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[OS] Down Goes To Another One [Part II]

 :: Londres :: Centre de Londres :: ─ Westminster :: • Logements
Dim 29 Déc 2019 - 16:45
Mardi 9 février ,

Il avait passé une nuit affreuse, incapable de dormir, stressé, probablement même un peu traumatisé par ce qui s’était passé dans la journée. L’attentat au Ministère de la Magie. Les morts, le sang. Tout le reste. S’il n’y avait eu « que » ça, probablement qu’au final il aurait pu fermer un minimum l’œil harassé la journée. Journée dont il ne se rappelait que partiellement, il avait l’impression d’avoir certains trous noirs à certains moments de la journée, d’autres étaient assez flous et d’autres parfaitement clair. Il savait que c’était probablement dû au choc qu’il avait pris sur la tête. Il avait d’ailleurs été mal en point une partie de la nuit à cause de ça. Néanmoins le mardi matin pas d’autres choix que de se lever. Il avait encore mal au flanc qui plus est, vieille blessure qui avait été réveillée. Il changea le bandage de ce dernier en se remettant un peu d’onguent. Une croute avait commencé à se former mais il trouvait que ça avait sale gueule, mais pas le temps de s’en soucier pour l’instant. Il verrait le soir avec Mily après sa journée de travail en espérant qu’il tienne la journée. En une quinzaine de jours, il avait l’impression d’avoir franchement la poisse et que les ennuis ne faisaient que commençaient. Il était plus crevé que jamais. Alors qu’il allait retourner dans le salon pour saluer Mily, il entendit la voix de sa femme qui demandait à quelqu’un ce qu’il foutait-là. Il fronça les sourcils elle n’avait pas un ton agréable et même plutôt anxieux, mais elle n’avait pas l’air d’être affolée, ce n’était donc pas un « réel » danger. Néanmoins, préférant vérifier ce qui se tramait, surtout vu comme elle était enceinte, il ne voulait prendre aucun risque, elle avait (et c’était normal) de plus en plus de mal à se mouvoir. Baguette à la main, il se dirigea vers les voix. Et c’est alors qu’il tomba nez à nez avec son frère. Warren n’eut même pas le temps de prononcer le moindre mot, la moindre question que son frère avait déjà fondu sur lui.

PLOP.

RePLOP. Atterrissage violent sur le sol. Il chercha sa baguette rapidement mais elle était un peu plus loin. Il cligna des yeux plusieurs fois, se demandant ce qui se passait, craignant un peu ce qui était en train de se passer. Il n’y voyait pas clair, mais visiblement ils se trouvaient dans une petite pièce mal éclairée. Vu la haine développée entre les deux frères, il savait qu’il n’y aurait probablement qu’un vainqueur et déjà affaibli par tout ce qui s’était, sans sa baguette à la main tandis que son frère avait la sienne, il était cuit. Son cœur battait la chamade, l’adrénaline coulait à flot. La haine le submergeait totalement, s’il ne s’entendait pas avec ses parents, il avait quand même toujours une certaine vague forme d’amour et de respect pour eux même si leurs choix le débectait. Avec Douglas et de tout temps, ça n’avait été que de la haine. Pure. Dure. Destructrice. Et pas de chance pour son aîné, c’était lui qui avait toujours été le préféré des deux.
Oh oui, elle voulait l’adrénaline à un tel point qu’il réussit même à le repousser l’autre abruti, et s’il n’avait pas eu un vertige au moment de se lever, d’essayer de rattraper sa baguette, peut-être que le combat aurait pu être équitable, mais sous ses yeux et à l’aide d’un accio ce fut Douglas qui récupéra le Précieux, un petit sourire mesquin sarcastique, terrifiant sur le visage.

Il n’y avait pas d’issue, il le savait, alors il se contenta de serrer les poings. Essayant d’oublier vertiges, douleurs au flanc, tout le reste. Il n’y avait plus que Douglas qui comptait. Il était prêt.

Le premier sort fusa, l’envoyant violemment contre mur, l’assommant en partie, l’empêchant ainsi de pouvoir réellement attaquer. « Lâche» souffla le plus jeune entre ses dents. Avant de lui sortir un flots d’insultes. Ravagé par la haine, c’est à peine s’il avait conscience que ce n’était pas franchement la conduite à tenir. Il essaya de se relever pour lui faire face. Pour ne pas se montrer faible, pour ne pas lui faire ce plaisir. Un Tveit, n’est pas faible. Il était agenouillé lorsqu’il se reçut un coup de pied dans le visage, le faisant de nouveau tomber dans un grognement de douleur. L’adrénaline permettait probablement d’encaisser un minimum le choc, mais il savait que la suite –si suite il y avait- serait bien plus douloureuse.
Et effectivement, Douglas en profita. Les coups continuaient à pleuvoir, visant généralement plus le torse, les côtes. Coups après coups, jusqu’à ce que l’aîné se lasse. La manière moldue n’était pas assez drôle. Il le savait. Il le savait pertinemment ce qui allait se passer à présent. Il le voyait dans lueur de folie qui brillait dans les yeux de son frère. La vengeance. Le détruire.
Ils étaient pareils, probablement, un peu au fond. En partie. Le même schéma de construction.

«Endoloris. »

La douleur l’immergea totalement. Une fois, une pause. Deux deuxième fois. Une deuxième pause. Une troisième fois et….

«Douglas, arrête ce n’est pas ce qui était convenu. Dehors. De suite. »

Pour la troisième fois le sort s’arrêta. Malgré la douleur, la folie qui n’était pas loin de le déraisonner, Warren avait reconnu la voix de père. Elle se serait probablement voulu salvatrice dans un autre moment mais ses paroles ne laissaient présager aucun doute.
Le moment qu’il redoutait était arrivé.
La panique le submergea, mais au sol, trop affaibli pour l’instant il n’arrivait à rien dire, à rien faire.
Et sans mot, probablement même sans un autre regard sur lui son frère précédé de son frère étaient partis, sortis de la pièce, le laissant seul, sans magie, sans possibilité de sortir.

