[Flashback] Make her a mix tape with songs about love - Klara

Septembre 2009




Je serai en retard. Pas sûr de quand je pourrai être là. Commencez sans moi. Este. Gary avait soupiré longuement en voyant le message d’Esteban s’afficher sur son portable. Ce n’était pas possible, même le jour de l’anniversaire de Klara il n’était pas foutu d’être capable d’être à l’heure. Il avait réfléchi à comment le dire à Klara et s’était finalement lancé le plus franchement possible en lui disant qu’il serait en retard, il ne savait pas de combien de temps, mais que ce n’était pas un souci : ils avaient de quoi boire et manger – vu qu’il avait cuisiné une bonne partie de la journée- et que le troisième larron les rejoindrait quand il le pourrait.

Ils avaient donc mangé –beaucoup-, mais surtout beaucoup trop bu ! En même temps, il fallait bien fêter ça ! Ils étaient chez eux, leur chez eux, à eux trois, sans que personne ne puisse venir les déranger, ou les emmerder. Ca n’était pas forcément très bien vu, c’était peu de le dire, mais pour beaucoup c’était plus une grosse coloc qu’autre chose, les gens ayant du mal à imaginer ce qu’était un trouple, le polyamour ou autres. Et les autres, de toute façon, il les emmerdait bien profondément Gary. Ils n’étaient pas dans sa tête. Ils ne savaient pas ce qu’il ressentait pour Kla ou Este. Ils n’en savaient rien, et ils n’étaient personne pour juger : ils étaient heureux comme ça, tous les trois, ils ne faisaient de mal à personne, alors merde !
Enfin, tout cela pour dire, qu’ils n’étaient plus franchement frais, mais ils tenaient encore debout ! Esteban, n’était toujours pas là, le vilain.

Pas de cadeau, tant qu’il est pas là, mais j’ai une idée sur comment te faire patienter ! J’suis certain en plus que ça va le faire arriver. ricana-t-il avant de lui prendre la main, pour l’emmener dans la chambre et de la faire asseoir sur le lit.

Il essaya de réunir quelques idées quand même, histoire de ne pas faire n’importe quoi. D’un coup de baguette, il alluma la musique avec un CD spécialement préparé pour la soirée, sauf qu’à la base c’était plus pour animer un peu la chose…, pour faire un fond sonore avec des chansons kitsch et d’autres connues moldus –dont lady Gaga, merci le surnom-. Et pour le reste et bien, heureusement, qu’il était assez bourré pour ne pas se rendre compte  ce qu’il s’apprêtait à faire. Heureusement que Klara était plus que bien éméchée également, pour ne pas remarquer les faux pas et à quel point il était possiblement ridicule…. Et c’est ainsi qu’il commença à se déhancher sur la musique tout en commençant à se déshabiller en rythme. Enfin à peu près. Disons que pour quelqu’un de bourré, ce strip-tease ressemblait probablement  à quelque chose de pas trop mal. En tout cas, Klara emblait plutôt apprécier, à moins que son cerveau lui fasse croire ça, alors qu’elle s’ennuyait à mourir. Il allait s’approcher pour l’embrasser, tandis que Lady Gaga résonnait un peu à fond, quand un Esteban apparu à la porte. Un Eté perplexe, visiblement totalement ahuri et qui secouait la tête ce qui faisait bouger ces délicieuses petites bouclettes. Arf. Ca lui donnait envie de lui plonger la main dedans….

« BBAANNBBAANNN !! Viens te joindre à nous !»

Comme si un mec non bourré avait envie de rester avec les deux autres qui étaient bien entamés. Il regarda Klara, et finalement, trouvant que l’autre garçon mettait un peu trop de temps à répondre il choisit une autre manière d’agir. Il se pencha vers Klara pour l’embrasser, et pas qu’un peu : allez Banban. Soit tenté.

