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[Event 13.06.2017] « Time to fight. » | Alec & Caitlyn

 :: Autour du monde :: Grande Bretagne :: — Ecosse :: Poudlard :: Septième Etage.
Sam 15 Avr - 10:31
Samedi 13.06.2015
À l’aurore

Réveil en sursaut. Une fois n’est pas coutume, Caitlyn eut du mal à se repérer, mit du temps pour comprendre qu’elle était dans son lit et que le jour commençait à poindre, ranimant tranquillement la nature qui, bien qu’anormalement froide et sombre pour un mois de juin, continuait sa vie, imperturbable. Le cœur de la jeune femme battait la chamade, elle le sentait jusque dans son ventre, jusque dans sa gorge, et elle se recroquevilla dans son lit, enroulant ses bras autour de ses jambes et fermant les yeux quelques instants. Puis, une fois un peu calmée, elle passa une main sur son visage et les rouvrit. Elle bâilla. Plus le stress de son cauchemar se dissipait, plus une chape de fatigue se refermait sur elle, et elle se résigna à rester allongée dans son lit quelques minutes de plus, même si elle savait pertinemment qu’elle ne se rendormirait pas et que cela ne l’aiderait donc pas plus que ça tout compte fait. Finalement, elle s’extirpa de sous sa couverture, mollement, difficilement, comme rouillée, et se traina jusqu’à la douche pour laisser l’eau chaude la réveiller en douceur.

Ses rêves étaient toujours aussi terrifiants et toujours aussi inaccessibles à son esprit. Revivait-elle pendant son sommeil la torture qu’elle avait subie le soir de Noël et qui avait été effacée de sa mémoire mais dont son corps portait encore les cicatrices et son âme les séquelles ? Les mauvaises ondes dont était plein le château ravivaient-elles ces souvenirs enfouis et les incitaient-elles à remonter à la surface pendant la nuit ? Elle n’avait aucun moyen de le savoir, et elle préférait généralement ne pas s’attarder sur ces questions sans réponses, mais, ce matin-ci, le retour à la réalité avait été particulièrement difficile et elle ne pouvait pas s’empêcher de se demander à quoi c’était dû. Se distordant devant le miroir, elle inspecta comme à son habitude les marques sur la peau de son dos avant d’appliquer de la crème sur celles qu’elle trouvait indurées. Rafael l’aidait beaucoup à les accepter, mais elle avait toujours du mal à les assumer, elle n’était pas à l’aise avec. Elle déglutit, soupira, détourna le regard de la glace et s’habilla avant de descendre dans la Salle Commune.

D’habitude, elle n’attendait rien et allait manger, seule ou avec les quelques autres lève-tôt qu’elle retrouvait parfois dans la Grande Salle. Mais aujourd’hui, elle n’avait pas vraiment faim, et elle décida d’attendre que Leah se réveille en espérant que son appétit se manifeste d’ici là. Elle récupéra donc le livre de métamorphose qu’elle avait laissé sur le rebord de la fenêtre la veille au soir, s’empara de sa baguette, et commença à s’exercer à transformer la tasse vide qui était restée sur la table basse. Elle se débrouillait bien en sortilèges, mais la métamorphose lui était plus difficile, et elle était consciente du fait qu’elle allait devoir s’entraîner pour s’améliorer d’ici les examens. Concentrée, elle n’entendit pas les bruits de pas dans les escaliers ni la porte qui s’ouvrit puis se referma.

« J’aurais pu me douter que tu serais réveillée. »

Elle releva la tête, sourit.

« Rafael ! »

Il se tenait debout, immobile, à quelques mètres de la porte par laquelle il venait d’entrer et elle se leva de son fauteuil pour le rejoindre et déposer un bisou sur sa joue. Il l’attira contre lui et elle se blottit dans ses bras puis le laissa l’embrasser, répondant à son baiser. Seuls dans leur salle commune, c’était quelque chose qui n’arrivait pour ainsi dire jamais et ils ne comptaient pas se retenir d’en profiter. Puis elle lui demanda s’il comptait aller faire du sport et lui proposa de l’accompagner dehors. Elle aimait les joggings dans le parc à peu près autant que lui, et si, seuls, ils n’auraient pas eu le droit de sortir et se seraient vus contraints à rester au château et faire de la muscu en salle, à deux les Gardiens les laisseraient sans trop s’y opposer. Il acquiesça et bientôt les voilà en train de courir côte à côte à la lisière de la forêt interdite. Bizarrement, cela ne leur arrivait pas si souvent que ça, d’aller faire du sport ensemble – mis à part le Quidditch, bien sûr – mais c’était plutôt agréable. Et puis, ça leur permettait de prolonger cet instant d’intimité qu’ils avaient partagé avant de sortir, et ça aussi c’était plutôt agréable.

Samedi 13.06.2015
Dans la matinée

Pour le coup, l’appétit fut au rendez-vous lorsqu’elle descendit manger après être montée se doucher à nouveau. Un sourire flottant sur ses lèvres, elle s’assit en face de Leah et se servit un bol de céréales et une grande tasse de thé chaud qu’elle but avant de s’emparer de sa cuiller. Il ne restait presque plus rien de son réveil difficile, sauf peut-être une petite fatigue sous-jacente, qu’elle s’expliquait par la pression qui montait parmi les élèves du château et à laquelle elle n’échappait pas malgré la bonne humeur dont elle s’efforçait de faire preuve. Elle se resservit de thé, puis mangea une tranche de brioche, s’en coupa une pour le goûter, et remonta aux dortoirs avec Leah pour chercher leurs affaires avant d’aller s’installer à la bibliothèque pour réviser. Elle n’était pas vraiment fan des travaux de groupe, préférant que chacun aille à son rythme, mais ça ne voulait pas pour autant dire qu’elle avait besoin de solitude pour travailler, bien au contraire. Par contre, elle aimait prendre l’air régulièrement, et elle se leva donc de sa chaise en milieu de matinée et se tourna vers Leah.

« J’ai besoin de me dégourdir les jambes, tu veux venir ?
- Non t’inquiètes, je garde tes affaires. »

Sourire. Elle n’avait même plus besoin de demander. Emportant sa baguette et sa part de gâteau, elle s’éloigna après avoir adressé un signe de la main à son amie. Toilettes tout d’abord, puis salle sur demande, ou plutôt salle de musique puisque c’était régulièrement cette apparence que prenait la pièce magique lorsque Caitlyn s’y rendait. Elle se dirigea vers la chaine hifi, l’alluma, puis s’allongea dans le hamac accroché entre deux colonnes et resta un instant les yeux fermés à écouter la mélodie qui emplissait la salle, souriant sereinement. Décidément, elle s’accordait ce genre de plaisirs bien trop peu souvent. Ça lui rappelait son chez-soi, sa chambre, sa maison. Ils n’avaient pas de hamac, ni de chaine hifi, mais elle aimait s’étendre dans son lit avec son lecteur ou son portable et mettre la musique, à fond ou à bas bruit, pour ne rien faire d’autre que se laisser bercer pendant quelques minutes. Ça lui manquait. Son chez-soi lui manquait, sa famille lui manquait. Elle se releva, éteignit la chaine hifi, se dirigea vers le synthé. Elle en avait un quasiment pareil dans sa chambre, et s’entraînait chaque jour dessus. Elle s’assit sur le vieux tabouret, posa ses doigts sur les touches, ses pieds sur les pédales. Le silence était si reposant, et elle sentait s’accumuler en elle la pression, l’envie, la laissant monter jusqu’à atteindre son paroxysme et exploser.

Alors elle se mit à jouer. Ses doigts couraient sur le clavier, ses pieds actionnaient les pédales, son corps entier se mouvait au rythme de la musique qui émanait de l’instrument avec lequel elle ne faisait plus qu’un, qui était en quelques sortes le prolongement de ses doigts, de son âme. Elle jouait, enchaînant les morceaux qu’elle connaissait par cœur, improvisant les transitions. L’énergie qui se dégageait d’elle et de sa musique était enivrante et elle se laissait entraîner, comme portée au gré des vagues, déconnectant de toute forme de réalité, perdant toute notion du temps et de l’espace.

Lorsqu’elle ouvrit les yeux à nouveau, elle se sentit à la fois vidée et pleine. Elle resta quelques instants assise sur son tabouret, écoutant les dernières notes résonner entre les murs de la salle, puis se releva et se dirigea vers la fenêtre. Mais au lieu du soleil éblouissant qu’elle aurait aimé voir en l’ouvrant, ce furent d’énormes silhouettes grises qui apparurent devant ses yeux, entrant par dizaines à travers une brèche dans la barrière magique qui entourait le château et se dispersant partout dans le parc. Le temps sembla se suspendre alors. Et puis elle dégaina sa baguette, la pointa en direction de la brèche, prononça le sortilège et laissa son Patronus rejoindre ceux qui se battaient déjà contre les Détraqueurs. Petit, frêle, son écureuil n’était pas aussi intimidant que pouvaient être les canidés, les fauves ou les animaux exotiques, mais ce n’était pas sa taille qui faisait sa force, mais bien sa puissance et celle des souvenirs auxquels elle faisait appel, alors elle le laissa aider autant qu’il le pouvait, tantôt courant partout pour boucher les trous, tantôt faisant face aux créatures des ténèbres. Et, alors que la lumière prenait lentement mais sûrement le dessus sur l’obscurité au niveau de l’ouverture, elle réalisa avec horreur qu’elle avait laissé Leah seule dans la bibliothèque et son sang ne fit qu’un tour.

« Merde ! Merde merde merde ! »

Elle retira immédiatement son écureuil du front, laissant ses semblables finir de gérer seuls, et le propulsa devant elle à toute vitesse alors qu’elle sortait en trombe de la salle sur demande et dévalait les escaliers quatre à quatre en direction du premier étage. Plus accessible que ça tu meurs : c’était presque en première ligne ! Elle arrivait au quatrième quand elle vit une ombre à sa droite et arrêta net sa course pour se retourner. Là, au milieu du couloir, un énorme Détraqueur planait à deux mètres au-dessus du sol et avançait vers l’aile des Moldus.

« Saloperie ! »

Les couloirs commençaient paradoxalement à se remplir, la panique se propageant comme la peste et embrouillant les esprits, poussant les proies à s’exposer au danger au lieu de s’en cacher. Si les Moldus sortaient également, ils n’auraient aucune chance. Elle fit un pas, puis un deuxième, et un troisième, accélérant derrière son Patronus qui s’élançait déjà aux trousses du Détraqueur et l’attaquait de dos, le forçant à s’éloigner des portes et à avancer jusqu’au bout du couloir puis à sortir par la fenêtre grande ouverte qu’elle s’empressa de refermer et de verrouiller. Elle avait eu de la chance sur ce coup-là, pas sûr qu’elle soit capable de repousser aussi facilement tous les Détraqueurs qu’elle pourrait croiser sur son chemin. Son cœur battant la chamade mais fière de sa réussite, elle fit à nouveau apparaitre l’écureuil qui lui servait de compagnon et fit demi-tour, se remettant à courir. Elle ouvrit une à une les portes des salles de l’aile, criant chaque fois le même message.

« Les Détraqueurs sont rentrés. Planquez-vous ou restez avec des sorciers qui sauront vous protéger ! »

Puis elle arriva aux escaliers et les descendit sans se retourner, priant pour qu’ils n’aient pas la mauvaise idée de l’emmener là où ça ne l’arrangerait absolument pas. Au fur et à mesure qu’elle se rapprochait du Rez-de-Chaussée, l’atmosphère devenait plus froide, plus sombre, et elle réprima un frisson, mais son Patronus toujours légèrement devant elle et parfaitement bien dessiné, lui éclairait le chemin et la réchauffait. Concentrée, déterminée, elle n’avait pas le loisir de penser à quoi que ce soit d’autre, ne pouvait pas se permettre de s’attarder sur les conséquences possibles et imaginables que pourraient avoir sur elle ces monstres. Elle ne réfléchissait pas, en vérité. Elle était passée en mode automatique, suivait son instinct, contournait sans s’arrêter les Détraqueurs qui croisaient son chemin, apparaissant dans son champ de vision et en disparaissant aussitôt sans avoir le temps d’entreprendre quoi que ce soit contre elle. Le mouvement, là était la clef, en tout cas pour cette fois. Tant qu’elle restait en mouvement, elle était protégée. Tant qu’elle courait, sans se retourner, sans les regarder, tant qu’elle avançait, guidée par le Patronus qu’elle continuait à alimenter en ondes positives, elle était hors d’atteinte. Et lorsqu’enfin elle débarqua dans la bibliothèque et rejoignit la table où elle travaillait, ce fut pour y trouver une Leah pâle, livide, et effarée. Biche prise au piège par une meute de loups.