Pris au piège.
Pris à son propre piège. A trop jouer, il avait fini par perdre. A trop jouer, il avait fini par avoir le retour de bâton attendu.
Foutu. Complètement foutu. Le Choix, il ne l’aurait plus forcément.
La suite, il la connaissait. Ils le feraient craquer, ils le feraient abdiquer, quoiqu’il arrive.
Ils réussiraient à l’avoir, il n’était pas un surhomme. Il craquerait. Il les rejoindrait.
L’espoir n’était plus de mise, mais il comptait se battre au cas où. Juste au cas où. Comme dernière rébellion. Comme dernier pied de nez, ou doigt d'honneur. Vainement, il en avait conscience, mais tant pis.

C’était sa déchéance. Son grand moment. Sa perte.
C’était le moment où il reviendrait celui qu’il ne voulait plus être, où il trahirait d’une certaine façon ses amis. A moins qu’Ils aillent trop loin, et qu’il devienne un Martyr. Mais il n’y croyait pas. Sa famille savait bien trop comment faire.
Il le savait. Il se haïssait. Il les haïssait. Il vomissait cette situation, celui qu’il allait devenir.

Et il finit par perdre connaissance, à moins qu’il ne s’endorme à même le sol, n’arrivait plus à bouger ses membres engourdis. Des minutes, ou bien des heures plus tard il rouvrit un œil. La douleur se faisait ressentir toujours dans chaque partie de son corps. Les stigmates physiques étaient déjà bien présents, mais c’était probablement ceux psychologiques qui étaient le plus forts, alors qu’il ne s’était rien passé. Non pas qu’il soit facile à briser, mais ce qui le rendait fou c’était de savoir que ça finirait mal pour lui d’une manière ou d’une autre, qu’il n’y avait pas d’échappatoire. Lui, la Garde ne viendrait pas le sauver des « cachots », de ses tortionnaires. Il n’était pas à Poudlard. Il n'était personne pour Eux.

De nouveau la haine se réveilla. Brute. Dure. Intense. Probablement qu’il y avait de la peur aussi. Son côté noir, sombre, violent, était totalement réveillé. L’incontrôlable, ceux qui peu connaissaient. Celui qu’il essayait de maitriser, celui qu’il devait contenir. Celui, probablement qu’on avait essayé de le faire devenir.
Il s'était levé avec difficulté pour venir frapper de toute ses forces avec ses poings, avec ses pieds sur la porte, sur le mur, hurlant sa frustration, son dégoût sa haine. Ce ne fut que lorsque la douleur dans ses mains à présents ensanglantées fut trop forte, insurmontable qu’il s’arrêta, allant s’asseoir à bout de souffle sur une chaise.

Il n’y avait plus qu’à attendre. Combien d’heures ? De jours, est-ce qu’il allait rester ici ? Est-ce que quelqu’un allait s’inquiéter ? Probablement… ou pas. Tout dépendait de beaucoup de choses. Il ‘était fait avoir comme un bleu par son frère. Le salaud.

Le coup de nerf passé, l’adrénaline partie, les douleurs se réveillèrent encore plus fortes. Il en avait du mal à respirer.
Mais ils ne les laisseraient pas gagner aussi facilement.
Il se battrait. Il se battrait si fort. Autant qu’il le pouvait, sans espoir. Aucun.

«Désolé. Désolé. Désolé. Désolé. » souffla-t-il soudain, à lui-même, vu qu’il n’y avait personne d’autres.

Mais ce désolé était bien dédié à quelqu’un, à des personnes mêmes, qui ne pouvaient pas l’entendre qui ne le sauraient probablement jamais : Kezabel, Matthew, Cassie, Enzo et quelques rares autres.
Désolé, pour ce qu’il allait devenir.
Si Désolé.
Et il partir d’un rire hystérique, incontrôlable, nerfs lâchant de nouveau. Folie passagère.
Et ça ne faisait que commencer.
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Warren Tveit-Odair
Poupinou
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Warren Tveit-Odair
Mer 8 Jan 2020 - 18:38
Mercredi 10 février,


Les heures avaient défilaient, longuement. Solitude. Douleurs. Questionnements. Beaucoup trop de confusion dans sa tête. Beaucoup trop de choses.
Qu’est-ce qu’ils allaient faire après, renvoyer Douglas ? Essayer avec Mily, ou Connor ? Ses parents ? Ses oncles ou ses tantes ? Est-ce qu’ils iraient jusqu’à chercher Arranz ? Ou à faire prisonnière Kezabel ou Cassie. Il y avait tellement de choix, de possibilité et il se sentait si mal, si las, si fatigué qu’il ne savait plus comment s’y préparer, comment lutter efficacement contre ça. Contre leurs méthodes.

Oui, les heures passaient, le faim et la soif se faisaient aussi ressentir. Il avait de plus en plus de mal à bouger ses doigts endoloris, et le moindre geste sur la chaise lui donnait l’impression qu’on appuyait avec force sur ses cotes ou sa plaie au flanc. Il n’y voyait même pas assez bien pour savoir quelle tête elle avait celle-là, mais en tâtant avec précautions, il avait senti du liquide gluant, un peu coagulé.