Le bonheur, c’était être avec des personnes qui vous font sentir bien. Avoir déménagé avec ses deux petits amis avait été la meilleure décision de sa vie. Elle s’amusait beaucoup avec Esteban et Gary. Bien sûr qu’ils se prenaient de temps en temps la tête, mais c’était comme toutes les relations saine. L’orage ne durait jamais vraiment chez eux, même s’il pouvait débuter d’un caleçon qui traine. Ou d’une part de gâteau mangée par quelqu’un d’autre. Elle plaidait coupable d’avoir mangé le brownie de Gary, qui avait été un peu fâché. Elle avait essayé d’en faire mais il avait fini étrangement bleu, même si le goût était là. Mais voilà, ce n’était pas le brownie et Gary, et les deux étaient parfois gonflés par ses expériences culinaires qui finissaient souvent à grand renforts de potion de nettoyage de la Mère Grattesec.
Ce soir, c’était son anniversaire. Esteban n’avait pas pu se dépétrer de ses obligations, mais elle ne lui en voulait pas. Il viendra plus tard. Voilà un des avantages d’être avec deux personnes, c’est que vous avez moins de chances d’être seule à la maison. Elle reconnaissait que la solitude ne lui réussissait pas, alors qu’elle n’était pas spécialement extravertie. Il est vrai que cette particularité déclenchait des réactions très différentes chez les gens, mais rarement très positives. Etrangement celles qui la dérangeaient le plus étaient les curieux malsains qui voulaient entendre des détails croustillants. Bien sûr qu’ils faisaient des trucs à trois, mais ils avaient aussi leurs moments avec qu’une seule personne. Elle avait ses moments avec Gary, ses moments avec Esteban, et eux deux avaient les leurs, sans elle. Chacun apportait une chose différente, mais complémentaire. Bien sûr que des fois elle était un peu jalouse quand ils passaient beaucoup plus de temps entre eux, mais elle avait appris à gérer tout cela en se remémorant qu’elle aussi passait parfois plus de temps avec l’un que l’autre. En fait ce qui était gênant avec ce genre de personne, c’est qu’elle avait l’impression qu’ils ne les ramenait qu’à leur sexualité qu’ils songeaient explosive, mais jamais aux sentiments qu’ils éprouvaient l’un pour l’autre. Car ça avait toujours été cela en premier : les sentiments.
Voilà pourquoi passer la soirée en tête à tête avec Gary ne la dérangeait pas. Il avait été d’ailleurs adorable, il lui avait fait un bon repas. Elle avait regardé un peu fasciné la façon dont il s’y prenait. Fille de bonne famille, elle avait connu les services d’un Elfe de Maison qui prenait en charge les tâches ménagères, dont les repas des Kendrick. Et quand elle était à Poudlard, la cuisine était aussi prise en charge par les Elfes de l’école. Elle n’avait donc pas l’habitude de lever un seul petit doigt. Mais au vu de son envie d’indépendance vis à vis de sa famille (et de son argent), de son emménagement avec ses deux hommes et de la proportion d’Esteban à ne pas être très ordonnée, la bonne élève qu’elle était avait eut vite fait d’apprendre à passer le balais à coup de baguette. En revanche la cuisine, c’était toujours pas ça. Heureusement que ses deux compagnons étaient plus doués qu’elle.
Ainsi Gary et elle eurent le ventre bien rempli. Il savait que la nourriture était une de mes meilleures façons de la satisfaire. Ils avaient également bien bu, ce qui faisait qu’ils étaient assez éméchés pour se relâcher et faire des bêtises. Ils ricanaient déjà un peu bêtement quand ils sortirent de table, et cela continua de plus belle pour Klara quand Gary lança la playlist qu’il avait créé pour l’occasion. Elle esquissa quelques pas de danse maladroit avant de s’affaler bêtement sur le lit à cause d’une maladresse. Elle rit longuement, puis se mit à glousser quand elle vit Gary trémousser son postérieur de grande qualité sur du Lady Gaga, comme pour faire honneur à son surnom. Quand elle comprit qu’il se déshabillait, elle commença à battre des mains en riant, marquant sa forte appréciation du spectacle. Il était sûr qu’elle n’en manquait pas une miette. Alors que le fessier de Gary se trouvait à proximité, elle se permit d’y mettre une petite tape. Elle lui fit remaqruer, fort enjouée, qu’elle devrait aller chercher des gallions pour les lui mettre dans le slip. En tout cas, il commençait à faire chaud... Surtout quand il s’approcha d’elle pour essayer de l’embrasser... Mais il furent interrompu par Esteban qui affichait une expression qu’elle identifia comme une grande perplexité. Sûrement mélangée avec un peu d’embarras.

- ESTEEEEEEEEEE ! T’ES BOOOOO VIENS DANSER ! Renchérit-elle juste après que Gary l’ai invité à les rejoindre. Car oui, il était beau, et puis bon au pieu, qu’est-ce qu’elle demandait de plus ? Bon, quand même long à la détente. Elle répondit au baiser de Gary, le rendant encore plus endiablé. Vu qu’il mettait trop de temps à réagir, elle sauta du lit pour s’accrocher à Esteban et lui rouler la galloche de sa vie.

- C’est mon anniversaire, c’est moi qui décide, et t’es à la bourre en plus. A PWAL ESTE !

Elle regarda Gary de sorte à ce qu’il rebondisse sur sa demande. Elle commença à scander «À POIL ! À POIL!» en espérant que l’autre s’exécute.