« Leah !
- Caitlyn ! »

Si l’Anglaise avait presque crié, la voix de l’Australienne n’avait été qu’un murmure. Elle regarda autour d’elle. Aucun signe du bibliothécaire ni de qui que ce soit d’autre. Seule son amie était restée là à l’attendre et Caitlyn n’arrivait pas à savoir si tout le monde l’avait abandonnée sans lui poser de questions ou ça avait été son choix. Elle fronça les sourcils, attentive au moindre bruit. Aucun signe de Détraqueurs non plus, et elle rompit le charme, laissant son Patronus se dissiper. D’un coup de baguette, elle ferma les quelques volets et fenêtres ouverts, les barricada toutes, puis rangea ses affaires dans son sac et le mit sur son dos.

« T’es prête ?
- Comment ?
- On y va. »

Non, elle ne lui laissait absolument pas le choix. Il fallait qu’elles y aillent, qu’elles partent d’ici et rejoignent leur Salle Commune, leur dortoir, ou juste n’importe quel autre lieu où elles ne seraient pas seules. Parce que tant qu’aucun Détraqueur ne s’approchait d’elles, ça allait, mais s’il y en avait un, ou deux, ou trois, et qu’elles se faisaient encercler, prendre au piège, alors son écureuil aurait beau avoir été puissant pendant des heures, elle ne pourrait pas les sauver. Donc oui, il fallait qu’elles partent d’ici, la bibliothèque était probablement le lieu commun le moins fréquenté de toute l’école, surtout en cas d’attaque, et ce n’était pas là qu’elles pourraient compter sur l’aide de quelqu’un. Elle fit à nouveau apparaitre son écureuil.

« Attends. »

Elle se retourna.

« Quoi ?
- Enzo… »

Froncement de sourcils

« Il se débrouillera. »

Elles ne pouvaient pas se permettre de chercher tout le monde. En réalité, ça lui coûtait énormément de dire ce genre de choses. À peine quelques mois plus tôt, elle se serait sans doute élancée dans le hall à la recherche d’âmes en détresse, pour s’assurer que tout le monde était en sécurité. Les plus jeunes, les Moldus, tous ceux qui avaient du mal avec le sortilège du Patronus, mais aussi les professeurs, les gardiens et juste n’importe qui en mauvaise posture, c’est-à-dire potentiellement tout le monde. Mais aujourd’hui, elle avait Leah, et elle lui avait promis qu’elle l’aiderait, en plus de l’avoir promis à Enzo lorsqu’il la lui avait présentée puis plus ou moins implicitement lorsqu’il avait compris qu’elles étaient devenues amies. Elle avait une mission bien précise, et elle ne comptait pas y manquer, même si ça lui brisait le cœur que d’imaginer d’autres gens vivre le pire sans rien pouvoir faire pour les secourir. Alors elle prit l’Australienne par la main et se remit à courir. Étage après étage, escalier après escalier, Détraqueur après Détraqueur, l’ascension sembla prendre des heures, tant il leur fallut prendre de détours pour éviter de se retrouver prises au piège. Finalement, elles arrivèrent dans leur Salle Commune et s’écroulèrent sur les sièges, essoufflées.

Il leur fallut plusieurs longues minutes de récupération avant de pouvoir retrouver leurs esprits. Passant une main dans ses cheveux, Caitlyn regarda autour d’elle. La majorité des plus jeunes se trouvait là, ainsi que certains anciens. Mais Rafael manquait à l’appel, et elle sentit son cœur se serrer. La pression qui était redescendue lorsqu’elle avait enfin pu s’asseoir et souffler monta à nouveau et elle se releva. Elle demanda à une fille en septième année de l’accompagner faire le tour des dortoirs et vérifier que personne n’était seul dans son lit ainsi que fermer les fenêtres, profitant que certaines soient ouvertes pour estimer l’évolution de la bataille. Y retourner ? Elle était franchement tentée. D’autant plus que son Patronus était efficace, pour l’instant, et pouvait se rendre utile voire même sauver des vies alors autant le mettre à profit plutôt que de se planquer là à attendre que ça passe. Mais il y avait Leah alors elle ne savait pas trop quoi faire. Ceci dit, elle était en sécurité, alors peut-être comprendrait-elle que Caitlyn ait besoin de partir ? Elle prit le temps de se reposer, néanmoins, mais bientôt la voilà qui descendait les escaliers en colimaçon et rejoignait le front pour aider à repousser les Détraqueurs rentrés dans le château.

Samedi 13.06.2015
Dans l’après-midi

Au bout de ce qui leur sembla être une éternité, le combat sembla enfin prendre une tournure favorable aux attaqués qui parvinrent à reprendre le dessus et finirent par chasser les assaillants. Ils en profitèrent tous pour se ravitailler et reprendre des forces, les Elfes pouvant enfin leur servir le repas de midi avec plusieurs heures de retard. Mais l’atmosphère restait lourde, chargée de craintes et de méfiance, comme si tout pouvait recommencer, et en pire, d’une minute à l’autre. La barrière magique à peine reconstituée était sans doute encore fragile et rien ni personne ne serait jamais à l’abri tant que les Détraqueurs resteraient dans les parages à l’affût d’une brèche. Et qui disait brèche, disait risque de laisser rentrer non seulement les gardiens d’Azkaban, mais aussi ceux qui auraient dû y être prisonniers, et ça, personne ne l’oubliait. Mais chacun continuait à avancer, à vivre, malgré la pression insoutenable, malgré la terreur qui les dévorait de l’intérieur. Et tout le monde était sain et sauf, bien que passablement secoué par les événements. Leah avait retrouvé Enzo, Caitlyn avait retrouvé Rafael, leurs autres camarades étaient présents à l’appel eux aussi, les plus jeunes, les Moldus, les Professeurs, les Gardiens, tout le monde était au complet. Tout est bien qui finit bien ?

Non, bien sûr que non. La journée touchait à sa fin quand la barrière magique céda de plus belle. Une nouvelle brèche, une nouvelle entrée de Détraqueurs par dizaines. Une nouvelle vague de panique, aussi. Cette fois-ci, les deux Ravenclaw se trouvaient dans leur salle commune, discutant avec Enzo et d’autres qui se trouvaient là. Quand les premiers cris se firent entendre, ce fut comme une douche froide, comme un orage dans un ciel d’été, et ils se turent, puis se regardèrent, à la fois incertains et parfaitement conscients de ce qu’ils signifiaient. Tous les sens aux aguets, les muscles tendus et le cœur battant la chamade, Caitlyn resta un moment immobile, sans détacher son regard du visage de Enzo, comme pour espérer y lire le décours de l’attaque, tout en surveillant les réactions de Leah du coin de l’œil. Puis elle se leva et s’approcha de la fenêtre. Dehors, les géantes silhouettes noires arpentaient le parc comme des ombres. Serrant son poing autour de sa baguette, elle sentit une sorte de rage l’envahir, bien plus puissante que la détermination qu’elle avait pu ressentir précédemment.

Il fallait qu’elle fasse quelque chose. Elle ne pouvait pas juste rester là à attendre que ça se passe. Elle maîtrisait le sortilège du Patronus, elle devait l’utiliser et le mettre à profit de tous, pour débarrasser le château de ces horreurs qui s’étaient trompées de prison à garder. Elle avait peur, bien sûr qu’elle avait peur, pour elle et pour ses proches, et pour tout le monde dans cette école, mais c’était une raison de plus pour aller prêter main forte et aider à chasser définitivement les tortionnaires. Alors elle se détourna de la vitre, monta dans son dortoir, prit son balai dans une main, l’autre tenant toujours fermement sa baguette, et, après avoir pris congé auprès de ses amis, sortit en hâte de la Salle Commune et dévala les escaliers en colimaçon pour se retrouver au septième étage. Elle se pencha par-dessus la rambarde, pour voir d’innombrables Détraqueurs envahir les étages inférieurs et remonter de plus en plus malgré les Patronus qui s’efforçaient de les en empêcher. L’air était devenu bien plus froid, plus lourd aussi, et elle réprima un frisson avant de réaliser qu’elle avait oublié de faire apparaître son compagnon argenté. Elle y remédia sans plus tarder, bien qu’avec plus de mal qu’auparavant, les mauvais souvenirs ayant déjà commencé à repousser les bons de son esprit. Note à soi-même : sortir son arme avant de rejoindre la bataille, la prochaine fois ! Elle laissa son écureuil faire quelques tours autour d’elle pour la réchauffer, attendit qu’il soit assez puissant, puis l’envoya sur le Détraqueur le plus proche.

À rien ne servait de descendre au Rez-de-Chaussée où se trouvaient déjà la majorité des Gardiens et des Professeurs sans que cela ne suffise pour éviter que les Détraqueurs ne montent les étages ; autant rester au septième pour les attaquer par en haut et leur bloquer l’accès aux tours tant que c’était encore possible ! Mais cette fois, la bataille ne prenait pas la même tournure que la précédente. Ils avaient avoir plus de sang-froid et être mieux organisés, c’était comme si l’expérience qu’ils avaient acquise ne parvenait pas, ne suffisait pas, à compenser l’épuisement, physique et psychologique, dont ils souffraient et qui les handicapait. Pour chaque Détraqueur qu’ils parvenaient à vaincre, trois autres revenaient à la charge. Tenant toujours son balai pour assurer ses arrières au cas où elle ait besoin de fuir, la jeune femme continuait à alimenter son Patronus en énergie et en joie alors qu’il se battait un peu plus loin contre les créatures des ténèbres. Mais quand un Détraqueur se matérialisa sur sa droite, plus proche que tous ceux qu’elle avait eu à repousser, elle sentit son sang se glacer dans ses veines et le vide se faire dans son esprit. Elle fit un pas vers l’arrière, puis un autre, sans parvenir à détacher son regard de sa face informe, et appela son Patronus à sa rescousse. Mais un deuxième ombre apparut derrière elle, et une troisième arriva par la gauche.

Sans qu’elle n’eut le temps de comprendre quoi que ce soit, elle se retrouva encerclée par trois Détraqueurs comme sortis de nulle part. Son écureuil essayait tant bien que mal de les tenir à distance, elle le sentait faiblir et se savait prise au piège. Elle luttait, essayait de s’accrocher au maximum de bons souvenirs pour les empêcher d’être aspirés par les trous noirs qu’étaient leurs bouches, s’efforçait de ne pas succomber au doute et au désespoir. Comment en était-elle arrivée là ? Était-ce la fin ? Elle se sentait partir, sombrer, et elle avait froid, terriblement froid. Ce fut alors qu’elle aperçut une brèche, et elle enfourcha son balai puis plongea, se faufila entre leurs capes flottantes dans le vide et s’éloigna en trombe, laissant son Patronus, ou du moins ce qu’il en restait, aux prises avec les Détraqueurs pour les empêcher de se lancer à ses trousses. Avisant un couloir un peu plus à l’écart de l’agitation, elle y atterrit et se laissa choir, glisser le dos contre le mur, les bras et les jambes écartés, amorphe, le manche de son balai et celui de sa baguette simplement posés dans ses paumes ouvertes de part et d'autre de son corps. Elle avait besoin de souffler, de reprendre ses esprits. Elle ferma les yeux et appuya sa tête contre la pierre froide, accueillant presque avec gratitude le courant d’air frais qui lui balaya le visage…
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Caitlyn Louise Twain
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Caitlyn Louise Twain
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Caitlyn Louise Twain
Lun 10 Juil - 20:53
Le moment affreusement attendu avait fini par arriver. La frontière avait lâché, laissant déferler sur eux les ténèbres ivres de la joie des Hommes, arrachée contre leur volonté.