Les heures passaient, bien trop silencieuses. Il s’en rongerait presque les sangs d’angoisse. Il espérait qu’ils ne touchent pas à Keza, à Cassie ou à un de ses proches pour le faire flancher plus rapidement. Il espérait…. Il ne savait pas trop quoi au final. Qu’est-ce qui serait le mieux, de nouveaux Doloris ou une méthode beaucoup plus pernicieuse ? Qu’est-ce qui serait le moins pire ? Qu’est-ce qui le rendrait plus fort ? Avec quelle méthode pourrait-il un peu mieux se contrôler ?
L’espoir restait là, quand même un peu infime. Peut-être que Kezabel, grâce au système qu’ils avaient lui ferait comprendrait que quelque chose ne tournait pas rond. Peut-être que Mily ou même Connor d’une certaine craqueraient, donnant une information à l’un de ses proches. Et il en rit, de nouveau. Un peu hystérique, un peu trop las. Un peu trop au bord de l’implosion, celle qui l’attendait depuis si longtemps… A moins que ce soit la déchéance ? Oui, là il vrillait totalement, bien sûr qu’il n’y avait pas d’espoir. Bien sûr qu’il n’avait cette fois aucune chance de gagner. Bien sûr qu’il ne voulait pas que quelqu’un, parmi ses amis – ou même sa famille- risque sa vie, son honneur ou autre pour sauver ses miches. Il avait joué trop longtemps avec le feu, il avait toujours sut qu’un jour il devrait payer. Bien sûr qu’il allait finir avec eux, et il ne savait pas dans quel état. Bien sûr que son avenir était tout tracé, il l’avait toujours été, probablement qu’il avait été un peu utopiste de croire que de leur faire des pieds de nez pourrait d’une certaine manière le sauver.
Perdition, totalement aujourd’hui, voici le résultat, et ce n’était probablement pas nouveau et au final plutôt ancien. Il fallait être réaliste. Qui à part quelques amis et malgré toutes les preuves qu’il avait essayé de donner de sa bonne foi, de sa différence avec les autres Tveit….. qui lui faisait confiance ? Réellement confiance. Il extrayait Alec du lot, Alec c’était différent, Alec avec le vécu pouvait comprendre mieux certaines choses. Qui il restait ? Kezabel. Enzo. Les jumeaux Lorence, et encore pour ces derniers, il savait que malgré tout, il y avait toujours une certaine méfiance.

Voilà, le résultat, sa vie. Il n’était pas digne de confiance, ni d’un côté ni de l’autre. Toujours le cul entre deux chaises. Il n’était rien, ni personne. Juste celui sur qui on doutait, et même parmi ses amis, il n’était jamais le premier. Jamais. A part peut-être avec Mily. lui soufflait une petite voix. Et cette déchéance là, il la portait depuis bien trop longtemps comme un fardeau rempli de lassitude. Il la vomissait. Il en souffrait. Il en doutait. Les questionnements jamais sans réponse, les « pourquoi », ou « qu’est-ce que je fais mal » qui n’obtenaient aucun résultat. Il aurait pu essayer de changer réellement pour quelqu’un. Pour être le premier dans le cœur de quelqu’un. Il aurait même probablement donné n’importe quoi pour ça… Lui qui avait du mal avec les sentiments, les exprimer réellement, comprendre ceux des autres. Il n’avait pas été formaté à cela. On ne lui avait pas appris cela. La douceur, la tendresse, aimer. Ce n’était pas franchement dans son vocabulaire. C’était même parfois de l’incompréhension totale de sa part.
Rebut de la société, voilà cette impression qu’il se trimballait.

Mais maintenant, il y avait Mily. Mily ta soigné, Mily est présente, Mily porte ton enfant/ Toujours cette petite voix, de plus en plus présente, qui le faisait de plus en plus douter depuis des semaines. Ils avaient réussi ces salauds, ils avaient réussi à pervertir une partie de son cerveau dans leur sens. Plus il doutait, plus il était faible. Il en avait conscience, mais il avait trop besoin de croire qu’il y avait quelque chose dans le comportement de sa femme de réel, de sincère, que tout n’était pas une mise en scène. Il en avait viscéralement besoin, et ici, enfermé, sans pouvoir contacter ses amis, il s’en rendait d’autant plus compte.
Foutu enfermement. Foutue faiblesses. Foutu cerveau qui se posait trop de questions.

Les heures passaient, défilaient. Tout allait de plus en plus mal pour lui. Son cerveau semblait toujours en surchauffe. Il aurait pu les appeler, hurler, leur dire qu’ils avaient gagné. Il aurait pu, cela simplifierait les choses, de toute manière le résultat final serait le même, mais il ne voulait pas leur faire ce plaisir. Il n’était pas si faible que cela. Il était un Tveit, il n’abdiquerait pas aussi facilement n’est-ce pas ?!
Ce n’était que quelques mots, qu’il les prononce aujourd’hui, demain, dans trois jours ou une semaine, qu’est-ce que cela changerait ? Rien. Il se trahissait lui-même. Il trahissait ses proches et c’est probablement le regard de Kezabel qu’il redoutait le plus. Est-ce qu’elle pourrait comprendre ? Probablement. Est-ce qu’elle pourrait lui pardonner ? Il en était moins sûr. Mais par contre entre eux, les choses ne seraient jamais plus les mêmes. Elle ne le voudrait plus comme son ami. Fini cette belle amitié et probablement celle avec les Lorence également. Isolé, il le serait encore. Enfermé, dans une cage presque doré.

Il ne voulait pas…. Il ne voulait pas finir comme ça, presque seul, privé de ce qu’il était réellement, profondément. Il ne voulait pas changer en mal. Par ce qu’il savait que c’est comme ça que ça finirait. Sans point de repère parmi les « gentils », avec toute la pression familiale, à laquelle il ne pourrait se soustraire, comment est-ce qu’il pourrait résister au long terme ? Il n’était pas un surhomme, il était juste humain. Avec ses trop nombreuses failles et faiblesses, celles que sa famille connaissait bien mieux que les autres.