Ils s’amusaient bien pourtant tous les deux. Pendant un moment, il avait même oublié qu’Esteban n’était pas avec eux. Après tout, il lui était aussi arrivé de ne s’amuser qu’avec l’autre bouclé. Tout dépendait des moments, de qui était livre, mais à trois, il est vrai que c’était toujours mieux. Il regarda donc Esteban et son air perplexe, en mode « dédain », mais que faites-vous. Ou alors peut-être était-ce plus du « pas envie de passer la soirée sobre avec les deux bourrés comme des coins ». Gary n’en avait rien et à la limite il s’en fichait, son cerveau n’arrivait à bien réfléchir. Pour l’instant, il voulait juste s’amuser, profiter de la soirée, de la musique, des deux personnes qu’il préférait sur cette Terre. La voix –pour ne pas dire le hurlement- de Klara le fit sortir de ses pensées. Ouais. Il était beau ; Surtout avec ses petites bouclettes, comme ça, et son adorable petite bouille à laquelle on avait envie de pincer les joues. Et puis ses yeux. Dommage, qu’il soit un peu trop habillé, ça gâchait la partie « corps merveilleux ». Quelque chose en lui disait qu’Esteban, avait probablement plu envie de repartir, alors il tenta un baiser à Klara pour l’inciter un peu plus à le rejoindre que de beuglements de leur part. Baiser qui ne fit pas bouger, le brun, d’un poil. Gary haussa un sourcil un peu perplexe Bah punaise, c’est qu’il était stoïque, maintenant, Banban, deviendrait-il le plus sérieux et rabat-joie des trois ? Et tandis, qu’il se disait que, probablement, il avait sinon un problème de libido, ou peu importe comment ça pouvait s’appeler, et refusant de mettre leur état à Klara et lui en cause, il n’y avait pas donc d’autres solutions.

Klara avait, quant à elle décider d’agir autrement, en sautant direct dans les bras du bouclé pour l’embrasser, avant de scander à nouveau des trucs stupides. Il se leva à son tour, mais lui pour plaquer une main sur la bouche de Klara… manquant de lui enfoncer un doigt dans l’œil sans vraiment s’en rendre compte : on ne pouvait pas dire qu’il était en état de bien viser.

« Toi me mords pas. Et Regarde-le, il a son regard du «faites la taire par pitié ». Tu cries un peu trop fort, ça fait à la tête. On est pas sourd. » Bravo, Gary de parler de ton copain, jute à quelques centimètres de lui comme s’il n’existait pas. C’est sûr ça va arranger vos affaires. Il haussa les épaules. « Laisse le bouder, il nous rejoindra quand il aura fini de faire la statut.» Il se tourna vers Esté avant d’enfin s’adresser à lui. « Et t’es trop vilain, t’as tout gâché mon super effet. ET» PLOP. «Ilestparti ?! IL EST PARTI » il se mit à secouer Klara un peu à la façon d’un prunier –merci de pas lui vomir- « Tu vois, j’le disais, il est vilain. Et pas cool.» Ou alors probablement, qu’il préférait passer une nuit tranquille et attendre qu’ils aient décuver. « T’penses qu’il va venir nous border et vérifier qu’on est pas au bord du coma éthylique ? Ptet, qu’il se cache, qu’il attend qu’on fasse plus trop de bruit ?!»

Promis, pas bourré, ils avaient des attitudes beaucoup plus normales et saines. Mais Gary avait l’alcool…. Un peu étrange bien souvent. Et Klara semblait plus désinhibée qu’autre chose ! Il se passa une main dans les cheveux avant de soupirer. Ou alors peut-être que le brun était en train de leur préparer un coup fourré, ça pourrait bien lui ressembler, tiens.

« Bon bah moi, j’sais plus où j’en étais et j’ai plus envie d’danser.»

Non, il préféra s’allonger de tout son long sur le lit. C’était beaucoup mieux tiens !

Este restait de marbre face à toutes leurs manoeuvres. Même un baiser passionné - qu’elle jugeait passionné mais qui devait avoir plus été baveux qu’autre chose - le faisait rester complètement stoïque. Aurait-il perdu son sens du fun sur le chemin vers la maison ?

- MMH ! Mmmmmmh ! Mmmh ! Protesta Klara alors que Gary lui colla sa main contre la bouche. Il lui interdis de mordre. Du coup elle lui bava dessus parce que hors de question qu’elle se laisse faire. En plus il avait faillit l’éborgner. Elle lança quand même un regard grincheux à Esteban qui non seulement était en retard, mais en plus osait faire la tronche le jour de son anniversaire.

- Comment ça, il a une regard de «faite-la taire» ?  Répliqua-t-elle dès qu’elle pu parler. Moi j’dis... c’est surtout un regard de type dégouté de n’avoir pas assisté à ta petite danse sexy !  

Esteban parti brusquement, laissant Klara un peu outré. Mais elle n’eut le temps de protester car Gary l’attrapa pour la secouer un peu trop violemment.

- A-A-Arrête je me-me sens pas très b-bien ! Demanda-t-elle alors que sa tête et son estomac n’étaient pas très d’accord avec ce genre de manoeuvre. Elle inspira un grand coup quand ce taré de Gary avait compris qu’elle allait recycler en matière inconnue le délicieux repas qu’il avait préparé.

- Moi je préfèrerais qu’il vienne s’assurer qu’on est au bord du coma orgasmique, ricana-t’elle avec un petit clin d’oeil et un sourire évocateur. L’alcool semblait lui enlever toutes ses barrières de jeune fille de bonne famille. Elle ne faisait plus l’effort d’y mettre un filtre, surtout en présence de Gary et Esteban. Si jamais il y avait des étrangers, tous les verres de vins qu’elle avait ingurgité n’effaceraient pas toute la politesse hypocrite avec laquelle elle avait été conditionnée. C’est juste qu’elle se sentait bien avec eux, libre de leur faire vivre de temps en temps son mauvais caractère et sa fierté parfois mal placée, car ils l’acceptaient.

