’attirant doucement à lui, prolongeant ce contact familier et tendre que tout son organisme demandait à l’heure actuelle.
Besoin de toi, besoin de ta chaleur, besoin d’oublier la détresse et la solitude.
Lâchant ses lèvres à regret sans la lâcher elle, son regard était venu se planter dans le sien à la recherche d’une confirmation. Je continue ou je m’excuse d’avoir brisé dix ans d’abstinence ?
Ah les gènes du toxico hein…
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Maxence Lukas Wargrave
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Ven 10 Avr 2020 - 22:40
« Ça j’en ai pas le moindre doute. »

Oui, ils le savaient tous les deux qu’elle plaisait et qu’elle faisait tout pour plaire, qu’elle aimait se mettre en valeur. Après tout, il ne fallait pas avoir honte de son corps ou autres ; et si elle avait mis probablement du temps à accepter aussi bien son don que sa couleur de peau, à cause du rejet ou racisme que cela impliquait aujourd’hui, elle pensait pouvoir dire qu’elle était en accord avec elle-même avec tous ces points, même si ce n’était toujours pas simple. Et étrangement, dans le monde moldu la discrimination était d’une certaine plus forte. Enfin bref, là n’était pas la question.
D’ailleurs, ils avaient continué à parler de tout et  de rien, de beaucoup de choses avec plus ou moins d’importance, jusqu’au moment où Max lui dit qu’elle lui avait proposé de partir, et là elle se mit à douter. Douter de ce qu’elle disait, elle le croyait quand il disait ça, mais elle n’avait pas voulu dire ces mots-là, n’est-ce pas ? Vu qu’elle n’avait pas spécialement envie qu’il parte non plus.

« Il semblerait bien. »
« Oh.»

Elle essayait de réfléchir, et trouva donc la solution la plus plausible (l’excuse) ? Elle ne voulait pas qu’il soit en retard. Cela tenait, mais est-ce que c’était la vraie solution ? Elle n’en savait foutre rien, et plus les minutes passaient, plus la conversation semblait s’enliser dans quelque chose qu’elle aurait préféré éviter. Tiens c’est ptet pour ça qu’elle lui avait demandé de partir, il suffisait de le refaire, de dire ces quelques mots pour éviter un quelconque souci.

« J’ai pas envie de partir. »

Dis quelque chose. Ou transplane. Fais un truc, merde. N’importe quoi pour ne pas vous mettre dans une situation précaire, gênante qui pourrait gâcher cette douce amitié, qui pourrait le faire souffrir, lui. Elle déglutit avec difficulté lorsque les gestes se firent plus doux, plus présents sur sa peau. Elle ne devait pas craquer, elle devait résister pour les deux. Absolument. Mais toutes ces pseudo-bonnes résolutions s’envolèrent comme neige au soleil au moment même où elle sentit se lèvres contre les siennes. Merde. Ca faisait du bien. Merde. Elle était faible, cette histoire finirait forcément mal. Mais il était cependant clair qu’aussi bien elle que lui en avaient besoin de cette douceur à ce moment-là.
Les morts resteraient morts, ils ne faisaient rien de mal, ils ne faisaient que se réconforter.