Les heures passaient, la journée s’était peut-être écoulée. Il ne savait plus le jour, l’heure. Il n’avait plus de repère. Mais cela faisait bien trop longtemps qu’il était seul, sans nourriture, sans boisson. Il inspira un coup, essayant de calmer une nouvelle angoisse naissante, essayant de ne pas avoir un nouveau cri de haine. Faire taire le démon qui était en lui, c’était tout ce qui importait. Pour l’instant.
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Warren Tveit-Odair
Poupinou
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Warren Tveit-Odair
Ven 10 Jan 2020 - 11:34
Jeudi 11 février,

Est-ce qu’il avait réellement dormi un seul instant, ou est-ce qu’il avait seulement sommeillé sur cette foutu chaise inconfortable ? A moins qu’il ait fini par s’évanouir d’une quelconque chose, quoiqu’il en soit, lorsqu’il ouvrit de nouveaux les yeux, il se sentit pendant plusieurs minutes complètement désorienté. Les douleurs étaient toujours présentes à peu près chaque muscle et dans chaque nerf de son corps. Lorsque ses yeux se furent réhabitués à l’obscurité il lui sembla apercevoir près de qui servait de la porte d’une sorte de grand saladier. Il se leva difficilement de son siège  se traina difficilement sur ces quelques mètres avec la désagréable impression que ses côtes l’irradiaient à chacun de ses mouvements.
Le récipient semblait contenir un liquide, il était mort de soif mais hésitait quand même à boire. Qui sait ce qu’il pouvait il y avoir là-dedans… ceci dit, sans boire ça serait probablement pire. Il essayait de réfléchir à la tenue à avoir actuellement ; le plus logique. Tout boire, ou pas ? En garder pour après, essayer de laver un peu ses plaies ? Oui, voilà, il fallait réfléchir. Ils avaient besoin de lui clairement, ou plus moins en forme, mais pour l’instant ils ne le laisseraient probablement pas mourir de soif ou de faim – s’il résistait un peu trop, il n’affirmerait probablement moins cela, mais ça n’était dans leur optique, il en était certain. Il but une petite gorgée essayant d’y aller lentement pour un meilleur effet même si tout son organise hurlait de tout boire rapidement, par ce qu’il n’en pouvait plus. Il essaya de résister à cela. Il se contenta dans un premier de boire quelques petites gorgées avant de s’arrêter pendant plusieurs minutes et de recommencer, essayer d’aller lentement était presque un défi. Il avait un doute sur le fait qu’i agissait bien que cela changeait quelque chose mais au cas où, il préférait y aller doucement et lorsqu’il ne resta qu’un fond d’eau il l’utilisa pour essayer de nettoyer dans un premier temps sa plaie au flanc n’y voyant rien, ne ressentant que la douleur il fit plus au pif qu’autre chose avant de nettoyer ses mains, là  pouvant les approcher de son visage, bouger plus ou moins ses doigts –probablement moins que plus- c’était plus simple à analyser et là encore ça n’avait pas l’air très joli mais il ne pouvait s’en prendre qu’à lui-même.

Après cela il essaya de se relever et réfléchit encore une fois à ce qu’il pouvait essayer de faire, de réagir mais tout restait trop compliqué dans son esprit et a solitude commençait déjà à lui peser, combien de temps cela faisait-il qu’il était prisonnier là ? 24 H ? 48 ? Probablement quelque chose comme ça bien qu’il n’en soit pas franchement certain. Il n’avait pas de baguette, pas de repère. Pendant un instant il envisagea de se servir de la chaise comme arme, mais il était lucide, seul, affaibli pouvant à peine bouger ça serait trop risqué. Beaucoup trop. Est-ce qu’il devait attendre quelqu’un vienne lui rendre visite, ou bien les appeler ? Là encore il ne savait pas. Les connaissait, ils avaient de toute façon plus ou moins tout prévu, il ne pourrait pas les surprendre comme si quelqu’un d’autres l’avait capturé. Il était fait du même sang, de la même graine, qu’il le veuille ou non. Il avait la même façon de penser dans la logique, la même façon de procéder. Plus il y pensait, plus il se rendait compte que ça avait été un combat perdu d’avance. Que quoiqu’il ait voulu faire croire aux autres, à lui-même, il était comme eux dans le fond. La seule chose bien, c’est qu’il était plus ouvert d’esprit. Mais il était aussi tordu, manipulateur, fourbe, psychopathe, dur, endoctriné que les autres. Il avait l’avantage d’être plus aimable et plus charismatique que Connor, mais il était aussi plus violent, plus dangereux, moins franc que son cousin. Dire le contraire, se faire passer pour le contraire c’était se voiler la face.

Non. Oui.
C’était faux. C’était vrai.
Kezabel n’aurait pas pu se lier d’amitié avec lui s’il était comme eux, n’est-ce pas ?
Et s’il était juste bon comédien au point que lui-même croyait au fait qu’il était meilleur qu’Eux, que sa famille ?

Foutu silence. Foutue solitude. Qui avait tendance à le faire trop réfléchir mais au final s’il doutait, c’est bien qu’il y avait une partie de vraie, là-dedans n’est-ce pas ?
Non, pas forcément, ils veulent juste utiliser tes faiblesses, tes doutes.
Oui. Non.
Putain, il n’en savait foutre rien, c’est comme s’il avait un voile sur lui-même, sur ce qu’il était profondément.
Combien de fois s’était-il dit, pendant toutes ces dernières « Tu ne dois pas faire XX ou YY par ce que tu es un Tveit ». Beaucoup, beaucoup trop.  Est-ce que c’était un indice ? Une réponse ? Ou juste un fait qu’il restait un peu lié malgré tout à sa famille.

Les questions continuaient, défilaient, encore et toujours. Jusqu’au moment où il entendit un bruit, il releva un peu trop brusquement la tête. Un rapide  vertige le prit, mais il fut « rassuré » de voir son père face à lui plutôt que son frère. Ce n’était pas forcément une meilleure chose en soi, il savait le paternel capable du pire, mais il restait plus modéré et il voulait surtout obtenir quelque chose de lui. Tandis qu’avec Douglas… et bien tout restait dans la violence et dans la haine. Avant qu’il ait pu dire le moindre mot ses poignets et chevilles se retrouvèrent accrochés à une ficelle à la chaise. Il grimaça légèrement, se mordant la langue pour ne pas pousser le moindre gémissement même si avec ce geste les douleurs des côtes et de ses doigts s’étaient brusquement réveillées. On ne se plaint pas chez les Tveit.  L’à présente lumière dans la pièce lui brûlait les rétines, mais il essaya de fixer son père le plus possible dans les yeux. Défi ? Probablement un peu. Mais ils n’allaient pas le briser aussi facilement, le faire changer avec si peu. Qu’est-ce qui allait alors se passer ? Violence psychologique, ou physique ? Autre ?