Gary finit par s’allonger sur le lit, refusant de danser. Klara alla éteindre le poste, puis rit de bon coeur pour montrer qu’elle ne lui en voulait pas. Dans un second rire doux, elle vint s’allonger à côté de Gary, se lovant contre lui. Elle l’embrassa sur le coin des lèvres avant de poser lourdement son bras par dessus son torse, ce qui était en réalité une tentative maladroite de l’enlacer.

- Si ça se trouve il fait juste genre. Pour nous faire marcher. Ça lui ressemble pas de faire ça, hein ? J’lui demande pas de sourire tout le temps, surtout s’il a une journée de merde, mais... Enfin c’est bizarre.

Esteban était un grand blagueur. Au point que même embrumé par l’alcool, son cerveau lui disait de se méfier. Surtout qu’un anniversaire... C’est propice aux bêtises, non ? Ou alors c’est parce que au fond d’elle, elle espérait qu’il arrive dans une tenue très sexy en cadeau ? Ou alors c’était vraiment juste parce qu’elle avait vraiment faim ce soir ? La faute à Gary aussi avec son petit fessier, c’était comme lui montrer une part de gâteau !
Elle tendit la main pour caresser doucement le bras de son petit ami. Faute de mieux, elle pouvait se contenter de câlins. Même si elle espérait que Gary soit un peu d’humeur.

Il n’y avait pas de « mhhmmhh » qui tenait… même s’il n’était probablement pas sûr de ce que cela signifiait. Une protestation, ça y ressemblait en tout cas ! Elle pouvait râler autant qu’elle le voulait, il n’en avait cure, le vilain, il voulait juste éviter de vexer leur petite ami. C’est qu’il était parfois susceptible le bouclé… et p arfois non, c’était comme jouer au loto par moment mais Gary avait l’habitude de composer avec tout ça. Il voyait bien que c’était le moment de ne pas en faire TROP. Un peu, juste un peu mais là, elle abusait un peu, même si lui appréciait plutôt le spectacle. Et c’est ainsi qu’il se retrouva la main pleine de bave, mais il était plutôt ravi …. Elle lui avait « obéi », ou plutôt écouté. Il n’avait aucune morsure ; c’était déjà probablement « beaucoup ». Et c’est ainsi, alors qu’ils commencèrent à parler-ronchonner- avec Klara d’Esteban à moins d’un mètre de ce dernier. Pas très malin de leur part, il faut bien l’avouer !

« Par ce que tu piailles trop et trop fort. Et qu’il n’est pas devin, comment est-ce que tu veux qu’il devine que j’ai fait une danse sexy s’il l’a pas vu ? DUH !»

On appréciera la profondeur de leurs discours bien entendu ! C’est tellement quelque de pertinemment et de beau que l’on pourrait en pleurer de rire ou de désarroi, mais promis, c’est presque qu’à leur état d’ébriété, d’habitude, ils ont quand même un niveau un peu supérieur. Par moment du moins. Mais à force de piailler et râler, ils avaient fait fuir le troisième larron.
Est-ce qu’il était fier d’avoir secoué Klara comme un prunier ? A vrai dire pas vraiment, par ce qu’il ne se rendait que moyennement que ça pouvait être u peu violent de a secouer comme ça alors qu’elle avait trop bu – et trop mangé-, mais il ‘arrêta net lorsqu’elle se plaignit de ne pas se sentir bien. Pas envie d’un dégueuli salisse leur chambre, ou pire lui tombe sur le coin de la tronche ! Promis, il serait sage à présent Monsieur Gatiss !

- Moi je préfèrerais qu’il vienne s’assurer qu’on est au bord du coma orgasmique, Gary,  se contenta d’hausser un peu les épaules dans un premier temps, avant de ricaner un peu. «Ouai, m’enfin là, l’orgasme on y est loin…. J’aurais pas utilisé ce mot Plus …. Coma éthylique. Ca se ressemble, par ce que ça finit en "ique", mais faut pa les confondre. »

Bique aussi, ça finit en « ique », Gary, mais ça ne ressemble pas à ces termes, c’est fou ce que l’alcool pouvait le rendre …. Etrange dira-ton ; Il avait toujours eu un alcool qui lui faisait dire juste des trucs bizarre, il n’était pas forcément joyeux, ou malheureux. Mais il sortait juste plus de conneries sans réel sens.
Il avait fini rapidement par retourner se rallonger sur le lit ayant soudain un grand coup de mou ! Il ferma quelques instants les yeux tandis que Klara avait éteint le poste avant de le rejoindre sur le lit pour le coller, l’embrasser légèrement avant de lui comprimer l’estomac avec son bras.