Les mâchoires serrées, sur les remparts, il avait vu les ombres flottantes se braquer sur eux pour leur fondre dessus. Il n’était pas resté. Grognant entre ses dents grinçantes, il avait foncé à l’intérieur, oubliant les regards qu’on lui lançait. Pourquoi ? Bien des raisons le forçaient à agir comme ça, lui qui était pourtant le premier con à foncer au front. Mais là il ne pouvait pas faire ça. Il ne pouvait agir comme ça. C’était du suicide, simplement. Et une autre suicidée avait besoin d’être évacuée avant de continuer son geste débile. Que faisait-elle là ? Sovahnn. Sovahnn et ses décisions idiotes. L’attrapant par le bras, qu’il lui broyait à loisir, il l’avait forcée à reculer et à courir. Et ils avaient battu en retraite, comme deux cons inutiles. Et elle lui avait échappé lorsqu’il avait aperçu Mack. Et elle était réapparu il n’aurait su dire combien de temps plus tard, pour lui sauver la mise. Il avait fini par tomber nez à nez avec des détraqueurs, bien sûr, mais plusieurs fois il avait su s’échapper, jusqu’à l’instant où il s’était trouvé bloqué dans un coin. Aculé, comme un pauvre lapin ou un renard dans un terrier en flammes. Aculé. Comme un con, tout simplement. Baguette à la main, il avait cherché, fouillé, raclé ses souvenirs conscient, cherché loin, avec la force du désespoir, réclamé le bonheur, invoqué la joie. Mais rien. Pas un pauvre filet d’argent. Le détraqueur s’était approché et l’air s’était fait glace ; cendres dans ses poumons. Il étouffait, son monde basculait, sa conscience vacillait, comme aspirée loin de lui. Et puis tout s’était arrêté d’un coup. L’air s’était engouffré de nouveau dans ses poumons, son cerveau avait repris conscience de son corps dans un cri de détresse affreux. L’âme griffée de malheur, il avait redressé le regard pour voir une petite blonde sur le détraqueur.
Un instant, il l’avait fixé, interdit, mais déjà, elle se redressait et lui attrapait le bras à son tour en gueulant quelque chose qu’il ne compris pas. Mais il suivit le mouvement dans un geste plus reflex qu’autre chose, dans une volonté ancrée de survivre.

« T’es sérieuse là ?! »
« Quoi ?! Ça a marché ? Bon, bah alors ? »

Ouais, ça avait peut-être marché parce qu’il n’y avait qu’elle pour faire une telle chose. Inconscience mon amie.
En attendant, avec son manque chronique et maladif de magie, elle lui avait sauvé la vie. C’était bien qu’il pouvait faire quelque chose dans ce goût là également non ? A vrai dire, c’était cette scène qu’il se repassait en boucle, actuellement, alors qu’au fond du couloir il voyait une forme au sol et un détraqueur au dessus, s’approchant, menaçant. Sovahnn n’était plus avec lui depuis longtemps. Entre temps il avait même eu le temps de réduire la gueule du frère d’Aileen. Frère censé être potentiellement mort et surtout très loin. Mais ça, ils verraient plus tard. Il perdait la notion du temps, à force de courir et de se battre de toute façon. Il lui semblait même que la trêve qu’il y avait eu n’avait été qu’un lointain rêve.

Mais là n’était plus la question. Humain. Détraqueur. Couloir. Lui. Equation somme toute assez simple.
Alors il avait choisi la même solution que Sovahnn…. sans réellement bien la sentir.
Fonçant droit sur le détraqueur, il l’avait impacté de plein fouet, le balançant sur le mur à côté de celle qui s’était avéré être Caitlyn, qu’il avait attrapé à son tour par l’épaule, la soulevant sans lui laisser le choix.

« Craque pas ! Debout, cours ! »

Pas assez de réactions : il lui en avait décoché une. Une baffe, pas si violente que ça, mais assez pour lui faire un choc.

« Bouge j’te dis ! »

Déjà, la menace se redressait et le givre les entourait, la joie se brisait mais il l’embarquait de force, avec toute la vitesse dont il était capable.

« J’te croise toujours dans des situations pourries en fait toi. T’as pas un petit patronus à nous pondre là comme ça vite fait ? »
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Alec Kaleb Rivers
Break Me If You Can
Alec Kaleb Rivers
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Alec Kaleb Rivers
Lun 17 Juil - 14:15
Elle était juste complètement épuisée. Son cœur battait encore la chamade, sa poitrine se soulevait au rythme de sa respiration haletante, mais elle sentait ses membres fourmiller, trembloter, faibles et amorphes comme ceux d’une poupée en chiffons, en manque cruel de sucre, d’énergie. Elle avait besoin de repos, tout simplement. Elle ne voulait plus réfléchir, elle ne voulait plus courir dans tous les sens. Elle baissa sa vigilance tandis que ses muscles se détendaient et son rythme cardiaque redescendait à la normale. Ce couloir vide et à l’écart de tout était l’endroit parfait pour se poser l’espace de quelques instants, pour relâcher la tension, et elle sentit sa respiration se faire plus calme, plus profonde, comme quand elle sombrait dans un sommeil réparateur. Oui, une petite sieste, c’était exactement ce dont elle avait besoin en cet instant, et elle resta affalée par terre sur la pierre froide, les épaules et la tête appuyées contre le mur, les yeux fermés et les membres écartés, appréciant la fraîcheur de l’air sur ses vêtements humides et sa peau moite de sueur, seule.

Que n’aurait-elle pas donné pour avoir quelqu’un pour se battre à ses côtés, se soutenir et s’encourager mutuellement, s’entraider et se couvrir les arrières. Elle n’avait jamais vraiment eu besoin de qui que ce soit, s’était toujours débrouillée seule – tant qu’elle avait des amis qui rejoindre à l’école et une famille qui retrouver à la maison, cela lui suffisait amplement et elle insistait d’ailleurs pour régler seule ses soucis. Aujourd’hui, il lui arrivait de plus en plus souvent de se sentir perdue, comme si elle n’appartenait nulle part. Après tout, elle ne manquerait pas à grand monde si elle venait à disparaître. À Rafael, sans doute, mais il était fort, il s’en remettrait. À Aelie, aussi, mais elle avait sa vie maintenant de toute manière et Caitlyn n’en faisait pas partie. À Leah, peut-être, mais elles ne se connaissaient pas depuis si longtemps que ça au final. À Elias, par principe, mais il se porterait certainement mieux sans elle. Et puis à quelques autres, sans doute, mais pas beaucoup, donc tout compte fait, non, elle ne manquerait pas à grand monde… et si ce n’était pas la première fois qu’elle pensait ainsi, ce constat la frappait cette fois-ci avec une force nouvelle.

Elle n’avait plus envie de se battre. Elle sourit faiblement, et une larme coula le long de sa joue gauche, l’image de sa famille se dessinant sur ses paupières fermées. Elle avait juste envie que tout s’arrête. Elle ne comprenait pas tout à fait pourquoi elle pensait à eux en cet instant, probablement était-elle si épuisée qu’elle ne parvenait plus à contrôler les dérives de son esprit. Elle n’avait pas réalisé que le courant d’air froid si agréable était en train de lui glacer le sang, n’avait pas remarqué que le vide si reposant lui écrasait la poitrine. Respirant douloureusement, retenant des hoquets au niveau d’un nœud dans sa gorge, elle avait juste envie que quelqu’un la prenne dans ses bras et sèche les larmes qui emplissaient ses yeux, prêtes à déborder. Et au dessus d’elle, le Détraqueur aspirait peu à peu toute sa joie et toute son énergie sans même qu’elle ne s’en aperçoive.

Soudain, le bruit d’un impact juste devant elle lui tira un froncement de sourcils, aussitôt suivi d’une emprise ferme, brutale, à l’épaule qui la força à se redresser. Elle ouvrit les yeux, émergeant tant bien que mal de la sorte de transe dans laquelle elle avait commencé à plonger.

« Craque pas ! Debout, cours ! »

Elle ravala ses larmes et le regarda. Les mots claquaient comme des coups de fouet à ses oreilles, et la situation avait beau être parfaitement claire, elle ne comprenait pas.

« Alec ? Qu’est ce que… »

Derrière lui, le Détraqueur se rapprochait à nouveau, planant à un mètre du sol, énorme, et elle frissonna, les mâchoires serrées à bloc pour ne pas grelotter des dents. Il lui assena une baffe.

« Bouge j’te dis ! »

Elle sursauta, tous ses sens à nouveau en alerte, tous ses muscles à nouveau tendus, et se mit à courir sans attendre son reste, le suivant dans son élan. Mais les effets du Détraqueur envahissaient à nouveau son corps.

« J’te croise toujours dans des situations pourries en fait toi. T’as pas un petit Patronus à nous pondre là comme ça vite fait ? »

Un Patronus ? Elle regarda sa baguette autour de laquelle s’était refermée sa main lorsqu’Alec l’avait forcée à se lever. Elle l’avait complètement oubliée, tout comme elle avait complètement oublié qu’elle pouvait s’en servir. Submergée par toutes les émotions négatives qu’avait réveillées en elle le Détraqueur, elle pouvait remercier Alec d’avoir assez de perspicacité pour deux. Mais serait-elle encore capable d’effectuer l’unique sortilège qui pouvait les protéger de ces créatures des ténèbres ?

« Expecto Patronum. »

Un frémissement dans le creux de sa paume, un petit filet argenté, et puis plus rien. Son cœur manqua un battement et elle retint sa respiration.

« Merde, merde, merde, merde, merde... »

Il fallait qu’elle réessaye !

« Expecto Patronum ! Expecto Patronum ! »

Pareil. Toujours pareil.

« Putain j’y arrive plus ! »

Son cœur battait à nouveau la chamade, des gouttes de sueurs froides perlaient sur ses tempes et elle déglutit difficilement en levant vers le Slytherin des yeux à la fois paniqués et désolés. Fuyant à l’aveuglette le Détraqueur, ils venaient de heurter un mur et se trouvaient dans un cul de sac, pris au piège comme des lièvres par une meute de loups.

Vraiment, elle le croisait toujours dans des situations pourries. La dernière fois remontait à l’an dernier, les Supérieurs étaient encore là et c’était eux qu’elle fuyait. À moitié inconsciente sous l’effet de ses blessures et de l’épuisement, elle ne se souvenait que de flammes partout autour d’elle, et de Alec apparaissant comme par miracle pour l’en tirer, au nez et à la barbe des Supérieurs qui la poursuivaient. À y repenser, elle sentit un sourire étirer le coin de ses lèvres, avant de réaliser que c’était exactement ce dont elle avait besoin en cet instant et qu’elle devait absolument s’accrocher à ces souvenirs. Alors elle se concentra de toutes ses forces, se replongeant dans le contexte de sa fuite folle. Il fallait dire qu’elle avait fait fort, ce jour-là, à s’échapper des cachots dans l’état dans lequel elle était… et pire encore, à y retourner le lendemain pour aider Elias à faire pareil. Elle avait eu de sacrés coups de bol, aussi, et elle savait pertinemment que l’histoire n’aurait pas eu une fin si heureuse sans Jeroen et sans Alec, mais elle trouvait ça quand même assez drôle. Alors, malgré la proximité du Détraqueur qui n’était plus qu’à quelques dizaines de centimètres, elle sourit, ses yeux pétillant de malice, tandis qu’une boule de chaleur se formait dans son ventre et irradiait jusque dans ses doigts.

« Expecto Patronum ! »

Et, enfin, sa baguette se tendit, laissant un écureuil argenté parfaitement dessiné s’en échapper [omg, je viens de réaliser la magnifique métaphore pendant ma relecture XD] et repousser la gigantesque silhouette sombre, d’abord un peu, faiblement, timidement, puis complètement, la faisant disparaître dans un dernier râle terrifiant.

À nouveau à bout de forces, elle s’adossa au mur et soupira en se massant les tempes puis l’arrête du nez, les yeux fermés. Elle finit par passer ses doigts dans ses cheveux et rouvrit ses paupières, levant son regard à nouveau vers Alec avec un sourire gêné.