«Pourquoi est-ce que tu luttes, Warren, alors que l’on très bien le résultat final sera le même. Tu sais que j’obtiens ce que je veux… et que dans tous les cas il existe des sortilèges qui feront de toi mon pantin.  »

Bien. Bien. Bien. Ils étaient sur la même longueur d’onde. Il savait déjà tout ça. Il avait eu à un moment de la journée, ou bien de la précédente (?), une idée précise de ce qu’il aurait pu répondre à cela, à tant de conneries, mais il avait probablement perdu de sa superbe, de son bagou, de son envie de se rebeller. Ses pensées étaient trop entremêlées de doutes.

« Tu sais très bien pourquoi.» fut la seule chose qu’il répondit.

Haussement d’épaules de la part du plus âgé.

«Tu le sais,  tout ce qui se passe là, c’est de ta faute. »

Et la baguette se leva, sans surprise, ou presque, ce fut un nouveau doloris qui le transperça. Il ne devait pas hurler, crier, pleurer. Il le savait. Il connaissait les règles de la famille. Sur les doigts. Il devait se retenir, mais dans ce cas-là ce fut impossible. Trop long. Trop douloureux.

« ‘Tend… ‘tend.»

Le sort s’arrêta presque immédiatement alors que sa chaise s’était renversée depuis presque le début au sol. L’homme attendait probablement une rédemption, un accord, mais à la place Warren bascula sa tête en arrière et partit dans un nouveau rire incontrôlable, hystérique. Folie, comme si la folie le rejoignait, douce amie.

« Tu comptes vraiment m’abrutir avec ce sort ? Ca te servira à quoi de me rendre comme un légume ?» gloussa-t-il de façon incontrôlable, les larmes aux yeux, mais ce n’était de rire, ni de tristesse. « Tu ne peux pas trouver mieux ? On sait tous les deux que tu connais d’une certaine façon les limites à ne pas dépasser, mais si tu te trompes ?» Nouveau rire. Incontrôlable. « Tu ne prendras pas ce risque, hein, Papa ? Je vaux bien plus que Connor, si je vous rejoins. Il ne doit plus être le seul fils prodige, n’est-ce pas ? Et quoi de mieux pour votre cause qu’une belle rédemption ? d’un changement presque inattendu de camps ?»

Il ne savait pas trop d’où il sortait ces arguments, ils venaient tout seul, du fin fond de ce qu’il lui restait comme conscience, un pourparlers avant de virer dans la folie. Pour lui montrer qu’il n’était pas non plus stupide. Il était moins sûr du passage sur Connor, mais après tout cela tenait la route, Connor était moins charismatique, moins violent que lui. Son rire s’était enfin atténué, comme ‘il avait réussi à reprendre plus ou moins partiellement le contrôle de lui-même en faisant taire angoisse et douleur. Mais ce comportement qu’il avait était inquiétant, il le savait. Et s’il avait touché, pour toujours, le point de non-retour ?

« Alors relance-moi ton foutu sort, mais à tes risques et périls, c’est pas aujourd’hui que je craquerai.»

Et l’homme eut un sourire sans que Warren n’arrive à déterminer si c’était de la fierté, ou alors par ce qu’il avait réagi pile comme le plus âgé le souhaitait. Peut-être un peu des deux. Peut-être qu’il cherchait aussi à avoir sa résistance à la pression, à la douleur ? A donner des informations ? Qui sait ? La vérité c’est qu’il ne s’était pas franchement attendu à cela, à aucune réplique, juste sur le fait qu’on relevait sa chaise et qu’on partait le laissant avec les douleurs, et surtout seul de nouveau le noir, sans réponse. Sans rien. Attaché.
Quelle serait la prochaine étape ? Est-ce qu’il n’avait pas merdé ? Est-ce qu’ils n’allaient pas aller chercher Kezabel ou Cassie ou pour le faire craquer ? Est-ce qu’il n’aurait pas mieux fait d’abdiquer ? Il ne voulait pas que ses amis souffrent à cause de lui, de ses choix, c’est bien la dernière chose qu’il voulait.

Par ce que dans le fond, il le savait, il en était convaincu. C’était bien à cause de ses choix qu’il était là aujourd’hui. Il le méritait en quelque sorte.
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Warren Tveit-Odair
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Warren Tveit-Odair
Dim 12 Jan 2020 - 11:59
Vendredi 12 février,

Longues, longues heures. Ils auraient quand même pu lui donner un peu d’alcool pour lui faire passer le temps n’est-ce pas ? Oui, un bon verre… non une bouteille de n’importe quel alcool c’est ce qui lui ferait du bien. Oublier cette merde. Oublier ces choix. Oublier les douleurs. Tout oublier, passer presque dans un autre monde, moins douloureux, avec moins de dilemmes.

Longues, longues heures d’attente. Il ne pouvait toujours pas bouger. Ses bras commençaient sérieusement à le souffrir et plus il gigotait sur sa chaise, plus il se faisait mal en prenant en plus le risque de faire de nouveau tomber la chaise au sol.
Il commençait en plus à nager dans certaines odeurs corporelles pas forcément des plus agréables, il avait l’impression que l’humidité avait imprégné ses os, et qu’il commençait à puer la mort, et forcément quand on ne peut pas bouger pour se détacher, aller aux toilettes étaient en plus assez compliqué.