« S’tu appuies plus fort, je crois que c’est moi qui vais me sentir mal ….» Il se passa une main dans les cheveux avant de lui faire un petit sourire. « L’est ptet juste jaloux par ce qu’on ne l’a pas attendu ou qu’on s’est trop amusé sans lui… ou alors il est en train de réfléchir à un truc, mais j’sais pas quoi. »

Il bailla un peu longuement, ne mettant pas la main devant la bouche par flemme totale, et parce qu’il s’endormait un peu trop. Il passa néanmoins un doigt tendrement sur la joue de sa petite amie.

« Tu sais que je t’aime, toi ?» lui souffla-t-il avant de l’embrasser doucement.

Cette déception. Cet échec. Gary était peut-être trop bourré pour râler que c’était dégueu ce qu’elle avait fait. Ou alors il était trop habitué à qu’ils s’échangent leur bave. Il avait l’air presque content qu’elle ai pas utilisé ses dents. Et zut. Puis voilà Esteban s’était barré quand même, et elle tenait à dire que n’était pas de sa faute à hurler comme une hystérique. Elle criait pas si fort, si jamais elle donnait mal à la tête c’était plutôt la faute à l’alcool qu’il avait bu.

- Hé bah, t’étais en train de danser quelques secondes juste quand il a ouvert la porte, DUH ! de toutes façons tant pis pour lui, au moins j’ai pu bien profiter... Continua-t-elle accompagné d’un sourire complice. D’ailleurs je devrais aller le bouder pour avoir interrompu ce joli mouvement de popotin que t’étais en train de faire.

Elle n’allait pas s’étendre sur toutes les qualités qu’attribuait Klara aux fesses de Gary, mais elles étaient longues. Nous abrégerons donc en concluant que Klara aimait tout autant regarder le fessier de son amant que d’y mettre les mains quand il le lui autorisait. Elle se remit à une vitesse étonnante du secouage de cocotier qui lui avait quand même un peu arraché l’estomac. Gary sembla ne pas comprendre sa blague et ses insinuations. Hé merde mec, c’était son anniversaire, elle s’attendait évidemment à que les deux crétins avec qui elle habitait y mettent un peu du sien ce soir ! Bien sûr, elle ne les forcerait pas. Puis Gary avait raison, l’orgasme, il est loin là avec l’autre qui a décidé de bouder.

- Coma éthylique ? Mouais c’est pas une petite bouteille qui va nous mettre chaos... Quoique je ne sais plus tout ce qu’on a bu...

Dans son cerveau embrumé, quelque chose lui dit qu’ils ne s’étaient pas contentés que d’une bouteille de vin... Malgré sa stature frêle, Klara savait apprécier les bonnes cuvées et avait fini par développer une certaine résistance aux cuites.
Comme Gary alla s’affaler sur le lit, elle le rejoins. Faute de mieux, elle pouvait bien avoir un câlin hein ? Celui-ci la pria rapidement de ne pas trop appuyer sur son estomac. Elle le retira mollement, contrôlant pas trop bien ses mouvements. Tout comme Gary, elle n’avait pas envie qu’un accident de vomi arrive droit sur eux.

- Moi ça m’dit rien qui vaille. Je suis sûr qu’il veut nous faire une mauvaise blague. Il fait genre pour gagner du temps et cacher nos baguettes dans un tiroir. Ça, ça lui ressemble plus que de faire la tronche. On devrait p’têt se méfier... Et prendre la potion... Il va profiter d’notre faiblesse... Nan, il fait pas la tronche pour rien ce con.

Elle sous-entendait par «la potion» les fioles de potion désenivrante qu’elle avait fait en bonne quantité une fois. Etrangement, plutôt pour elle. Cela enlevait l’état d’ivresse, mais la contrepartie est que vous deviez aller vomir votre alcool dans les toilettes pendant vingt bonnes minutes. Ainsi pas de gueule de bois le lendemain. Elle avait aussi des antidotes à cet état. Il était plus doux, mais il lui fallait une bonne heure pour agir et avait un goût immonde. De pisse de chat, jugeait-elle. Ce stock couvrait une bonne partie de leur armoire à pharmacie. Comme s’était moqué Esteban un jour, elle avait étudié durement les potions juste pour pouvoir boire comme un trou. Remarque, les garçons tapaient bien dans le stock, alors ils pouvaient rigoler, mais ils appréciaient l’existence de ses fioles.

-Tu sais que je t’aime, toi ?

Cette simple phrase lui fit oublier les possibles plans machiavéliques d’Esteban. Elle eut un grand sourire, et elle colla doucement ses lèvres contre celle de Gary.

- Moi aussi, dit-elle doucement. Je veux que tu m’aimes toujours. Qu’on s’aime toujours tous les trois. J’vous aime trop. Et tu sens bon malgré avoir trop bu.