« Désolée… Ça va ? »
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Caitlyn Louise Twain
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Caitlyn Louise Twain
Dim 15 Oct - 20:46
Besoin d’avancer. D’être plus fort que ça. Plus fort qu’une menace contre laquelle il ne pouvait rien. Savoir survivre, encore, même lorsque rien n’est gagné. Sovahnn marchait comme ça depuis son réveil alors pourquoi pas lui ? Cette rage au ventre, il la cultivait en cet instant. Il la nourrissait pour qu’elle grossisse, pour qu’elle consume cette angoisse sourde et froide que l’avenir lui inspirait. Parce qu’il doutait qu’il soit toujours là le lendemain matin. Il l’avait su dès que les détraqueurs avaient encerclé le château. Il n’avait pas d’armes pour se défendre. Lui qui avait toujours joué sur ce tableau se trouvait soudainement intégralement démuni.

Il n’était rien.
Rien qu’un petit être faible. Faible et démuni. Un enfant, rien de plus. Un gosse effrayé par les ténèbres.
Un gamin mort de trouille qu’on l’abandonne. Parce qu’il n’y avait personne pour le protéger en cet instant. Parce qu’il n’y avait plus personne. Parce que celle qui aurait dû le protéger contre toute menace était partie. Elle avait fuit. Elle l’avait laissé.

Et il était seul.

En haut de ce putain d’escalier de merde à faire le con pour attirer l’attention des parents tandis que sa sœur s’enfuyait dans les bois. Comme il s’était haï ce soir-là. Haïs ce faire ce qu’il fallait. Haïs de lui donner une porte de sortie pour fuir le cauchemar. Et comme il l’avait haï de le laisser là.

Nourrir la rage. Nourri le démon. Et avance. Avance sans jamais te retourner.
Car ils sont là, à tes talons, ces créatures ténébreuses qui prennent tout, qui pourrissent tout ce qu’elles touchent et qui arracheront chaque parcelle de ton âme, briseront chaque joie de ton existence et te laisseront là, déchu, détruit, inexistant.

A chaque foulée, le jeune homme focalisait sur ses forces mais à chaque pas, ses résistances se disloquaient un peu plus.

Pourtant il ne pouvait se laisser aller, il le savait. Il y avait des gens qui comptaient sur lui. Il ne pouvait simplement pas s’arrêter, se rouler dans un coin et simplement cesser d’exister. Ça n’était pas une option, c’était aussi simple que ça. Alors il s’était mis à utiliser les armes qu’il pouvait et ce, mêmes si celles-ci avaient un sacré arrière goût de désespoir.

« Alec ? Qu’est ce que… »

Ne pas s’écrouler. Et ne pas laisser les autres le faire non plus. Et ce, même si ça passait par l’étape violence physique.

« Bouge j’te dis ! »

Le Serpentard devait bien lui broyer le bras alors qu’il la forçait à se relever, sentant à chaque seconde qu’elle se reprenait.

« J’te croise toujours dans des situations pourries en fait toi. T’as pas un petit Patronus à nous pondre là comme ça vite fait ? »

L’ai hagard, elle se ressaisissait au fur et à mesure que leurs pas claquaient sur les pierres froides du château. L’ombre noire était de nouveau derrière eux, il le sentait à cette sensation de vide qui persistait et s’amplifiait à chaque seconde dans sa poitrine.

« Expecto Patronum. »

Putain de sort de merde qui ne marche qu’un coup sur deux.

« Merde, merde, merde, merde, merde... »

Et ce froid grandissant…

« Expecto Patronum ! Expecto Patronum ! »

Cette sensation d’abandon.

« Putain j’y arrive plus ! »

Le dernier regard de sa sœur. Ses pleurs dans la chambre tandis qu’il restait à l’écart, isolé, pleutre, hagard, inutile.
La vie de Mack quittant doucement son corps. Ses inspirations de plus en plus laborieuses. Son souffle qui s’arrêtait à chaque fois que le sien ne sortait plus d’entre ses lèvres.
Le sang partout, sur lui, dans ses poumons, dans sa gorge, l’étouffant, le brûlant, l’asphyxiant.

Les coups. L’humiliation. Leur rage. Leur déception. Son souffle excité.

« BORDEL CAI … »
« Expecto Patronum ! »

Alors que les lieux s’emplissaient d’un halo d’argent, la poitrine du jeune Rivers sembla se remplir de nouveau, desserrant un peu sa gorge, éloignant la nausée, les pensées du garçon s’étaient un peu déliées, s’éloignant de l’horreur dans laquelle elles le plongeaient une seconde plus tard. Alors qu’il revenait doucement à lui-même, Alec observa avec soulagement le détraqueur disparaitre les laissant seuls, hébétés, à bout de souffle, les yeux encore écarquillés d’un mélange d’angoisse et de délivrance.

« Désolée… Ça va ? »

Et il se mit à rire, d’un rire à moitié étranglé, se rendant compte à cet instant que ses yeux étaient un peu humides et que son cœur s’emballait à présent comme un fou.

« Oh ben oui, très bien même. J’pense que la prochaine fois tu pourras faire durer le suspens encore un peu plus longtemps. So dramatique. »

Ok, la fin était peut-être un peu amère sur les bords.

« Je maintien que ce sort… c’est vraiment d’la merde. »

Voilà. Conclusion au top.

« Bon et sinon, on s’fait quoi ? Un petit incendie ça on l’a déjà fait…. Mais faut avouer que ça pétait. C’était intense au possible. Prochaine fois je vote pour… une tornade. Minimum. »

Avec des requins dedans.

Remarquons qu’en attendant, il utilisait l’humour comme il le pouvait pour chasser cette sensation persistante de désespoir qui semblait déchirer sa poitrine. Et cette envie de vomir sa peine et ses larmes ne voulait pas encore s’effacer.
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Alec Kaleb Rivers
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Lun 16 Oct - 21:58
Le bordel. C’était le bordel le plus total, la catastrophe absolue. Pourtant, ils en avaient connu, des situations inextricables, mais se retrouver face à face avec un Détraqueur et coincés dans un cul de sac comme des rats sans personne pour venir les tirer de là, pour le coup, ça ferait certainement partie du top 10 des postures les plus mauvaises dans lesquelles Caitlyn avait pu se trouver.

Vraiment, la seule expérience similaire qui lui venait à l’esprit était celle de son dernier contact avec Alec, et elle s’accrochait de toutes ses forces à ce souvenir pour empêcher ses pensées les plus sombres de revenir à la charge. Il n’était pas spécialement heureux, et il était très maigre puisqu’elle n’avait pas tardé à perdre connaissance avec pour dernière image celle de flammes dansant partout autour d’elle, mais l’histoire dans laquelle il s’inscrivait, bien que tâchée de larmes et de sang, avait tout de même comme l’aspect d’une anecdote un peu cocasse, alors elle s’y agrippait comme à une bouée de sauvetage lors d’un naufrage.

Oui, c’était drôle de repenser à la manière dont elle avait réussi à glisser des mains aux Supérieurs, c’était drôle de rejouer dans sa tête toutes les étapes de sa énième descente aux enfers, bien plus terrible que les précédentes mais bien plus comique en même temps. Le sourire triomphant qui étirait ses lèvres alors qu’elle se remémorait tout ça était bien plus fort que toutes les ondes négatives qui émanaient du Détraqueur, et, au moment où elle leva la baguette en prononçant le sortilège, elle sut qu’elle avait gagné.

Son Patronus, à nouveau parfaitement dessiné, n’eut effectivement aucun mal à chasser la créature putride qui les enveloppait et qui s’éloigna avec un dernier râle comme venu de l’outre-monde, laissant place au soulagement, à la délivrance, et, épuisée, Caitlyn s’appuya dos au mur et s’accorda quelques minutes pour reprendre un peu ses forces.

Lorsqu’elle rouvrit les yeux et se tourna vers Alec, ce fut pour voir le jeune homme manifestement encore sonné par le vide oppressant qu’il venait sans doute de ressentir. Elle avait réussi à s’y soustraire cette fois-ci, à y résister, mais il ne faisait aucun doute qu’il avait été en proie au même genre de réflexions déprimantes qu’elle un peu plus tôt, tout en en étant conscient, ce qui pour le coup n’avait pas été le cas de la jeune femme.

Elle lui demanda si ça allait. Pour toute réponse, un rire. Un rire nerveux, crispé, presque étranglé, mais un rire quand même. Et ses yeux pleins de larmes qui menaçaient de déborder alors qu’il reprenait son souffle comme s’il venait d’échapper aux griffes d’un gars en train de l’étrangler… Au vu de toutes les émotions qui émanaient du Slytherin, Caitlyn sentit son cœur serrer et elle pinça les lèvres sans le quitter du regard.

« Oh ben oui, très bien même. J’pense que la prochaine fois tu pourras faire durer le suspens encore un peu plus longtemps. So dramatique. »

Ce fut au tour de la Ravenclaw de rire alors, sincèrement amusée par le trait d’humour d’Alec, même si, vu l’amertume qu’elle décelait dans le ton de sa voix, elle se doutait bien que ce n’était pas là son but que de la divertir.

« Je te retourne le compliment. »

Elle n’avait aucun moyen d’être sûre, mais plus elle y pensait, plus elle avait l’impression de n’avoir échappé que de très peu au Baiser. Dans quel était l’avait-il trouvée tout à l’heure, étendue par terre ? Que se serait-il passé s’il était arrivé ne serait-ce que quelques secondes plus tard ? Elle n’était même pas sûre de vouloir le savoir…

« Je maintiens que ce sort… c’est vraiment d’la merde. »

Certes. En réalité, c’était l’effort de rassembler des bons souvenirs qui était difficile, plus que le sortilège en lui-même, surtout à quand c’était à l’encontre des mauvais et que ceux-ci étaient nourris par les Détraqueurs, mais elle ne releva pas.

« Bon et sinon, on s’fait quoi ? Un petit incendie ça on l’a déjà fait…. Mais faut avouer que ça pétait. C’était intense au possible. Prochaine fois je vote pour… une tornade. Minimum. »

Nouveau petit rire, amusé certes mais cette fois-ci, le cœur n’y était pas, et elle en répondit rien, laissant un silence s’installer et détournant le regard. Elle savait que si elle continuait à le fixer, à l’observer qui essayait de dissiper le malaise qu’il ressentait, elle ne tiendrait pas. Mais elle eut beau se faire violence, elle eut beau serrer les poings et piétiner sur place, elle finit par céder et franchir la distance qui la séparait de lui pour venir le serrer dans ses bras, comme le lui dictait son instinct.

Ce ne fut pas un simple câlin sans substance, ce fut un câlin intense, puissant, du moins c’est ainsi que Caitlyn le ressentit, puisant dans ses réserves et s’efforçant de transmettre au Slytherin toute l’énergie et toutes les ondes positives qu’elle était capable de rassembler en elle. Et plus elle partageait son soutien avec Alec, plus elle se sentait forte à son tour, entière. Lorsqu’elle se détacha de lui, un sourire serein flottait sur ses lèvres, malgré toute l’appréhension qu’elle ressentait vis-à-vis de la réaction que pourrait avoir le jeune homme.

« Merci. C’est la deuxième fois que tu me sauves la vie, et je me rends compte que je n’ai même pas pris le temps de vous remercier correctement, toi et Rivers. Enfin je crois. En tout cas si t’avais pas débarqué l’an dernier, je crois bien que je n’aurais plus été là depuis longtemps, et pareil aujourd’hui. Je sais pas comment tu fais mais faut croire que t’as un don pour apparaître au bon endroit au bon moment… »
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Caitlyn Louise Twain
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Caitlyn Louise Twain
Mar 17 Oct - 11:15
La tension s’était apaisée avec la disparition du danger. L’air dans ses poumons, jusqu’ici raréfié semblait devenir plus frais et abondant. Après avoir frôlé le baiser du détraqueur, c’est le souffle de vie qui semblait reprendre possession de son corps et, avec lui, foule d’émotions bien différentes qui s’entrechoquaient en lui. Et les émotions, ça n’était pas forcément le truc d’Alec. Alors il avait rit et blagué, comme très souvent dans ce type de moments. Non, ça n’était pas totalement joyeux, loin de là, mais ça avait déjà le mérite de casser l’ambiance pesante qui aurait pu prendre possession des lieux maintenant que la créature les avait laissés.