Et le baiser fut stoppé, à regrets presque pour elle. Et il semblait attendre quelque chose d’elle. Elle pouvait encore bien agir. Elle le pouvait, mais un nouveau merde, poppa dans son esprit, mais cette fois c’était plus un merde « tant pis, laisse toi aller ». Elle sentait son cœur battre un peu trop rapidement dans sa poitrine. Une nouvelle hésitation, comme s’il lui restait encore un peu de résistance, mais finalement elle se rapprocha à son tour du visage de Maxence pour l’embrasser tendrement.
C’’était indéniable que c’était de ça dont ils avaient besoin. Mais la suite pourrait paraitre effrayante d’un certain point de vue.
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Neolina Hampton
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Neolina Hampton
Dim 12 Avr 2020 - 2:37
Ne pas se mettre en retard, se garder du temps pour une quelconque urgence ou pour se retrouver avant la journée éprouvante qu’il allait passer. Se reposer afin de ne pas être trop épuisé. Lui laisser du temps. Se laisser du temps. A vrai dire il y en avait des tas, de raisons pour ne pas rester ici. Certaines légitimes, d’autres non. Celle qui l’était le plus était celle qui cognait à leur crâne. Celle qui leur rappelait qu’ils n’avaient jamais cessé d’éprouver de l’affection l’un pour l’autre. Que leurs ruptures avaient toutes été plus douloureuses les unes que les autres. Que rien n’avait changé depuis. Qu’ils avaient mis des années à construire une amitié sincère et forte et qu’il serait tout de même très con de briser ça, là, maintenant, dans un moment de … de quoi déjà ? De Faiblesse ? Etait-ce de la faiblesse que de simplement rechercher de l’affection, du calme, de la chaleur auprès d’une personne aimée ? Sans doute. Ou peut être pas d’ailleurs. Il aurait dû résister, il le savait, à cette envie partagée. Tout comme il avait senti chez elle toute résistance fondre comme neige au soleil à l’instant même où ses lèvres avaient rejoint les siennes.
En une fraction de seconde, il faisait le choix de briser cette distance installée depuis des années pour retrouver le contact tendre attendu, convoité même, sans doute, depuis un temps infini. Un instant, il s’était arrêté, lui laissant une chance de retrouver ses esprits et de valider – ou pas – l’énorme connerie qu’il faisait en toute connaissance de cause. Une hésitation. Un temps infini durant lequel il se noyait dans son regard, lâchant prise, oubliant le reste tandis qu’elle venait prendre ses lèvres à son tour.
 
Une infinie douceur, une tendresse dont ils avaient tant besoin en cet instant. L’impression d’exister à travers le regard, les caresses de l’autre.
 
Une main sur sa nuque et il l’attirait doucement à lui, savourant chaque seconde d’un moment qu’il avait déjà souvent désiré. La seconde glissait le long de son bras, jouant un instant avec ses doigts puis s’aventurait un instant sur sa cuisse. Pas envie de se poser de questions, il avait déjà baissé les armes de sa lucidité depuis longtemps.
Sa main – la première – se perdait dans ses cheveux, jouant avec quelques mèches, glissait de nouveau sur sa nuque, son pouce l’effleurant un instant avant de s’accrocher à la bretelle de sa robe. Un moment d’hésitation et il l’avait laissée, se contentant d’une caresse plus appuyée sur son épaule, glissant doucement dans son dos, remontant sur sa nuque pour l’attirer de nouveau un peu plus près.
 
Cesser de penser. Cesser de souffrir. Cesser d’avoir peur du lendemain et vivre l’instant présent.
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Maxence Lukas Wargrave
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Maxence Lukas Wargrave
Dim 12 Avr 2020 - 15:23
Elle le savait que c’était une mauvaise idée, une erreur. Elle savait, mais elle ne pouvait pas s’empêcher de se rapprocher de lui, pour l’embrasser à son tour. La partie rationnelle lui disait de se séparer, de lui dire « non », et l’autre partie frappait sur la première pour la faire taire. Merde, un peu de tendresse ne ferait de mal à personne. Ils en avaient besoin tous les deux. Ils étaient adultes tous les deux, et Max savait pertinemment sa vision des choses, tout comme il devait de douter que cela n’avait pas changé pour elle. N’est-ce pas, ce n’était que de la logique. Est-ce qu’elle ne devrait pas lui signifier de nouveau, juste histoire qu’ils soient bien au clair ? Briser ce moment serait une belle connerie.

Tais-toi Neo et profite. Juste se plonger dans ses yeux, dans sa douceur, et qu’importait le reste l’instant T. Elle devait juste à tout prix arriver à faire taire toutes ses petites voix, ses raisons ; par ce que là ce n’était pas possible. Depuis quand avait-elle trop de raison ? Probablement par ce qu’elle appréciait un peu trop l’homme face à elle – collé à elle-, et qu’elle ne voulait pas lui faire du mal, par ce qu’elle ne voulait pas profiter de cette faiblesse ; il était plus accroc à elle que l’inverse, c’était injuste qu’elle en profite.