Elle avait logé son nez contre le creux de son cou. Elle pourrait rester toute sa vie. Elle aurait voulu le serrer plus fort, mais elle se rappela que trop de brutalité le ferait vomir. Une Klara lucide aurait été moins mièvre et plus réaliste. Les relations amoureuses, ça va, ça vient et c’est comme ça. Mais voilà, elle aimerait bien que cette vie avec ses deux imbéciles reste comme ça pour longtemps, très longtemps. Ils la rendait heureuse comme jamais elle ne l’avait été. Elle caressa les cheveux de Gary, et mine de rien, elle avait aussi envie d’être avec Este à ce moment-là. Il était méchant de se faire languir comme ça, il savait très bien qu’elle avait besoin de sa dose journalière de câlins et de bouclettes.

- Tu penses que si je ressors les dessous que j’avais acheté pour son anniversaire, il viendra ? Puis on l’a attendu pour le gâteau, il aurait même pas à se plaindre. Ou alors je fais grandir de gâteau et je sors en dessous sexy de dedans.

« DUH toi-même !» bah quoi ? il n’avait jamais dit qu’il répondrait un truc intéressant, surtout vu son état, alors c’était vraiment la première chose qui lui avait traversé l’esprit ! « Je sais que tu les aimes mes fesses et elle te le rendent bien t’inquiètent pas.»

Oui, cela n’avait pas vraiment de sens, mais on ne pouvait pas dire qu’il ‘en rendait réellement compte ! Il bailla longuement, continua de raconter des conneries… qui n’en était au final peut-être pas tant que ça. Il exagérait probablement un peu en parlant de coma éthylique, mais au final, il était certain qu’ils avaient quand même BEAUCOUP bu.

« Je crois qu’il ne vaut mieux pas qu’on sache. Je peux te dire que les calories, rien qu’avec l’alcool on en a stocké plein ! »

Et c’était sans compter le repas ! Et maintenant qu’il était allongé, il se sentait vraiment trop bien dans cette position, et n’avait plus franchement envie de remuer le popotin ou de faire le con. Le sommeil l’appelait, cette envie de dormir, cette douce torpeur qui avait tendance à le rendre un peu euphorique.

« Moi j’me relève pas ! J’suis trop bien là ! On a bien fait de prendre ce lit. Il est bien dodu.. non attend. Dodu, on ne dit pas ça pour un lit ? Mais t’sais, ça fait un peu comme un nuage de coussin, j’aurais bien dit ça fait un peu repose tête comme tes boobs, mais bon.»

Mais bon, elle était un peu plate pour ça. No offense.

«Pis j’ai ma baguette pas loin, il est pas entré dans la chambre donc la mienne est là.»

Il n’avait pas envie de parler d’Esteban et de son coup fourré qui arriverait bien à un moment ou à un autre… à moins que le bouclé ne boude réellement, avec lui tout était possible ! No, là, il avait envie juste de profiter d’elle, de ce moment à deux. Il prolongea doucement le baiser, avant de simplement répondre par un

« Humhum» qui ici signifiait qu’il était totalement d’accord mais qu’il avait la flemme d’ouvrir un peu trop la bouche.

Il ferma les yeux essayant de ne se concentrer que sur les gestes de la jeune femme, de se laisser bercer par sa douceur, mais malheureusement pour lui, elle ne semblait pas vraiment comprendre qu’il commençait à somnoler et qu’il appréciait ce doux moment de silence. Il n’avait plus envie de réfléchir, son cerveau était déjà posé quelque part de toute façon … Cette fois, c’était clair qu’il ne pouvait pas se contenter d’un « humhum », dommage. Il allait devoir se concentrer.

« Arrête de te torturer l’esprit. Profitons tous les deux, et il reviendra quand il reviendra, perso j’ai juste envie de dormir… avec toi à côté.» Il se tut quelques instants avant de continuer « Mais si tu veux faire le truc avec le gâteau vas-y tâche juste de pas t’étouffer à l’intérieur, il est capable de pas revenir de la nuit… Pi si tu trompes de formules ça va être galère à manger tout le gateau ou ptet qu’il sera devenu plus comestible ça me tente pas trop, perso. »

Il bailla un peu, d’un coup franchement peu intéressé par l’idée d’une tenue sexy. Il s’installa contre elle et ferma les yeux pour lui faire comprendre que c’était maintenant dodo-time.

L’alcool c’était pas très bon pour elle, parce qu’elle n’avait aucun filtre. C’est pourquoi elle faisait attention avec qui elle buvait. Gary, y’avait pas de problème. Elle pourrait presque mettre sa vie entre ses mains. Et elle, elle mettrait bien ses mains ailleurs.

- Ouais, je les aime tes fesses. Surtout entre mes mains... Une pause, où elle sembla planter, avant de s’agiter de nouveau avec de grands yeux un peu stupides mais surtout désolés. Ooooh j’devrais pas dire ça. Gary, bien sûr que t’es plus que des belles fesses. Tu es une des meilleures personnes qui existent. Avec Este bien sûr, j’vais pas faire de jaloux, même s’il boude.


Puis Gary fit l’exploit de réussir à penser aux calories qu’iuls avaient avalées durant le repas. Info inutile pour Klara, elle assumait parfaitement ce qu’elle ingurgitait, même quand c’était pas raisonnable.

- Pas grave, je suis sûre que tu m’aimeras même avec un peu de bourrelets ! Moi je te trouverais mignon même avec un bide à Bièraubeurre.