« Je te retourne le compliment. »

Petit signe de la main vers elle.

« Tu marques un point ! »

En effet, elle était également passée à un cheveu du drame. D’autant qu’il n’était absolument pas le meilleur allié dans ce type de situations. Totalement incapable de produire un patronus, il n’avait jamais réussi à sortir ne serais qu’un filet argenté. Et pourtant ces derniers temps, il n’avait cessé de s’entraîner, harcelé par ses proches (comprendre : Mack). Mais rien n’y avait fait. Alors, oui, lorsque la barrière avait finalement cédé…. Disons qu’il n’était pas des plus efficaces.

« Je maintiens que ce sort… c’est vraiment d’la merde. »

Voilà.

« Bon et sinon, on s’fait quoi ? Un petit incendie ça on l’a déjà fait…. Mais faut avouer que ça pétait. C’était intense au possible. Prochaine fois je vote pour… une tornade. Minimum. »

L’effet attendu n’avait finalement pas eu lieu. Non. Ou plutôt pas exactement. Certes petit rire il y avait eu, mais rien de très sincère. Puis la jeune femme s’était contentée de le regarder étrangement alors qu’il se redressait, se frottant la nuque en déglutissant, repoussant avec difficulté les pensées affreuses qui traînaient toujours dans son esprit.
Et puis Caitlyn avait finalement lâché son mur pour venir le prendre dans ses bras. Comme ça, sans préambule. Fronçant les sourcils, le Serpentard était resté un instant interdit. Non, il ne s’attendait pas particulièrement à cette réaction. D’autant que leur relation s’avérait relativement étrange. Il lui fallu donc un petit instant avant de lui rendre son étreinte, un peu hésitant, un peu gauche. Bref, Alec.
Mais la situation elle-même était intense, compliquée, insupportable. Alors après les souvenirs et les pensées qui avaient pu le traverser plus tôt, il se laissa finalement aller, inspirant à fond, chassant l’horreur par le contact humain.

Encore. Oui.


« Merci. C’est la deuxième fois que tu me sauves la vie, et je me rends compte que je n’ai même pas pris le temps de vous remercier correctement, toi et Rivers. Enfin je crois. En tout cas si t’avais pas débarqué l’an dernier, je crois bien que je n’aurais plus été là depuis longtemps, et pareil aujourd’hui. Je sais pas comment tu fais mais faut croire que t’as un don pour apparaître au bon endroit au bon moment… »
« Alors ça c’est drôle parce que de mon point de vue, j’ai plutôt l’impression d’être toujours au mauvais endroit au mauvais moment moi…. »

Petit sourire mi charmeur mi amusé.

« T’es consciente que là, à l’instant, c’est pas moi qui t’ai sauvé la mise ou pas ? C’était plutôt l’inverse en fait. J’ai pas été des plus efficaces… donc t’as pas grand-chose à remercier. »
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Alec Kaleb Rivers
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Sam 28 Oct - 23:14
Un câlin. Oui, Caitlyn avait fait un câlin à Alec. Elle l’avait pris dans ses bras et l’avait serré contre elle, les paupières fermées, sans réfléchir davantage aux tenants et aux aboutissants de ce geste. Elle avait suivi son instinct, sans se poser de questions et sans lui en poser non plus, ignorant la petite voix dans son esprit qui lui rappelait qu’ils n’étaient plus aussi proches qu’ils avaient pu l’être par le passé et qu’il pourrait ne pas comprendre, ne pas apprécier. Tant pis s’il était hésitant, tant pis s’il était gauche. Elle lui avait fait un câlin parce qu’elle avait envie, et parce qu’elle avait besoin, tout simplement. Parce que c’était quelque part la meilleure chose à faire étant données les circonstances. Combattre le froid par la chaleur, la solitude par l’affection. Comment les ondes négatives d’un Détraqueurs pourraient atteindre ceux qui possédaient l’amour, l’amitié, la compassion ?  Ça n’était pas prémédité, ça n’avait rien d’une stratégie, ça ne faisait partie d’aucun plan, mais ça avait marché, et c’était l’essentiel. Ça leur avait fait du bien, à Caitlyn sans aucun doute mais à Alec aussi, elle l’avait senti. Elle l’avait senti se détendre, se laisser aller, accepter l’étreinte qu’elle lui imposait et même la lui rendre, puissante, l’espace de quelques instants.

Et puis elle l’avait libéré, s’était détachée de lui, remettant de la distance entre eux sans pour autant que les bienfaits de ce contact ne s’estompent. Après le froid mordant qui l’avait transpercée jusqu’aux os, il y avait maintenant dans le creux de son ventre comme une boule de chaleur qui diffusait des rayonnements doux et agréables vers ses extrémités, et le sourire qu’elle affichait était serein. Elle était heureuse d’être là, avec Alec. C’était la deuxième fois qu’il lui avait sauvé la vie, et elle lui en était infiniment reconnaissante, mais au-delà de ça, elle appréciait la compagnie du jeune homme qu’elle ne côtoyait plus du tout mais qui restait important à ses yeux.

« Alors ça c’est drôle parce que de mon point de vue, j’ai plutôt l’impression d’être toujours au mauvais endroit au mauvais moment moi… »

Une seconde d’hésitation, puis elle pouffa. Elle ne savait pas tellement à quoi il faisait allusion, si tant était qu’il faisait allusion à quelque chose, mais peu importait, au final. Elle secoua la tête comme pour dire "N’importe quoi !", mais il enchaîna.

« T’es consciente que là, à l’instant, c’est pas moi qui t’ai sauvé la mise ou pas ? C’était plutôt l’inverse en fait. J’ai pas été des plus efficaces… donc t’as pas grand-chose à remercier. »

Cette fois-ci, elle plaça sa réplique.

« N’importe quoi ! J’sais pas comment t’as fait tout à l’heure, mais t’as quand même réussi à m’arracher aux griffes de cette ordure, alors vas pas me dire que t’as pas été des plus efficaces. »

Elle leva les yeux au ciel.

« Ah mais attends, ya pas une histoire avec le chocolat pour dissiper les effets des Détraqueurs ? »

Elle glissa sa baguette dans la manche de son gilet et plongea ses mains dans ses poches pour en sortir les trois boîtes de chocogrenouilles qui s’y trouvaient. Oui, elle trimballait des chocogrenouilles sur elle. Dans son sac, dans ses vêtements… Pour le goûter, principalement, mais ce n’était pas la première fois qu’elles lui seraient utiles autrement qu’en tant que casse-croûte.

« Tiens, prends. »

Elle en tendit une à Alec et rangea l’autre, ouvrant la troisième pour manger la friandise qui se trouvait à l’intérieur. Et aussitôt que le goût du chocolat se fut répandu dans sa bouche, elle sentit comme une nouvelle bouffée de chaleur l’envahir.

« C’est vrai que ça fait du bien. »

Son sourire s’étira. Elle n’avait jamais vraiment eu l’occasion de vérifier ce qu’ils avaient appris en DCFM par rapport aux bienfaits du chocolat dans ce genre de situations. Désormais, elle savait que ça marchait.

« À part ça… c’est pas faux, t’as fait comment tout à l’heure ? Enfin je veux dire… tu m’aurais pas crié dessus pour que je "ponde" un Patronus si t’arrivais à le faire toi-même, du coup je suppose que c’est pas le cas, mais donc - comment t’as fait pour me libérer ? »
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Caitlyn Louise Twain
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Caitlyn Louise Twain
Dim 12 Nov - 20:59
Tactile ? Oui, mais dans certaines situations uniquement. A vrai dire, le plus jeune des Rivers n’avait – comme le reste de la famille – jamais été particulièrement à l’aise avec les personnes capables de gestes tendres. Pourtant certaines le forçaient, encore et encore, et brisaient comme à coup de burin les barrières qu’il dressait autour de lui. Caitlyn était de celles-là. Du moins, elle l’avait été un peu, mais il avait fuit, et elle n’avait pas été aussi acharnée que certaines – comprendre Mack et Sovahnn. Non, il n’était pas à l’aise et, oui, pourtant, il était sans arrêt à la recherche de ce type de contacts, mais probablement uniquement lorsqu’il en était le décisionnaire. Un rapport avec les attouchements qu’il avait pu subir ou craindre enfant ? Très probablement en effet. Toujours était-il que, dans un sens, il les recherchait et en cet instant d’angoisse et de solitude, en ce moment où tous les souvenirs froids et cruels de son existence ressortaient, chaque fibre de son corps avait besoin de ce type de contacts. Alors malgré la gêne, il l’avait laissée faire et s’était laissé aller.

Bien entendu, c’était l’humour qui avait rapidement pris le pas lorsque ce contact s’était finalement rompu. D’autant que même sans problématique social, l’angoisse seule de la situation globale tendait de base à une utilisation obligatoire de l’humour comme moyen de protection futile mais nécessaire.

« N’importe quoi ! J’sais pas comment t’as fait tout à l’heure, mais t’as quand même réussi à m’arracher aux griffes de cette ordure, alors vas pas me dire que t’as pas été des plus efficaces. »
« Ouay… on va dire ça. »

Le détraqueur s’était sans doute laissé avoir par la surprise d’une attaque imprévue. Dans un sens, il ne devait pas y avoir énormément d’humains à être assez couillons pour faire un truc pareil ! à part Sovahnn. Et les débiles capables de l’imiter en désespoir de cause.

« Ah mais attends, ya pas une histoire avec le chocolat pour dissiper les effets des Détraqueurs ? »

Et elle s’était mise à fouiller ses poches devant le regard ahuri d’un Alec hébété.

« Nan mais t’es sérieuse, tu te balades avec des chocolats dans les poches ?! … J’en connais une qui t’aimerais bien tient…»

Ou du moins qui l’aurait bien aimé avant de manquer d’être tuée par sa gourmandise. Et par son débile d’ « ami » qui avait connement tenté de lui faire plaisir. En effet, Mack avait fait parti des victimes en avril dernier.

« Tiens, prends. »
« Ok. Merci… …. Ça fond jamais ?! »

Question con. T’en as beaucoup des comme ça ?!

La saveur sucrée du chocolat s’était rapidement diffusée sur sa langue tandis que la friandise fondait. Suivant du regard la grenouille qu’il avait libéré sans vraiment y penser, Alec n’arrivait, lui, pas réellement à focaliser sa concentration sur ce petit mieux qu’il ressentait pourtant bien. Bon, bonne idée. Personne n’a pensé à lancer un trafic de chocolat clandestin dans le château ? C’était le moment pourtant.

« C’est vrai que ça fait du bien. »
« Hm ! »

Merci pour cet étalage de ressenti.

« À part ça… c’est pas faux, t’as fait comment tout à l’heure ? Enfin je veux dire… tu m’aurais pas crié dessus pour que je "ponde" un Patronus si t’arrivais à le faire toi-même, du coup je suppose que c’est pas le cas, mais donc - comment t’as fait pour me libérer ? »
« Hm ? Oui nan moi et les patronus on n’a jamais été très copains. Au grand damn de certains. »

Mack, lui… son père et son précepteurs ? Les motivations divergent.

« Et… tu risques de te marrer mais je l’ai… comment dire ? Taclé ? Sovahnn avait fait ça un peu plus tôt, elle ne se sert que très peu de la magie alors.. je suppose qu’elle est la seule tarée à penser à ce type de méthodes. Disons que j’ai tenté. On sait jamais, sur un malentendu…. D’où l’idée de ne pas prendre racine. »

Et comme de fait, s’ils étaient restés là plus longtemps, la suite des évènements aurait probablement été plus tragique.

« C’est quand même con d’avoir des cours particuliers avec les meilleurs duellistes du château pour pas être foutu de pondre un connard de sort de sixième année. Bref. C’était quoi ta super pensée magique trop forte ? »

Vous la sentez l’amertume ?