L’humiliation, la déchéance. Encore et toujours. Tout le faire changer d’avis. Il avait quand même un certain égo, un certain standing de vie. Il aimait plaire. Le mettre dans cette situation, c’était en plus du reste le mettre encore plus dans une situation psychologique compliquée. Mais il ne devait pas se laisser avoir par tout cela. Il devait combattre, essayer de trouver des arguments, des échappatoires mais comment faire ? Comment faire quand la douleur irradie chaque nerf ? Comment faire lorsque la soif vous assailli de nouveau, lorsque la faim vous obsède à un tel point qu’il aurait probablement été prêt à manger un rat si un rat trainait dans le coin ? Comment faire lorsque la peur pour vos amis était toujours omniprésente ? Et puis, il y avait toujours cette pensée pour Mily, ou plutôt pour leur bébé ? Est-ce que ce n’était pas trop stressant pour elle ? Est-ce que cela ne pourrait pas mettre en péril le péril, la grossesse ? Il est vrai que pour cette raison, il se sentait peut-être prêt à abdiquer plus rapidement. Mais est-ce que ça ne serait pas juste une excuse ? Lui, il ne s’y connaissait pas dans toutes ces choses, et puis Mily était quand même forte, elle, elle n’était pas maltraitée, probablement même qu’elle avait monté le coup avec sa famille. Ou pas. Il n’en était pas sûr. Absolument pas sûr. Comment l’être en même temps ? Sur quoi, il devait se concentrer le plus ?

Une nouvelle fois ses pensées dérivaient un peu partout et nulle part à la fois, il se noyait sur ses sentiments, sur ce qu’il devait faire. Il ferma les yeux, essaya de se calmer. Ne pas perdre son calme, ne pas perde son calme. .. et soudain la porte se rouvrit. Cette fois, la lumière qui inonda la pièce plus beaucoup plus douce et il fut assez surpris de voir la silhouette de son cousin apparaitre. Il fronça les sourcils.

«T’as pas cours toi ? On est quel jour ? Il est quelle heure ? »

Avec Connor, il pouvait se permettre ce genre de choses, surtout en sachant que son cousin n’utiliserait probablement pas la violence sur lui.

«Mily va bien ? »

L’autre Serdaigle prit une chaise et s’installa en face de lui. Roh, bordel, par Merlin, qu’est-ce qu’il allait lui sortir conne ânerie le microbe. Il le sentait mal, là. Il n’aimait pas trop se retrouver face à lu comme ça, non pas qu’il ait peur de lui mais ils se connaissaient que trop bien.

«Vendredi soir Warren. Et ne t’inquiètes pas pour mes cours, je sais pertinemment ce que je fais. » il y eut un temps de silence. Et ta femme va bien… enfin … disons à peu près, elle est stressée, elle tempête pas mal en ce moment, mais à part je crois que ça va. Même si s’occuper de la maison seule c’est pas évident dans sa situation.

Espèce de sale petit con. C’est ce qu’il avait envie de lui gueuler. Par ce qu’il lui avait dit pie ce qu’il ne voulait pas forcément entendre « tout va bien mais …. Et encore mais ». Le souci c’est que les dires du plus jeunes étaient logiques, probablement sincère. Toute insulte était vaine, et assez infondée dans ce cas de figure.

«Tu veux pas me détacher ? Je commence à ne plus sentir mes bras ou à trop les sentir comme tu veux. »
« Je suis désolé Warren, je ne peux pas.» Ca valait toujours le coup d’essayer non ? «Je suis vraiment désolé, tout ça…. tout ça, ça n’aurait jamais dû se passer comme ça… J’ai essayé de les convaincre de tout faire en douceur et surtout, surtout que Douglas ne soit pas dans le coin… mais cet attentat, je crois que ça les a mis sur les nerfs. Tu sais il y a eu tant de morts d’innocents. Comment est-ce qu’ils ont pu faire ça ? On nous a reproché tellement de choses, mais ils ont … tellement faire pire. »
« Est-ce qu’il y a la moindre preuve contre Eux, comme tu le dis bien ?»

Il ne voulait pas, ou ne pouvait pas croire que des gens comme Kezabel, comme des Résistants pouvait faire et pourtant… pourtant qui ça pouvait être d’autres ? Quant au reste… il n’avait même pas envie de répliquer à quelque chose comme ça.

«T’es sérieux ? Warren ! Qui tu veux que ce soit d’autres ? Qui d’autres aurait pu arriver comme ça et tout faire exploser ? Il faut être un minimum être organisé, tu le sais aussi bien que moi. Qui d’autres voudrait nous faire tomber de cette façon ? Tu le sais aussi bien que moi, ils sont tout aussi que nous.»

Qu’est-ce qu’il pouvait bien répondre à ça. Il était fatigué. Réellement fatigué. Exténué, et ce que disait Connor était logique. Son cousin le pensait réellement qui plus est, il le connaissait assez pour savoir qu’il ne dirait pas ça sinon ; accuser quelqu’un à tort, tous les deux le savait pourrait être préjudiciable pour la suite. Mais qu’est-ce que savait réellement le plus jeune ? Est-ce qu’il y avait de réelles preuves, est-ce que c’était juste une déduction, est-ce que leur famille était passée par là pour l’embrouiller un peu plus ?

« Je venais juste voir comment tu allais, quand Mily m’a dit que le « plan » te concernant avait changé, j’ai fait aussi vite que possible pour venir. Ils ne te lâcheront pas, Warren, tout ce que tu vas réussir à faire c’est de te retrouver sous Imperium, alors que là, tu as encore une petite marge de manœuvre si tu t’y prends bien…Ou pas j’en sais trop rien.» L’autre s’était levé «S’il te plait, arrête de jouer au petit con. Je ne tiens pas à avoir à parler qu’avec ton frère et Melvin aux réunions familiales.»