Elle rit doucement en touchant le bout du nez de Gary avec son index juste pour l’embêter. Leur conversation n’avait aucun sens, même quand elle essayait d’expliquer les plans théoriquement machiavélique d’Esteboudeur. Au final, elle s’en fichait un peu, son cerveau était trop embrumé pour gérer deux choses à la fois, surtout quand l’une était très agréable. Allongée contre Gary, elle sentait leurs deux coeurs battre, et elle trouvait cela beau. Elle avait l’impression que cela matérialisait leur lien, plus que leurs baisers et leurs caresses. Elle se laissait bercer par sa présence et la superficialité de leur conversation de personnes alcoolisées. C’était beau, car si insouciant. Elle n’avait pas le droit à cette légèreté auprès de sa famille. Même quand elle voyait Saïd, il y avait toujours le poids des obligations familiales entre deux rires, entre deux moment heureux où ils racontaient leur vie. Elle sentait surtout le poids de leurs différences, ce qui laissait comme une trace aigre entre deux moments qui pourraient être heureux.

- T’as p’têt raison... Puis c’est mon anniversaire, c’est lui qui devrait sortir du gâteau en dessous sexys. Et il me laisserait manger toute la crème qui reste sur lui... Oh ! Quoique nan ! Imagine il s’est pas lavé avant ? En fait c’est trop une idée pourrie ce genre de truc, ça fait du gâchis de gâteau. Dans tous les cas il sera plus comestible...

Sur ces mots elle lâcha un énorme bâillement. Il faisait chaud, mais ce genre de chaleur douce et agréable. Elle commençait elle aussi à s’endormir, l’alcool n’aidant pas. Elle se rapprocha encore plus contre Gary, profitant de la sensation cotonneuse de sa proximité. Elle l’embrassa doucement dans le cou. C’était regrettable que ce débile d’Este ne veuille pas venir. Il n’avait rien de mieux que d’être lovée entre ses deux crétins préférés. Ouais, elle les insultait dans sa tête d’abord, parce que des fois, ils étaient un peu débiles quand même. Genre Este, il était pas doué dans la vie, et Gary... Il cherchait un peu les problèmes parfois. Il était pas méchant, c’est juste que ses blagues, elles allaient parfois loin. Elle caressa cheveux de son petit ami. C’était pas les belles bouclettes d’Esteban, mais elle ne pouvait pas dire que c’était désagréable, au contraire. Elle finit par lui faire des petites chatouilles sur le bras le plus proche de sa main. En fait, d’un côté elle aimerait bien dormir, mais de l’autre elle aimerait des câlins plus intenses. Elle ne pouvait pas accuser l’alcool, sobre elle aurait demandé la même chose. En même temps, ses amies de Poufsouffle l’avaient bien aidé à dédramatiser ces envies que sa famille qualifiait honteuse chez une jeune femme. Saïd aurait pu se taper toutes les sorcières sang-pur, ils auraient presque applaudi l’exploit. Il se trouve que voilà, il voulait se marier avec son amour de jeunesse. Il y perdait hein, elle était un peu ennuyeuse comme fille. Il aurait mérité quelqu’un de plus marrant, comme Neo par exemple. Mais en même temps, mettre Neo avec Saïd ce serait aussi du gâchis. Elle brisa ce cycle de pensée en tournant son visage vers Gary.

- T’es vraiment sûr que tu veux dormir ? Demanda-t-elle finalement avec un sourire qui en disait long. Bah quoi, qui tente rien n’a rien.

Ouais, ses fesses aussi aimaient lorsque les mains de la jeune femme n’étaient pas loin d’elles. Promis, elles ne sont pas une entité propre qui acquiescent ou autre … Mais c’était une sensation si agréable, qu’il était certain que si elles étaient vivantes elles apprécieraient… et c’est là qu’il se demanda dans quel monde est-ce qu’on se posait ce genre de questions, dans quel monde on se disait que ses fesses feraient ci ou ça… Il se dit qu’il devait vraiment être vraiment éméché. Il gloussa un peu avant de répliquer.

«MOHHHHH, il est pas, il peut pas t’entendre si tu me complimentes plus que lui. »