Elle aurait probablement ouvert la bouche pour lui dire à un moment donné, mais sa main sur sa cuisse, la fit taire ; même si elle restait encore un peu hésitante, probablement trop au vue de la situation, de leurs antécédents elle finit par craquer, laissant échapper un frisson lorsque le doigt de l’homme passa tendrement sur son épaule. Elle planta son regard dans celui de l’homme avant de passer à son tour sa main dans les cheveux bruns de son partenaire. Ses lèvres ne tardèrent pas à effleurer sa joue, puis son cou, s’y attardant un peu plus longuement. Pendant ce temps-là ses mains cherchèrent les boutons de la chemise de l’homme.
Elle avec sa robe, les choses seraient beaucoup plus vite faites.
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Neolina Hampton
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Neolina Hampton
Dim 12 Avr 2020 - 16:24
Bien sûr qu’il le regretterait. Bien sûr qu’il s’attendait à ce qu’à chaque instant, elle lui dise d’arrêter. Parce que ça serait la meilleure chose à faire, bien sûr. Mais qu’il n’avait pas envie d’y penser. Parce qu’il y avait déjà pensé depuis ses quinze ans. C’était bon, il avait donné dans la maturité. Alors oui, elle lui manquerait, oui, il s’en voudrait, et puis ça passerait, comme ça avait passé les deux premières fois. Ça n’était peut-être pas la meilleure conduite à tenir, il le savait. Peut-être se faisait-il des illusions en pensant soudainement que leur relation résisterait à ce moment d’égarement. Il y a des moments où on n’a juste pas envie. Pas envie d’être responsable, d’être adulte, d’être raisonnable. Des jours où on veut lâcher prise parce que le lendemain sera trop dur ou que la veille en a trop demandé déjà. Injuste ou pas. Accro ou pas. Qu’est-ce que ça pouvait bien faire au juste ? Rien. Strictement rien. Il les voit, les entends, ces brides de résistances qui perlent encore dans l’esprit de sa partenaire. Mais sa main glisse le long de sa cuisse tandis que l’autre s’aventure contre son cou, son épaule, effleure sa peau nue. Des deux, il le sait, c’est lui qui risque de s’en mordre les doigts le plus fort. Il assumera. Il est adulte, fait ses choix en connaissances de cause. Alors il la sent abandonner la partie, glissant à son tour ses doigts dans ses cheveux, lui rendant un baiser plus appuyé, déclenchant un frisson alors que ses lèvres courent à présent dans son cou. Ses baisers achèvent de lui faire quitter la réalité, la repoussant au loin, refusant de briser ce moment par des sombres pensées tandis qu’il sent ses doigts défaire les boutons de sa chemise, l’effleurant dans de doux frissons.

Sur son épaule à elle, la bretelle tombe alors que les mains de Maxence remontent le long de son corps, enveloppant ses hanches, glissant le long de son ventre, effleurant la base de sa poitrine avant de couler le long de son dos, rejoignant la fermeture éclair qu’il fait glisser avec une lenteur délibérée. Cet instant ne se reproduira plus, il le sait. Un interlude imprévu en pleine crise. L’œil du cyclone. Une bouffée d’oxygène en pleine noyade. Juste une pause dans la tempête.

Ses gestes sont tendres, lents, empreint de cette douceur dont ils avaient besoin en cet instant. Ils prennent possession de sa peau, glissent sous le tissu, remontent jusqu’à ses épaules pour le faire doucement descendre, profitant de chaque seconde, de chaque contact avec ce corps si longtemps hors de portée.
Ses baisers se font plus marqués, cherchant en chaque instant le goût de sa peau.
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Maxence Lukas Wargrave
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Lun 13 Avr 2020 - 10:05
L’occasion  de tout arrêtée s’était échappée. Alors bien sûr qu’elle pouvait encore le stopper, il suffirait d’un mot, mais à quoi bon, le mal était déjà fait et s’était imprégné de leurs êtres. Ils avaient d’ores et déjà réveillés de vieux souvenirs, alors s’arrêter en si bonne voie serait probablement pire que tout, et elle n’en avait en plus absolument pas envie. Alors, elle l’avait laissé faire. Alors elle y avait même contribué une fois qu’elle avait réussi à ne plus trop se poser de questions.