Cette phrase, l’air de rien était une putain de preuve d’amour, à la façon de Connor. Il essayait de réfléchir au reste à tout ce qui avait été dit, essayant de démêler certaines choses, voir s’li n’y avait pas des choses à en tirer. Il avait l’impression que son cousin lui avait donné un message, mais il n’en était pas sûr, et puis si message il y avait à quel point est-ce qu’il pouvait lui faire confiance ?! C’était là tout le problème, il n’en savait foutre rien. Et il ne devait pas entrer dans petit jeu de toute façon. Il ne devait écouter que lui.

Cela devait faire une demi-heure ou peut-être une heure qu’il était de nouveau seul à ressasser encore et toujours les propos de son cousin, lorsque la porte s’ouvrit de nouveau. Il se retint tout juste de demander si c’était la journée porte ouverte, avant de ricaner. Mais non, il ne devait pas montrer à quel point il était de plus en plus au bord de la rupture et puis, il fallait bien avouer que voir la silhouette rondelette de Mily l’avait aussi de suite calmé. Punaise, qu’est-ce qui se passait et qu’est-ce qu’ils étaient en train de lui faire ?! La jeune femme avait de suite refermé la porte sur eux, éclairant à peine la pièce comme si elle n’avait pas voulu être repérée…ou oui éviter de plisser trop les yeux.
Elle pointa sa baguette vers lui et la seconde d’après, il était libéré… enfin disons qu’il pouvait enfin bouger de nouveau les bras et jambes. Il se massa difficilement les poignets et même ce geste état douloureux. Il grimaça un peu, la regardant, se demandant à quoi est-ce qu’il devait s’attendre, à quel point elle serait sincère. Il se le demandait, mais la petite voix dans sa tête lui soufflait qu’au final ce n’était pas grave.

« Comment est-ce que tu vas ?»

Au lieu de lui répondre elle s’accroupit à côté de lui, tordant un peu le nez en sentant son odeur, mais elle ne fit aucun commentaire – merci pour ça- et passa doucement, tendrement une main dans ses cheveux et sur ses joues. Elle eut l’air de vouloir dire quelque chose mais s’abstint. Perturbé plus qu’autre chose, il la regardait sans savoir quoi dire. Mais il ne pouvait pas se mentir à lui-même, ce douce contact lui avait fait un bien fou. Il la regarda encore quelques secondes avant de poser doucement la main sur le ventre de la jeune femme, elle sembla enfin encline à parler

« Ne t’inquiètes pas, tout va bien Warren. Ce n’est pas simple tous les jours, mais ma famille m’aide et puis ce n’était pas comme si j’étais seule et à la rue. Mais tu me manques. Ils m’ont laissé juste 5 minutes pour te parler.»

Nouveau passage de sa douce main sur sa joue, sur sa barbe. Il ferma les yeux quelques instants. Il lui manquait, c’est ce qu’elle venait de dire. Il ne devait pas craquer. Il ne devait pas craquer et dire merde à tout avec ces propos. Il ne devait pas abdiquer maintenant, même s’il en crevait d’envie. Elle, au moins semblait tenir à lui. A elle au moins, il lui manquait.
Est-ce que ses « amis » s’étaient rendus comptes qu’il avait disparu ? Est-ce que quelqu’un s’inquiétait pour lui ?
Elle lui déposa un tendre baiser doucement sur les lèvres, avant de lui aire signe de remettre ses mains comme elles étaient avant qu’elle n’arrive.

« Je n’étais pas censée te détacher… J’avais pris un peu de boisson sucrée mais… je crois qu’ils comptent t’apporter autre chose et n’ont pas voulu que je te la donne.»

Et elle était partie, comme Connor. Rapidement.
Et puis, il y avait un moment de flou, avant qu’il se réveille en sursaut, faisant en même temps basculer la chaise –et lui-même- lourdement au sol. Il paniqua pendant un instant avant de se rappeler ce qu’il faisait ici. Mais tout ce qui s’était passé ces dernières heures était quand même étrange, est-ce qu’il n’avait pas rêvé, ou halluciné ? Est-ce que Connor et Mily étaient réellement venus ? Ou bien est-ce que c’était on subconscient qui lui avait joué un tour pour lui faire entendre ce qu’il voulait. Pour se rassurer, pour avoir un peu de réconfort. Il n’en savait rien, il n’en serait probablement rien… mais les faiblesses étaient de plus en plus présentes. Surtout d’avoir vu Mily – si c’était réellement elle-, aussi ronde, aussi enceinte. Il devait être là pour elle. C’était son rôle. Son rôle de mari, de futur père.
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Dim 19 Jan 2020 - 12:39

Samedi 13 février, dans la soirée/nuit


Il n’en pouvait plus. Sa position toujours attachait le rendait fou, et c’était sans compter la faim et la soif qui le tiraillaient toujours comme pas possible. Il avait à présent plus l’impression que plus les heures passées, moins il arrivait à être logique, à bien réfléchir, les questions se tarissaient pour qu’il n’y ait plus que du vide. Probablement que la fièvre qui avait dû le prendre depuis peu était aussi pour quelque chose là-dedans. Il avait juste envie de sortir, de pouvoir bouger ses muscles plus qu’endoloris, de pouvoir manger et boire, dormir dans un vrai lit, ou au moins par terre. Il voulait voir ses amis, vérifier que Mily et le bébé aillent bien, qu’ils n’avaient pas besoin de lui. Et la porte se rouvrit une nouvelle fois, pour laisser apparaitre encore son père, ce qui le rassura légèrement, à chaque fois, il craignait de voir son abruti de frère apparaitre. Il craignait tant de choses.