C’était un malaise général qui existait derrière cette incapacité à se défendre.
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Alec Kaleb Rivers
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Alec Kaleb Rivers
Dim 19 Nov - 12:21
Forcer le contact physique ? Généralement, Caitlyn n’était pas de ce genre-là, non. Elle préférait laisser de l’espace et du temps, ne pas insister, ne pas s’imposer. Lorsqu’elle voyait que son interlocuteur n’avait pas envie qu’on le touche, elle gardait ses distances. Lorsqu’elle sentait qu’il ne voulait pas qu’on lui parle, elle se taisait. S’il n’avait pas envie qu’elle reste, elle partait. C’était aussi simple que ça. Enfin, en théorie, car en réalité, ça dépendait un peu. De la personne, de la situation, de beaucoup d’autres facteurs plus ou moins tacites… C’était souvent au feeling, et elle ne réfléchissait pas énormément mais faisait confiance à son instinct pour faire ce qui lui semblait être la meilleure chose à faire sur le moment.

Cette fois-ci, la situation était différente. Plus complexe, plus ambigüe. Le câlin qu’elle avait fait à Alec était à la fois un acte de soutien et un mécanisme de défense, en plus d’être une façon d’exprimer sa reconnaissance et son enthousiasme. Autant d’émotions mélangées qui avaient fait qu’elle n’avait pas pu se retenir de prendre le jeune homme dans ses bras et de le serrer contre elle. Comme d’habitude, elle n’avait pas réfléchi, elle avait agi par réflexe parce qu’elle en avait envie, tout simplement. Parce que c’était plus fort qu’elle. Parce que ressentir ce vide au creux de sa poitrine la mettait trop mal. Parce que voir la détresse dans les yeux de Alec la mettait trop mal. Et parce que ça aurait été ridicule qu’ils restent plantés là à tenter vainement de chasser le froid par l’humour, alors qu’il y avait un moyen tellement plus simple et plus efficace à portée de main.

Et puis, il y avait les chocogrenouilles. Elle n’avait jamais eu l’occasion de vérifier ce qu’elle avait appris en DCFM au sujet des effets thérapeutiques du chocolat sur les conséquences de l’attaque d’un Détraqueur, et elle ne s’en était d’ailleurs jamais plaint, mais c’était le moment de faire l’expérience.

« Nan mais t’es sérieuse, tu te balades avec des chocolats dans les poches ?! … J’en connais une qui t’aimerais bien tient… »

Elle releva les yeux vers lui et un grand sourire étira ses lèvres. Son air hébété, incrédule, était vraiment très drôle.

« Tu serais surpris de savoir combien de fois ils m’ont été utiles. »

C’était comme un paquet de mouchoirs, finalement, mais en mieux. Elle ne comptait plus le nombre de personnes à qui elle en avait offert, que ce soient ses amis ou des élèves croisés par hasard dans le parc ou dans les couloirs. Elle lui tendit une boite, refuser n’était pas une option.

« Ok. Merci… …. Ça fond jamais ?! »

Elle haussa les épaules, la bouche pleine de chocolat liquide. Manifestement, non, ça ne fondait jamais. Dire qu’elle ne s’était pas posé la même question aurait été mentir, mais quelque part, elle n’y avait jamais vraiment accordé trop d’importance. Intérieurement, elle s’expliquait cette propriété par le fait que le chocolat n’était pas directement en contact avec sa peau, puisque la boite contenait de l’espace vide… Mais elle n’allait pas se lancer dans des considérations physico-chimiques dans l’immédiat. Ce qui l’intéressait surtout était de savoir comment Alec avait fait pour se débarrasser du Détraqueur alors qu’il semblait ne pas maîtriser le sortilège de protection.

« Hm ? Oui nan moi et les Patronus on n’a jamais été très copains. Au grand damn de certains. »

Froncement de sourcils. Bien sûr, ça devait être assez inquiétant pour ses proches de savoir qu’il n’était pas en mesure de se défendre contre ces créatures des ténèbres, surtout depuis qu’elles rôdaient par centaines autour du château, mais elle avait comme l’impression qu’elle ne saisissait pas totalement la portée de sa remarque.

« Et… tu risques de te marrer mais je l’ai… comment dire ? Taclé ? Sovahnn avait fait ça un peu plus tôt, elle ne se sert que très peu de la magie alors… je suppose qu’elle est la seule tarée à penser à ce type de méthodes. Disons que j’ai tenté. On sait jamais, sur un malentendu…. D’où l’idée de ne pas prendre racine. »

Au fur et à mesure qu’il racontait sa technique, elle sentit ses yeux s’écarquiller et sa bouche s’ouvrir, abasourdie. Chacun son tour. Ceci dit, elle avait quand même une bien meilleure raison d’être choquée que lui tout à l’heure.

« Tu l'as taclé ? Mais t’es complètement dingue ? Tacler un Détraqueur ? C’est de la folie ! »

La pointe de reproche dans sa voix disparaissait derrière l’amusement et elle ne pouvait s’empêcher de sourire, de rire presque, à l’idée de malade. Le pire dans tout ça était que ça avait marché. En soi, c’était une stratégie comme une autre, et la fin justifiait les moyens, mais pour le coup… c’était assez incroyable. Tu m’étonnes qu’il se soit mis à courir l’instant d’après.

« C’est quand même con d’avoir des cours particuliers avec les meilleurs duellistes du château pour pas être foutu de pondre un connard de sort de sixième année. Bref. C’était quoi ta super pensée magique trop forte ? »

Elle s’interrompit un instant.

« Heu. Alors faut pas te moquer de moi c’était pas un souvenir super joyeux… mais j’ai repensé à l’autre fois, avec le petit incendie comme tu dis. »

Non, c’était pas joyeux du tout. C’était d’ailleurs du contexte dans lequel s’était déroulée cette situation que s’inspirait son épouvantard pour prendre sa forme actuelle. Mais…

« C’était quand même assez drôle, non ? Je veux dire… c’était tellement improbable, j’avais aucune chance contre eux quand ils sont débarqués pour me faire payer cette fichue dissertation d’EDM. Et pourtant, non seulement j’ai réussi à m’évader, mais j’ai même réussi à y retourner pour aider Elias à s’enfuir à son tour. C’est tellement ridicule. »

Elle secoua la tête. C’était fou, vraiment. C’était fou à quel point avec quatre petits coups de main et un gros coup de bol elle avait réussi à leur échapper. Elle, une pauvre gamine sans défense, face à des dizaines d’adultes sans scrupules. C’était l’ironie du sort.

« C’est toi qui m’y as fait penser. Quand t’as dit que tu me croisais toujours dans des situations pourries. »

Sourire hésitant.

« Généralement, je ne pense à rien de particulier, j’essaye juste de me sentir heureuse, là. »

Et elle porta son poing à sa poitrine.

« Mais cette fois-ci, j’ai eu du mal. Je crois qu’il a aspiré ma joie un peu plus que prévu, j’arrivais pas à… à juste être heureuse, tu vois ? J’avais trop peur, trop froid. Mais me moquer de l’incompétence dont ont fait preuve les Supérieurs ce jour-là, ça m’a fait du bien. Même s’il fait partie des pires jours de mon existence. »

Et elle lâcha un petit rire, presque plus un soupir qu’autre chose.
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Caitlyn Louise Twain
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Caitlyn Louise Twain
Ven 1 Déc - 16:51
Interventions MJ N°7


Après l’effort, le réconfort. Quoi de mieux qu’une bonne chocogrenouille pour oublier la tension, la peur et ce sentiment profond de malaise ? Vous vous sentiriez presque en sécurité en cet instant où la discussion se fait facile, dans ce partage de chocolat, vous remettant tout deux de vos émotions.
Mais quelque chose ne va pas. Vous ne savez pas si c’est votre vue qui vous joue des tours ou si tout simplement les murs de l’école sont entrain de prendre de la distance et de l’ampleur….

Une poignée de seconde plus tard, un regard échangé et vous prenez conscience que ça n’est pas le château qui a grandi… mais vous qui avez rapetissez. Vous êtes désormais aussi petit qu’une souris et quoi que vous fassiez, aucun sort ne réussit à inverser ce mauvais sortilège qui vient probablement du chocolat. Personne ne vous vois, personne ne vous entends. D’ailleurs en parlant de chat, prenez garde, ils sembleraient que Lune et Circée font alliance pour une partie de chasse non loin de vous…
Dire que vous en avez pour trois heures…
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Imperium
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Mer 13 Déc - 22:09
« Tu serais surpris de savoir combien de fois ils m’ont été utiles. »

Ah mais chacun ses indispensables de poches hein ! Les siens fondaient rarement mais manifestement les chocogrenouilles de la jeune femme ne lui avaient jamais fait cette blague là. Il y avait là quelque chose qui lui échappait mais il fallait croire que les concepteurs de ce chocolat avaient pensé à l’ensorceler. Tant que ce n’était que ce type de sorts, après tout, il n’en avait pas grand-chose à faire. D’autant qu’il…. Avait quelque peu limité ce genre de friandises depuis quelques mois. Avril, au hasard. Enfin, façon de parler car en réalité il s’était mis à piocher régulièrement dans tout ce que Mack pouvait manger, mais c’était une autre histoire. D’ailleurs il faudrait peut-être songer à arrêter. D’un autre côté, à force de toujours avoir des coups d’angoisse et à force de courir d’un coin à l’autre du château pour cause d’urgences mortelles…. Question métabolisme et physique, il n’aurait pas trop de soucis.

Réflexion inutile et plastique au possible qui vous passe par le crâne dans des moments qui ne s’y prête pas, mais alors : pas du tout !

A croire qu’il avait vraiment un grain. Parce qu’entre ça et la petite histoire qu’il avait fini par raconter à Caitlyn… il y avait de quoi se poser des questions. A vrai dire, lui-même, s’entendant parler, ne pouvait s’empêcher de commencer à en sourire. Ce qu’il racontait semblait tellement absurde dit comme ça ! Et au vu de l’air scié que la Serdaigle pouvait avoir en le fixant avec ses yeux ronds comme des billes, il n’était pas le seul à se juger inconscient à l’instant.

« Tu l'as taclé ? Mais t’es complètement dingue ? Tacler un Détraqueur ? C’est de la folie ! »
« Oui bah je t’avoue qu’avec le recul …. C’était pas l’idée du siècle. J’en ai eu des meilleures. Peu. Mais quand même ! »

Et les pires on en parle ou on laisse ça pour la prochaine fois ?
Et on rappelle qu’à la base c’était l’idée stupide d’une belle blonde poids plume qui s’amusait donc toujours actuellement à tacler des détraqueurs dans tout le château ? Non ? ok.

Et (oui, ça fait beaucoup de « et ») sinon… on en parle des délires bizarres de la brunette ici présente ?!

« Heu. Alors faut pas te moquer de moi c’était pas un souvenir super joyeux… mais j’ai repensé à l’autre fois, avec le petit incendie comme tu dis. »
« …. Ah ouais j’savais pas que t’avais des délires SM, t’aurais pu me prévenir ‘me semble on aurait pu s’arranger… »

… Alec….
Quoiii ?!

Oui non parce que là… il ne voyait vraiment pas où elle venait en venir. D’après ce dont il se souvenait, c’était loin d’être un souvenir particulièrement joyeux, d’autant plus pour elle.

« C’était quand même assez drôle, non ? Je veux dire… c’était tellement improbable, j’avais aucune chance contre eux quand ils sont débarqués pour me faire payer cette fichue dissertation d’EDM. Et pourtant, non seulement j’ai réussi à m’évader, mais j’ai même réussi à y retourner pour aider Elias à s’enfuir à son tour. C’est tellement ridicule. »
« …. Hm… vu comme ça.. »

Quelle bande de branleurs.

« C’est toi qui m’y as fait penser. Quand t’as dit que tu me croisais toujours dans des situations pourries. »
« Et je trouve qu’on s’en sort toujours remarquablement bien ! »

Retenez cette phrase concernant la suite.
(Et rappelez-vous de la tronche qu’il avait le fameux jour de l’incendie …)

« Généralement, je ne pense à rien de particulier, j’essaye juste de me sentir heureuse, là. »

Petite grimace de la part du Serpentard. Ça, c’était probablement ce qui lui manquait. Ainsi que quelques graves lacunes dans le principe même de prendre du recul par rapport à un événement afin de se le réapproprier afin d’en faire quelque chose de positif.