Les yeux fermés,  elle profitait à présent de ce temps calme. Sa petite voix s’était réveillée, désagréable, lui soufflant encore et toujours « erreur ». Elle avait merdé. Elle ne regrettait pas pour autant  ce qui venait de se passer par ce qu’il fallait bien avouer qu’elle en avait probablement eu autant besoin que lui. Mais la question se posait à présent ? Elle retournerait sans aucun souci à sa vie quotidienne sans que cela ne la hante trop. Elle aimait trop sa liberté pour l’instant pour que quelque chose « comme ça » ait une réelle signification, même si avec Max cela avait toujours été particulier.

Elle avait fini par se passer une main sur le visage, avant de la passer  dans les cheveux de l’homme. Les remords arrivaient. Elle avait merdé, double merdé, triple merdé. Qu’est-ce qu’elle pouvait dire maintenant ? S’excuser ? Lui expliquer ? Laisser la situation avec un point d’interrogation vu que cela devait être clair pour les deux, ils se connaissaient assez bien pour ça ? Autre chose ? Elle se mordilla un peu la lèvre, avant de soupirer doucement devant ces prises de tête qui étaient probablement inutiles.

« Tu veux que j’aille faire à manger ? Je commence à avoir un petit creux.»

Elle s’était un peu redressée, cherchant des yeux où pouvaient bien avoir atterris ses habits, notamment ses sous-vêtements. La robe était une chose moins importante. Il y eut un court temps de silence,  par ce qu’elle ne savait pas quoi dire d’autres. Se lancer, se taire ? Elle se racla la gorge tout en commençant à se revêtir.

« Ca va ?»

Oui, de toutes les questions, de tous les mots qu’il y avait à sa disposition, visiblement, elle avait jugé bon de dire juste « ça va »… quelle connerie stupide ! Il n’y avait probablement pas pire phrase à dire dans un pareil moment, d’ailleurs, elle fit une légère grimace en se rendant compte à quel point c’était nul, mais ne sachant pas quoi dire d’autres et avant de l’ouvrir encore une fois pour rien, elle préféra attendre de voir quelle serait la réaction du bonhomme !
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Neolina Hampton
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Lun 13 Avr 2020 - 20:11
L’esprit qui lâche prise sur la réalité. Qui oublie, qui déconnecte. Qui cesse simplement de s’accrocher à des choses finalement futiles. Parce que quand on vit un deuil, on fini par prendre du recul sur certaines choses qui ont pu nous faire souffrir, souvent parce qu’on est encore sous le choc ou dans le déni et que bien des choses importantes ne le semblent plus autant. Mais aussi parce qu’il y a des moments où on ne peut simplement pas tout contrôler ou se comporter comme il le faudrait. Parce qu’ils le faisaient aussi depuis des années et que les circonstances leur demandaient un contrôle accru en société, face aux autres et que, peut-être, entre eux, ce contrôle n’était plus requis. Plus vraiment cohérent. Pas en cet instant du moins. Alors ils lâchaient juste prise, profitant simplement d’être ensembles, déconnectés du temps, déconnectés du monde, juste entre eux, dans le confort d’une douceur qui n’existait plus autre part ailleurs. Pas en ces temps de crise. Parce qu’ils étaient en confiance aussi et que cette complicité acquise au fil des années leur offrait cette possibilité. Celle de pouvoir souffler enfin.