L’homme parla, mais il n’avait pas envie de l’écouter, son cerveau avait décroché plus ou moins volontairement, mais une droite dans sa mâchoire déjà bien amochée le « réveilla », il cligna des yeux, essayant de se concentrer sur ce que le paternel disait tout en faisant son air de gamin buté plein de mauvaise volonté. C’était presque plus fort que lui, même ‘il voulait sortir… même si plein de choses. Il n’avait pas envie de lui donner satisfaction, et il voulait surtout lui montrer qu’il était bien capable de résister à tout ça, il le savait un jour, ça pourrait jouer en sa faveur. Histoire de bien lui faire comprendre qu’il ne plaisantait pas le paternel, qu’il fallait vraiment qu’il écoute et qu’il arrête de jouer au petit, il se reçut un niveau doloris dans la face, de façon très brêve, juste assez pour être douloureux, pour raviver les souvenirs des autres fois, juste assez pour qu’il sache qu’il devait bien répondre.

« Visiblement tu n’as toujours pas changé d’avis Warren. Mais pourquoi est-ce que tu t’obstines ? Pour tes soi-disants amis ? Ceux qui n’ont pas franchement confiance à toi, ceux qui doutent ? Et où ils sont tes amis à présents ? Mily n’a reçu aucune visite. Personne n’a essayé de te retrouver. Personne n’ait venu toquer à cette porte. Personne n’a essayé de venir en force, et pourtant c’est ce que toi tu aurais faits pour eux, n’est-ce pas ? Pour ta précieuse Kezabel, tu aurais tout défoncer et…»
« Ne parle pas d’elle.» persiffla-t-il entre ses dents.
«Pourquoi ? Par ce que tu sais très bien qu’elle ne voudra plus te parler à cause de ton choix, alors que tu toi tu accepté le sien d’être parmi nos ennemis, même si elle risquait de blesser ou tuer quelqu’un de la famille ? » continua l’homme d’une voix douce. «Pourquoi ? Par ce que tu as peur de les perdre, tous ceux qui se disent tes amis ? Te rendre compte que ce n’était qu’une illusion qu’ils voulaient te donner, et qu’au moindre petit changement ils te tournent le dos. Ils vont tous te laisser Warren, tous. Alors pourquoi te bats-tu pour quelque chose de déjà vide ? Où est-ce qu’ils sont tes amis aujourd’hui, Warren ? A vivre leur petite vie, certains étaient probablement coupables pour l’attentat ayant couté autant de vie. Combien de messages as-tu reçu pour savoir si tu allais bien après cet attentat ? Un ? Deux ? Zéro ? Je crois bien que c’est la dernière réponse personnellement. Ils te mentent, tout n’est qu’illusion avec des gens comme eux. Mily, Connor, tiennent vraiment à toi parmi les gens de ton âge. Eux sont ta famille, et rien ne le changera.»

Tout s’embrouillait, probablement beaucoup trop, mais il avait visé juste. Trop juste pour le courage et la force qu’il lui restait. Pour ses peurs les plus profondes. Probablement qu’il avait en grande partie raison. Probablement vu qu’il n’était pas si important que cela pour eux, Kezabel qui avait caché sa relation avec sa petite amie. Kezabel… mais il l’aimait, profondément. Probablement plus comme au début de leur relation, mais il ne pouvait pas croire qu’elle ne tenait pas à lui aujourd’hui…. Néanmoins oui, probablement qu’il la décevrait, qu’elle lui tournerait le dos après tout ça. Oui ? non ? Est-ce qu’il ne devait pas croire en leur amitié ? Si, C’était ça. Peut-être qu’elle ne voudrait plus de lui, mais… il lui avait promis quelque chose et il tiendrait sa promesse. Il sentait ses nerfs défaillir, il avait juste envie de pleurer et espéra que les larmes ne perleraient pas sur ses joues.
Son père avait raison , continuer à se battre de cette manière était stupide, et il ne tiendrait probablement plus de toute manière… autant le faire tant qu’il avait un peu de conscience.

« Je vous rejoints si vous ne tentez plus rien contre Kezabel, Cassie et Matthew»

Il devait les protéger, probablement qu’il aurait pu citer Enzo aussi, et d’autres mais plus il y avait de noms, moins ça passerait. Enzo était loin, de sang-pur. Enzo était moins un risque. Matthew se tenait loin de tout ça, du monde magique et Cassie n’avait rien à voir avec le Rsistants. Pour eux, ça serait simple. Celle qu’il voulait protéger, c’était surtout Hasting, bien trop conscient du risque qu’elle encourrait, tout en sachant également que son père ne maitrisait absolument pas tout ce que faisaient les Supérieurs, loin de là, mais on l’écouterait un minimum, c’était comme une petite protection pour la Pouffy. Si minime, mais c’était mieux que rien.
Le sourire que fit alors le paternel ne lui dit rien de bon. Bordel, qu’est-ce qu’il avait dit encore ? Quelque chose d’attendu ? Ou alors qui l’amusait ? Est-ce qu’il était entré pile dans un piège tendu en beauté par sa famille ?

« Parfait. Je te promets qu’on fera notre possible.» Il le libéra enfin de ses liens « Mais Warren à la première trahison, dis-toi bien que ce sont ces personnes qui en subiront les conséquences. Lève-toi, retourne chez toi. Tu as demain pour te reposer, lundi tu retournes au travail. Mily a déjà reçu des instructions. Ta baguette est sur la table devant l’entrée de la cellule.»

Et sur ces mots, il le laissa là. Tout encaisser. Sa trahison envers ses principes, pour un peu de liberté… Pour une volonté de « sauver » Kezabel, qu’il avait au final probablement plus mis dans la merde qu’autre chose s’il trahissait. Donc, il ne pourrait pas trahir. Il se haïssait. Il se vomissait. Il en faisait partie, maintenant ces Supérieurs, il devrait être avec eux corps et âme et ça lui donnait une furieuse envie de pleurer de rage et de frustration.
Il se leva, manquant de tomber, ses muscles ne voulant pas obéir. A moins que ce soit le manque de nourriture, peut-être les deux. Il arriva néanmoins de façon totalement disgracieuse à sortir de là, de cet enfer fait par sa famille, pour revenir parmi les vivants, ce monde qui serait sa damnation, son enfer personnel. Mais c’était son choix, jamais il ne devrait l’oublier.
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