« Mais cette fois-ci, j’ai eu du mal. Je crois qu’il a aspiré ma joie un peu plus que prévu, j’arrivais pas à… à juste être heureuse, tu vois ? J’avais trop peur, trop froid. Mais me moquer de l’incompétence dont ont fait preuve les Supérieurs ce jour-là, ça m’a fait du bien. Même s’il fait partie des pires jours de mon existence. »

Avec un petit sourire en coin, le jeune homme croqua une nouvelle fois dans sa part de chocolat.

« Une vraie bénédiction ces types-là. Faudra m’expliquer comment tu arrives à tirer le meilleur d’une…. Si…. Ya pas un truc chelou là ? Genre grave chelou ? »

Comme ta manière de parler tu veux dire ?
Oh ça va toi ! Non mais sérieusement !!

Il se sentait bizarre, particulièrement bizarre…. Et à priori les dernières substances illicites qu’il avait ingéré… ça n’était pas dans la journée. Pourtant, là, tout son organisme se mettait à hurler. Il lui fallu un instant avant de comprendre que ça n’était pas lui en tant que tel qui se sentait mal, mais la représentation qu’il avait de son corps par rapport à l’environnement. En bref : sa perception de la réalité semblait se modifier, ce qui perturbait son cerveau. Et pour cause ! Tout rétrécissait !!

« Oh pu…tain…. »



« Ça c’est original, on l’avait jamais encore fait celle-là ! »

Ils étaient devenus ridiculement petits et voyaient le monde du point de vue d’une souris… de quoi déstabiliser.

« Sovahnn aurait cité Lewis Carol, et vu qu’elle m’a fait chier avec ça récemment, j’vais lui faire ce plaisir : Et la reine rouge dit : ‘Nous courons pour rester à la même place’…. Tu sais pourquoi ? C’est une métaphore de la course proie/prédateur…. Et si j’dis ça c’est que j’aperçois de mon œil sournois des moustaches. »

Trop de références dans une même phrase, lui-même s’était embrouillé. Toujours était-il qu’il avait attrapé Caitlyn par la main pour s’éloigner immédiatement et se mettre à couvert derrière une brique : bien maigre protection et bien pauvre idée.

« Ok… Tu te rappelles quand j’ai dit qu’on s’en sortait toujours remarquablement bien …. ? Bah je trouve la blague pas drôle : il y avait quoi dans tes merdes là ?! »

Reprenons donc : le sort pour empêcher le chocolat de fondre n’était sans doute pas le seul.


Spoiler:
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Alec Kaleb Rivers
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Alec Kaleb Rivers
Mer 20 Déc - 15:44
« Oui bah je t’avoue qu’avec le recul …. C’était pas l’idée du siècle. J’en ai eu des meilleures. Peu. Mais quand même ! »

Caitlyn lâcha un petit rire. Elle voyait bien que Alec n’en menait pas large, notamment lorsqu’il évoquait son incapacité à effectuer le sortilège du Patronus… mais il avait cette manie de toujours tout tourner en dérision, et elle se faisait avoir à chaque fois par ses blagues. Il n’avait visiblement pas envie de trop s’attarder sur les idées sombres qui semblaient lui traverser l’esprit, et elle n’insista pas. Elle aurait bien aimé l’écouter, lui montrer son soutien, le réconforter si besoin, mais elle n’était pas sa confidente, n’était pas assez proche de lui pour prétendre pouvoir le forcer à cracher le morceau, alors elle se contenta de répondre à sa question, lui exposant le souvenir grâce auquel elle avait réussi à invoquer son Patronus – et qui n’était pas ce que l’on pouvait qualifier de très joyeux.

« …. Ah ouais j’savais pas que t’avais des délires SM, t’aurais pu me prévenir ‘me semble on aurait pu s’arranger… »

Une fois de plus, elle sentit un sourire amusé étirer le coin de ses lèvres tandis et illuminer son regard. Décidément, il n’y avait aucune phrase qu’elle pouvait dire à laquelle il n’arriverait pas à trouver une réplique drôle. Et elle était bon public, donc elle rentra dans son jeu et répondit d’un ton désinvolte.

« Tu ne m’as jamais posé la question. »

Après l’avoir fixé un court instant de ses grands yeux faussement innocents, un léger sourire naturel flottant sur ses lèvres, elle reprit son sérieux et lui expliqua plus en détail le raisonnement qui avait été à l’origine d’un sentiment de plaisir assez fort pour permettre la réussite du sortilège.

« …. Hm… vu comme ça.. »

Il avait l’air d’accord avec elle pour dire que les Supérieurs, aussi terrifiants soient-ils, étaient parfois assez ridicules. Elle sourit, et précisa que c’était grâce à lui qu’elle avait repensé à cet événement puisque c’était la dernière fois où ils s’étaient croisés – ça allait bientôt faire un an !

« Et je trouve qu’on s’en sort toujours remarquablement bien !
- J’approuve ! »

Elle releva les yeux vers lui, plongeant son regard dans celui du Serpentard l’espace d’une seconde. Mine de rien, ils avaient vécu des moments intenses ensemble, et elle y était sensible. Puis elle enchaîna sur la stratégie qu’elle utilisait généralement pour invoquer son Patronus, expliquant pourquoi elle n’avait pas marché cette fois-ci et comment elle avait fait pour y remédier.

« Une vraie bénédiction ces types-là. Faudra m’expliquer comment tu arrives à tirer le meilleur d’une…. Si…. Ya pas un truc chelou là ? Genre grave chelou ? »

S’il avait commencé sa réponse avec un sourire en coin et une voix pleine d’ironie, il l’avait terminée avec bien plus de sérieux et une expression alarmée au visage. Et il y avait de quoi s’alarmer, puisqu’il commença à rapetisser sous les yeux ahuris de Caitlyn… avant qu’elle n’ait à son tour l’impression que les proportions des objets autour d’elle se multipliaient jusqu’à arriver à nouveau au nez de Alec.

« Heuuu…
- Oh pu…tain….
- Ouais.
- Ça c’est original, on l’avait jamais encore fait celle-là !
- … Ouais. »

Elle était… à court de mots. Les yeux ronds comme des soucoupes, les sourcils froncés, elle dût tourner la tête plusieurs fois pour regarder autour d’elle avant de se rendre à l’évidence : ils venaient de se transformer en Gnomes.

« Sovahnn aurait cité Lewis Carol, et vu qu’elle m’a fait chier avec ça récemment, j’vais lui faire ce plaisir : Et la reine rouge dit : ‘Nous courons pour rester à la même place’…. Tu sais pourquoi ? C’est une métaphore de la course proie/prédateur…. Et si j’dis ça c’est que j’aperçois de mon œil sournois des moustaches. »

Et le voilà qui l’attrapait par la main et la trainait derrière lui, courant pour aller se cacher derrière… une brique. Rêvait-elle ou étaient-ce des poils de chat qu’elle avait aperçus à l’angle du couloir avant de se faire happer ?

« Qu’est ce qui se passe ? C’est quoi cette blague de merde ? »

Un peu de présence d’esprit, ma cocote. Oui, tu mesures à peine une dizaine de centimètres de haut, mais c’est pas en clignant des paupières que tu vas y changer quoi que ce soit, alors on se réveille, on se ressaisit et on pense de manière constructive !

« Ok… Tu te rappelles quand j’ai dit qu’on s’en sortait toujours remarquablement bien …. ? Bah je trouve la blague pas drôle : il y avait quoi dans tes merdes là ?!
- Aucune idée ! J’en ai mangé pour la dernière fois il y a à peine quelques jours et il s’est rien passé. »

Elle ne comprenait pas, vraiment.

« Bon. Essayons ça. »

Elle fixa sa baguette du regard l’espace d’un instant, puis la pointa sur elle-même.

« Amplificatum ! »

Rien.

« Engorgio ! »

Toujours rien.

« Hm. »

Grimace de déception. Elle aurait pu s’y attendre. En fait, elle s’y attendait, mais elle n’avait pas pu s’empêcher d’essayer, d’espérer.

« T’en connais d’autres, de… attention ! »

Le chat dont elle avait aperçu les moustaches quelques secondes plus tôt était en train de longer le mur du couloir dans lequel ils se trouvaient et venait d’arriver à la hauteur de la brique derrière laquelle ils s’étaient réfugiés. Elle tira Alec derrière l’angle de la brique et retint sa respiration. Elle espérait que le félin ne les aurait pas entendus, et qu’il ne lui viendrait pas à l’idée de s’attarder trop longtemps dans le couloir. S'aventurant à jeter un coup d'oeil, elle se glaça en réalisant qu'elle reconnaissait l'animal.

« Je rêve ou c'était Lune, le chat de Enzo ? »

La fourrure blanche, les yeux bleux, la démarche majestueuse... C'était certainement elle !

« Bon, voyons le bon côté des choses : là, au moins, on ne risque pas grand-chose de la part des Détraqueurs ! On pourrait même y retourner, du coup ! »

Un Patronus de plus au front, sorti de nulle part, n’appartenant à personne… Il allait juste falloir qu’ils évitent de se faire marcher dessus par les dizaines d’élèves et employés qui parcouraient actuellement les couloirs… Et par les chats, accessoirement.

__
Sortilèges : http://www.poudlard.org/2011/08/05/liste-des-formules-magiques/#e
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Caitlyn Louise Twain
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Caitlyn Louise Twain
Mar 2 Jan - 17:37
Son point de vu sur le monde s’était mis à changer radicalement, et son humour ravageur n’avait pour le coup rien à y faire. Ils s’étaient mis à rétrécir, comme ça, sans qu’il n’y ait ne serais-ce qu’une raison logique apparente. Non, aucune. Ils jouaient juste à maman j’ai rétréci les gosses alors que le château était attaqué par une armée de détraqueurs et qu’ils étaient tous déjà de base dans une merde noire. Changeons de point de vue : ça c’est une idée qu’elle est bonne ! Il parait que pour résoudre un problème, il faut sortir des sentiers, d’une vue première. Ok, mais là c’est peut-être un peu poussé comme métaphore non ? Rien qu’un peu ?!

« Ok… Tu te rappelles quand j’ai dit qu’on s’en sortait toujours remarquablement bien …. ? Bah je trouve la blague pas drôle : il y avait quoi dans tes merdes là ?!
- Aucune idée ! J’en ai mangé pour la dernière fois il y a à peine quelques jours et il s’est rien passé. »
« Nan mais sérieux… »

Une connerie pareille, on n’a pas idée.

« Bon. Essayons ça. »

Oui, parce que tandis qu’il ruminait de son côté, il y en avait une qui prenait les choses en main et qui essayait des choses. Une attitude en soit plutôt plus saine que de simplement gueuler sur les choses, nous en convenons.

« Amplificatum ! »
Perdu.
« Engorgio ! »
Loupé. Try again. Insert coin.
« Hm. »

Il la fixait avec un air sceptique qui, en soit, était parfaitement gratuit, il en avait totalement conscience. Ça aurait pu marcher, bien sûr. C’était simplement que… non, soyons sérieux : quitte à être dans une merde pareille, il semblait évident vu leur chance insolente que des solutions simples ne marcheraient jamais. Question de logique. VDM.

« T’en connais d’autres, de… attention ! »

Echange de rôles. S’il l’avait tirée une première fois, c’était bien pour échapper au chat qui pointait de nouveau le bout de ses moustaches. Cachés derrière une brique, les deux jeunes gens s’étaient penchés pour observer l’animal rôder dans les parages. S’il n’était pas en train de les chercher, c’était réellement un miracle.

« Je rêve ou c'était Lune, le chat de Enzo ? »
« Ouaip, totalement. Ce qui est rassurant parce que ce chat m’a à la bonne. On pourrait faire un rodéo éventuellement…. »

Echanges de regards.

« Non, j’déconne, elle m’aime à peu près autant qu’Enzo et moi il y a quelques mois. »

Pas l’amour fou, en soit. Depuis ? Ils avaient passé une bonne soirée et ne s’étaient quasiment plus croisés réellement. Entente cordiale donc.

« Bon, voyons le bon côté des choses : là, au moins, on ne risque pas grand-chose de la part des Détraqueurs ! On pourrait même y retourner, du coup ! »
« Et quoi ? Participer à l’attaque d’ici ?! Ah ouais on va être vachement utiles tient. Surtout écrasés sous la semelle de je ne sais qui… D’ailleurs qui te dit que les détraqueurs ne feraient pas attention à nous ? On n’en sait rien après tout. Y’a pas dû avoir des masses de récits de batailles épiques contre des détraqueurs avec des personnes de trois centimètres de haut… »

T’es amer comme type, tu sais que c’est lassant ?