Elle était restée contre lui, la respiration calme. Le monde revenait doucement, les heurts de leur relation aussi avec cette douloureuse sensation d’avoir fait une connerie. Ils ne parlaient pas, ne se regardaient plus tandis que la réalité s’insinuait doucement en eux, sa perfide petite voix leur murmurant qu’ils venaient peut-être de briser quelque chose qu’ils avaient mis des années à construire réellement. Quelque chose de beau, de fort, et qu’un certain mal-être s’y glissait à présent. Un malaise, une gêne. Lorsqu’elle s’était redressée, il avait posé son regard dans le sien, y lisant la peur de blesser alors qu’elle passait ses doigts dans ses cheveux, déclenchant un petit sourire chez lui. Est-ce qu’il avait mal, en cet instant ? Et elle ?

Mal de savoir qu’elle allait s’éloigner, se détacher de lui. Elle se mordait la lèvre et soupirerait. Mal de savoir qu’à ce moment, ce dernier contact serait le seul. Est-ce qu’il était accro ? Accroché même ?
Un soupire de mimétisme l’avait pris à son tour alors qu’elle prenait la parole. Bien, merci. Il ne savait pas quoi dire de son côté.

« Tu veux que j’aille faire à manger ? Je commence à avoir un petit creux.»
« Ouais, c’est une idée, pourquoi pas. »

Est-ce qu’il était encore déconnecté ? Sans doute un peu.

Elle se redressait finalement, s’éloignait. Dernier contact. Distance de sécurité instaurée de nouveau. Et il avait envie de fermer les yeux pour grogner comme un con.

« Ca va ?»

Il s’était redressé avec un petit sourire, cherchant ses propres affaires.

« Quoi, c’était si mauvais ? »

Un petit rire. Bien entendu, ça n’était pas le sujet, il le savait parfaitement. Mais que répondre à une telle question ?
Il se rhabillait, jetant un regard plus réflexe qu’autre chose sur sa montre. Rapide calcul concernant le décalage horaire avec la côte ouest américaine.

« Merde ! Non, ça va pas, il va falloir que j’y aille ! »

La bonne excuse ? Entre autre oui. Mais il avait perdu la notion du temps, il devait encore se changer pour être présentable pour la cérémonie, faire le trajet et vérifier que tout soit bien mis en place et recevoir les invités.

« Pas de repas pour moi du coup. »

Surtout parce que… sincèrement, ça serait bizarre. Non ?

Il passait son pantalon, resterait torse nu pour transplaner.

« Ça va aller toi ? »

Bande de cons qui s’inquiétaient l’un pour l’autre dans une situation si délicate.

Il l’avait rejoint un instant, vérifiant dans ses yeux qu’elle tiendrait le coup. Non, ça n’était pas la bonne expression. Bien sûr qu’elle tiendrait le coup, simplement, il voulait savoir comment ça allait.
Juste une main sur l’épaule qui glisse doucement. Pas de baiser, pas de rapprochement, pas de bras passé autour de ses hanches. Je sais. Je sais Néo. Pas de malaise, tout est toujours clair entre nous. Pas de changements.
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Ven 17 Avr 2020 - 22:23
Il fallait qu’elle fasse quelque chose et si possible quelque chose d’utile ! Histoire de pas trop penser, histoire de faire quelque chose de ses mains, de ses doigts plutôt que de risquer de se ronger les ongles. Alors elle avait pensé à la bouffe, forcément  la bouffe est la solution à presque tous les maux.

« Ouais, c’est une idée, pourquoi pas. »
« Je vais voir ce qu’il me reste du coup !»

Ouais voilà, c’est bien comme ça ; mais elle lui demanda quand même si ça allait.

« Quoi, c’était si mauvais ? »

Elle bugua l’espace d’un instant, avant d’avoir un léger rire. Elle essayait de trouver une réplique dans le même genre tout en le regardant se rhabiller d’un œil.

« Merde ! Non, ça va pas, il va falloir que j’y aille ! »
«oh ?! »
« Pas de repas pour moi du coup. »
« Je… je comprends pas de souci, dépêche-toi pour ne pas être à la bourre c’est plus important.»