Ben quoi ? Ca faisait toujours du bien les compliments, surtout lorsqu’ils sortaient de cette petite bouche délicieuse ! Il avait ensuite parlé un peu trop sur les calories et compagnie qu’ils avaient ingurgité, et si Klara lui disait qu’elle l’aimerait même avec un gros, est-ce que lui aurait toujours les même sentiments pour elle si elle devenait obèse ? hum. Probablement que oui, les sentiments n’étaient pas que dû au physique, n’est-ce pas ? Il y avait autre chose entre eux. Théoriquement. Il n’était pas un sain, il n’était pas non plus très superficiel, mais il fallait bien avouer que le physique comptait également un minimum. A la place de répondre à cela, il se racla un peu la gorge, avant de lui faire un tendre sourire.
Et soudain Klara continua son délire de gâteau et compagnie, il fronça les sourcils. Elle aussi était dans un état assez pitoyable, il se demanda comment son esprit pouvait s’imaginer de telles choses. Esteban était pas toujours fin, souvent boudeur, mais il était propre ! Dis comme ça on pourrait presque croire que le troisième larron était un chat. Il l’aimait ce petit con. Une nouvelle fois Gary lâcha simplement un petit « humhum », il ne savait pas quoi répondre et même s’il avait plus envie de défendre este qu’autre chose, il n’avait pas envie d’entrer dans un gros débat ou quelque chose dans ce goût-là. Une discussion sans fin qui lui demanderait beaucoup trop de concentration. Avec un peu de chance, elle comprendrait qu’il voulait réellement dormir.
Un peu de chance, mais visiblement cette dernière avait décidé de continuer sa route, de ne pas rester trop près de lui. Elle lui fit une nouvelle proposition que l’on pourrait presque juger indécente –la bonne blague-. Il ouvrit œil un peu intéressé mais la flemme, et la fatigue étaient trop forts. Encore une fois il avait juste envie de répondre un nouveau « humhum », mais ce n’était pas une bonne idée.

« Non. J’veux dormir. T’façon …. J’sais pas quoi, mais j’avais envie de dire ce mot.» dit-il tout en se roulant en boule. HumHum.

Il roula un peu finalement jusqu’à son coussin et s’enroula dans la couette, se rendant à peine compte qu’il avait foutu vraiment un énorme vent à sa petite amie. Son cerveau lui demandait qu’une chose, dormir, là il serait de toute manière probablement bon à rien.

A…. main…aime. grommela t-il entre ses dents ce qui signifiait probablement à demain, je t’aime, quelque chose comma ça.


FIN POUR MOI, je pense

Ça partait loin, leurs histoires. En même temps avec les neurones noyés dans les particules de l’excellent vin qu’ils avaient bu, ils ne pouvaient pas avoir un discours logique. Ils parlèrent de tout et de rien, jusqu’à ce que l’alcool eu raison de Gary qui commençait à s’assoupir. Klara fut déçu, elle aurait bien fait des câlins on va dire... plus en profondeur. Mais voilà, il avait fini par s’endormir. Tout habillé en plus. Ça devait pas être confortable. Bon les habits d’hommes de Moldu étaient généralement plus confortables car plus pratiques. Gary refusait de s’encombrer avec de lourdes robes de sorcier traditionnelles. En même temps c’était moins moulant donc moins... Bon elle pensait vraiment trop à ça ce soir, sûrement l’alcool... Ou alors le cycle hormonal. Ou bien les deux elle ne savait pas, elle n’avait plus de quoi réfléchir. Cerveau out.
Elle contempla Gary assoupi, le trouvant adorable, d’autant plus qu’il s’était endormi en lui disant «je t’aime». Elle eut un petite sourire, puis essaya de sortir du lit. Ce débile avait même pas pris le temps de mettre une couverture, il allait avoir froid ! Ou était sa baguette ? Elle chercha, titubant dans la chambre, avant de finir par remarquer un plaid qui trainait dans un coin. Elle se dit - et ce fut sûrement une bonne idée vu son état - que ce serait plus simple que de jeter un sort à la couette. Elle l’étendit maladroitement sur Gary, puis se dit qu’elle devait aller chercher Esteban. C’était pas drôle de faire la tronche. Il devait pas faire la tronche le jour de son anniversaire. C’est exactement avec ces mots qu’elle arriva dans le salon. À sa tête penaude elle devina qu’il avait été déçu de ne pas avoir profité avec eux. Klara, avec ce ton bienveillant des gens bien pompette, lui dit que c’était pas trop tard, il restait du gâteau, ils pourraient le manger demain. Et qu’il était beau, chouette, fort, tous les compliments idiots qui lui passait par la tête. Surtout, qu’il pouvait lui offrir un câlin, c’était gratuit, et ça faisait plaisir. Elle se cala à côté de lui, heureuse, et pris bien le temps de s’accaparer Este. Tant pis pour l’autre qui ronfle, là. Elle essaya de faire du gringue à soin autre petit ami, mais bon, lui non plus n’était pas très motivé pour un câlin plus intense. Il essaya de lui expliquer que c’était pas drôle car elle était bourrée, et que ça le gênait du coup. Elle se rendit compte qu’elle avait la flemme de prendre cette potion pour décuver, elle préférait prendre celle qui avait le goût de pipi de chat plutôt que de passer vingt minutes à vomir l’alcool dans les toilettes. Ses paupières se firent lourdes également. La seule chose qu’elle sentit alors qu’elle était dans les vapes était les bras d’Este qui la portait.

Le lendemain elle se réveilla entre les deux petits amis avec une bonne migraine. Les deux dormait encore, et malgré son état vaseux, elle pris un peu de temps pour admirer ces deux petits angelots endormis. Elle se permis cette pensée bien niaiseuse : c’était un beau cadeau d’anniversaire de les avoir tous les deux. Et c’était toute l’année au moins.