Qu’est-ce qu’elle pouvait dire d’autres de toute manière, n’est-ce pas ? On se recentre Neolina ! On se recentre !On trouve quelque chose à dire, un compliment, un encouragement, quelque chose quoi ?! Allez ! Mais non, rien ne revenait pas, ne venait même, comme si son cerveau s’était presque totalement arrêté.

« Ça va aller toi ? »
«Ouais… ouais… Je crois. Oui, ça ira, pourquoi est-ce que ça n’irait pas ? Je crois que je vais aller bosser cet aprem, ça me fera du bien, ça me changera d’air… » Temps de silence. « Et puis.. Ironiquement la vie continue, n’est-ce pas ? Tu… Enfin, fais attention à toi, et surtout con courage, surtout n’oublie pas ce que je t’ai dis je peux essayer e me déplacer, si tu en ressens le besoin, Max… Tiens au courant de … heu, ce que tu veux.»

Bien sûr qu’elle l’avait assez dit, bien sûr qu’il le savait pertinemment. Bien sûr. Mais elle n’avait pas pu s’en empêcher comme si elle voulait qu’il s’en rappelle juste avant de partir. Mais elle ne l’empêcherait pas de transplaner, elle ne le retiendrait pas plus que ça. Il fallait qu’il parte, elle en était totalement consciente.
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- Fin pour moi - ♥.
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Sam 18 Avr 2020 - 8:52
Etait-ce une fuite ? D’un côté comme de l’autre ? Elle cherchait à s’occuper, à mettre du quotidien, de l’habituel dans une situation qui ne l’était pas. Cherchait à fuir son regard, les remords, les souvenirs. Fuir cette relation entravée, cette amitié construite brique à brique et mise à mal.
Lui, se rendait de nouveau compte qu’elle avait raison, qu’avec le décalage horaire, il allait devoir y aller. Passer la nuit éveillé, vérifier les détails, écouter l’hommage, faire son discours, rester alerte, surtout, car là-bas pourraient se trouver ceux qui avaient décimé les siens. Il se prenait la réalité comme un uppercut en pleine mâchoire. La pause hors du temps était terminée. La douceur laissait place à la violence du présent.

« Je… je comprends pas de souci, dépêche-toi pour ne pas être à la bourre c’est plus important.»

Un demi-sourire. L’impression de mourir à son tour. Il avait l’impression de la fuir, de s’éloigner d’elle, de la perdre. L’impression d’embrasser l’horreur de la situation plutôt que de simplement couper court à tout ça en restant ici, en oubliant le temps. Mais ça n’avait pas de sens. Il avait des responsabilités, elle aussi. Ce qui s’était passé… s’était passé. Voilà tout.

«Ouais… ouais… Je crois. Oui, ça ira, pourquoi est-ce que ça n’irait pas ? Je crois que je vais aller bosser cet aprem, ça me fera du bien, ça me changera d’air… »
« Ouais.. »

Terminée l’envie de lui dire de prendre du temps pour elle, de se poser. Finalement, elle risquait de gamberger plus ici que là-bas, alors à quoi bon ?

« Et puis.. Ironiquement la vie continue, n’est-ce pas ? Tu… Enfin, fais attention à toi, et surtout bon courage. Surtout n’oublie pas ce que je t’ai dis je peux essayer de me déplacer, si tu en ressens le besoin, Max… Tiens au courant de … heu, ce que tu veux.»

Tentative de normalité. On oublie, on passe à autre chose, on encaisse, on profite, on en revient à la vie normale et à ses galères. On met de côté le reste. Une main dans la sienne quelques secondes, une distance entre les deux corps volontairement choisie et un sourire rassurant. Chacun reprend son rôle.

« Merci. Tu as raison, la vie suit son cours. Ça ira.. »

Pour toi comme pour moi.
Quelques gros coups à encaisser et on avancera, parce que c’est ce qu’on a toujours fait.

Un nouveau sourire et il l’avait lâchée pour transplaner, lâchant un grognement sonore dans sa chambre, paupières closes, une main dans ses cheveux.
Débranche. Avance.
Tu n’as que ça à faire de toute façon.

- Topic Fini -
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