Un premier test de sort de sa part. Echec. Un second : pas mieux.

« Bon…. Sinon j’ai une idée de potions. Mais faut soit qu’on atteigne la salle de cours, soit les affaires de quelqu’un. Ou qu’on trouve quelqu’un pour nous aider. Ou qu’on tente le rodéo. »

Pensez à me rappeler de dire à Enzo que son chat a attenté à ma vie. Ça le fera rire.

Alec avait à peine fini de formuler sa pensée qu’une tête sertie de poils blancs fit son apparition au dessus de la surface de la brique. Ses grands yeux azur fixant les deux petits personnages.
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Alec Kaleb Rivers
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Dim 4 Mar - 19:28
« Non mais sérieux… »

Saoulé ? À peine. Mais pendant que Alec ruminait dans son coin, Caitlyn essayait de trouver la solution au problème. Sans y croire outre mesure, ceci dit, puisqu’elle se doutait bien que ça ne serait pas drôle si c’était aussi simple. Le pire dans tout ça était que si ça n’avait tenu qu’à elle, la situation ne l’aurait pas tellement dérangée. Après tout, faire la taille d’un doigt n’avait jamais tué personne, ce n’était qu’une mauvaise blague et elle finirait bien par s’estomper. Mais c’était surtout pour Alec qu’elle se sentait dans l’obligation de faire quelque chose ; Alec qui la fixait d’un air sceptique en attendant.

« Rho c’est bon ! »

Elle croisa les bras sur son torse. Non, elle n’était pas responsable de son malheur, contrairement à ce qu’il semblait croire et vouloir lui faire croire. C’étaient certes effectivement ses chocogrenouilles qui les avaient fait rétrécir, mais elle n’y était pas pour plus que lui, alors s’il pouvait arrêter de perdre son énergie à lui faire les gros yeux mais l’investir dans quelque chose de plus productif, ça l’arrangerait bien. Mais alors qu’elle s’apprêtait à lui demander s’il connaissait d’autres sortilèges pertinents dans le contexte, elle s’interrompit pour le tirer derrière l’angle de la brique car ils venaient de se retrouver dans le champ de vision du chat dont ils s’étaient cachés. Chat qui ressemblait étrangement à celui de Enzo.

« Ouaip, totalement. Ce qui est rassurant parce que ce chat m’a à la bonne. On pourrait faire un rodéo éventuellement… »

Elle jeta un coup d’œil dans la direction du Slytherin, comme pour s’assurer qu’il était en train de blaguer.

« Non, j’déconne, elle m’aime à peu près autant qu’Enzo et moi il y a quelques mois. »

Sous-entendu : pas. Merveilleux. Mais, contrairement à Alec, Caitlyn n’était pas du genre à ne voir que ce qui n’allait pas. Au contraire, elle trouvait toujours des points positifs à soulever, et cette fois-ci ne fit pas exception.

« Et quoi ? Participer à l’attaque d’ici ?! Ah ouais on va être vachement utiles tient. Surtout écrasés sous la semelle de je ne sais qui… D’ailleurs qui te dit que les Détraqueurs ne feraient pas attention à nous ? On n’en sait rien après tout. Y’a pas dû avoir des masses de récits de batailles épiques contre des Détraqueurs avec des personnes de trois centimètres de haut… »

Cette fois-ci, Caitlyn leva les yeux au ciel. Alec avait beau savoir la faire rire avec son humour noir, il avait aussi la fâcheuse habitude de tout décréditer. Elle ne dit rien, cependant, et bientôt le voilà qui essayait à son tour des sortilèges pour les sortir de cette situation. Sans succès, mais c’était déjà ça.

« Bon…. Sinon j’ai une idée de potions. Mais faut soit qu’on atteigne la salle de cours, soit les affaires de quelqu’un. Ou qu’on trouve quelqu’un pour nous aider. Ou qu’on tente le rodéo. »

Si Caitlyn avait écouté attentivement le discours de Alec, ce n’était pas pour autant qu’elle n’avait pas remarqué les fameuses moustaches tant redoutées apparaître derrière la brique, bientôt suivies par le museau et les yeux du chat. Restant un instant immobile à fixer le félin, elle articula d’abord précautionneusement puis hurla :

« Là tout de suite, je pense que le mieux serait… de COURIR ! »

Et elle attrapa Alec par le bras en prenant ses jambes son cou sans se retourner. Il ne faisait cependant aucun doute qu’ils n’allaient pas aller très loin comme ça, et que l’animal aurait tôt fait de les rattraper. Alors elle brandit sa baguette dans son dos en criant :

« Aguamenti ! »

et un jet d’eau sortit de son extrémité tandis qu’elle continuait à courir, arrosant à l’aveugle tout ce qui pouvait se trouver derrière elle. Ce n’était pas la première fois qu’elle utilisait ce sortilège dans l’urgence ; elle ne savait pas pourquoi, c’était le premier qui lui venait à l’esprit. Jetant un coup d’œil derrière son épaule, elle vit que Lune s’était arrêtée dans sa course et qu’une bonne partie de son pelage dégoulinait d’eau. Avisant l’entrée d’une salle vide, elle se cacha dans l’enfoncement de la porte et se pencha en avant, ses bras sur ses genoux, à bout de souffle.

« Oh putain. »

C'était fou comment un chat inoffensif pouvait ressembler à un Chien à Coeur en changeant de perspective... Elle eut un petit sourire en repensant à cette fameuse course poursuite dans la forêt interdite. Pour le coup, du haut de ses dix centimètres, elle se sentirait bien plus en sécurité face au Chien à Coeur que face au chat !

« Bon, c’est quoi le plan ? Parce que je ne pense pas qu’il nous reste beaucoup de temps avant que Lune ne revienne à la charge. On tente le tout pour le tout et on essaye d’arriver à la salle de potions ? »

Descendre huit étages à pieds en pleine bataille… déjà en faisant une taille normale, c’était assez risqué, mais alors en mesurant à peine plus de dix centimètres et avec un chat aux trousses, autant dire que c’était carrément suicidaire !

« Mais attends ! On est au septième là, non ? Ya l’infirmerie, je suis sûre qu'ils pourront nous aider, ou alors si ya personne au moins on devrait pouvoir y trouver les ingrédients nécessaires pour ta potion, non ?! »
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Caitlyn Louise Twain
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Caitlyn Louise Twain
Jeu 8 Mar - 20:38
« Rho c’est bon ! »

Oui, Alec est chiant, impatient et souvent impertinent. Bien vu. L’agacement justifié de la jeune femme, en revanche, lui était totalement passé au dessus. Plus concentré par ce qui risquait de lui arriver dans le coin de la tronche.
Non, il n’avait aucune envie de tenter la bataille ainsi. Et oui, il continuait avec son humour noir et ses sarcasmes acerbes. Bien sûr, il cherchait une solution, mais se lancer à cœur perdu en pleine bataille, sachant qu’il y avait des détraqueurs partout ainsi qu’une agitation incroyable et donc un risque d’écrasement fantastique…. Non, franchement ça ne lui disait pas des masses. C’était du suicide pur et dur, voilà tout.

Alec était d’ailleurs toujours en train de chercher une solution, absorbé par ses essais de sortilèges lorsque Caitlin l’attrapa soudainement par le bras avant de commencer à chuchoter pour terminer en hurlant (je vois une scène de la route d’el dorado, est-ce grave ?).

« Là tout de suite, je pense que le mieux serait… de COURIR ! »

Entraîné dans la course, une fois de plus, Alec se mit à courir à perdre haleine. Il allait finir avec un cardio de tous les diables à force de ces bêtises ! Derrière eux, Lune semblait peser des tonnes et chaque foulée percutant le sol semblait le faire vibrer tandis qu’elle semblait d’ordinaire glisser sur celui-ci. Il lui semblait être poursuivi par un troupeau et autant dire que son cerveau reptilien n’était pas particulièrement fan des souvenirs ancestraux que ça lui rappelait.
A côté de lui, Caitlin eu donc une idée…. De géni, il faut le dire. Vous savez la tête que fait un chat lorsqu’il glisse dans une baignoire ? Oui, je sais que vous savez. Alors, oui, aguamenti était une très TRES bonne idée. De plus il est assez rare qu’une souris se mette à contrattaquer ainsi. Ce devait être déstabilisant comme riposte.
Pour un chat.

Leur course effrénée pris donc fin dans un entrebâillement de porte. Une main contre le mur, le souffle court, le Serpentard lançait quelques coups d’œil en direction du couloir, s’assurant qu’une certaine boule de poils – humide – n’avait pas de nouveau pointé le bout de ses moustaches.

« Oh putain. »
« Comme tu dis ! »
« Bon, c’est quoi le plan ? Parce que je ne pense pas qu’il nous reste beaucoup de temps avant que Lune ne revienne à la charge. On tente le tout pour le tout et on essaye d’arriver à la salle de potions ? »

La grimace qui déforma le visage du jeune homme devait tout dire. Non, il n’était vraiment VRAIMENT pas fan de l’idée.

« On manque de se faire buter par un CHAT. Tu crois que ça sera quoi après avoir traversé 7 étages d’humains hystériques ?! »

C’est vachement grand un humain vu d’ici.

« Mais attends ! On est au septième là, non ? Ya l’infirmerie, je suis sûre qu'ils pourront nous aider, ou alors si ya personne au moins on devrait pouvoir y trouver les ingrédients nécessaires pour ta potion, non ?! »

Relevé de sourcil, doigt levé.

« Ah, ça, ça me plait plus comme plan ! »

Beaucoup plus.

« Allé go, on fait ça ! Mais pareil il va y avoir foule ! »

Enfin, c’est toujours mieux que de se taper sept étages. Rien qu’une marche devait déjà leur filer le vertige….

De nouveau branchés sur le mode course, les deux jeunes gens se dirigèrent vers l’infirmerie. Ils durent tout de même faire une pause, se jetant dans une nouvelle encadrure de porte pour éviter un groupe de jeunes en pleine fuite. Mâchoire serrée, Alec n’osa pas bouger tout de suite.

« Bon… Pas trace de détraqueur à priori… putain j’avais pas conscience que c’était aussi loin l’infirmerie. Faudra vraiment trouver un truc pour appeler à l’aide ! »

Pas de détraqueur signifiait surtout la possibilité de continuer, ce qu’ils firent et ce, jusqu’à arriver à l’infirmerie où le flux de blessés augmentait évidemment de minutes en minutes.

« Eh bah…. On passe comme on peut et on tente de grimper le plus vite possible sur une table ou autre histoire d’y voir quelque chose. Et je te propose de continuer à arroser tout le monde histoire d’attirer l’attention. »

A peine sa phrase terminée qu’il bondissait sur le côté pour éviter un jeune, porté par une amie, qui boitillait en direction de l’infirmerie.

« Rah sérieux, t’as juste la cheville foulée… »

Ça ne mérite pas de m’écraser au passage….

Bientôt, ils s’élançaient, tentant de ne pas finir sous la semelle de quelqu’un, en direction de n’importe quel moyen d’ascension. Eh bah il allait bien rire Maxence en voyant ça !
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Alec Kaleb Rivers
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Alec Kaleb Rivers
Mar 13 Mar - 20:57
Oui, Alec était chiant, impatient, impertinent, il était défaitiste et amer, mais au fond, Caitlyn l’aimait bien. Elle lui en avait beaucoup voulu de l’avoir reniée comme il l’avait fait, de s’être isolé et renfermé sur lui même en refusant de la laisser l’aider alors qu’elle avait tellement mal pour lui. Mais c’était du passé, et elle avait depuis longtemps oublié la rancune qu’elle avait pu ressentir pour lui. De son côté, il avait lui-aussi évolué, s’était ouvert et laissé approcher de plus an plus. Il leur avait fallu plusieurs mois avant de retrouver le chemin l’un vers l’autre, ceci dit, mais aujourd’hui, même si elle continuait à avoir des accès de samaritanisme, elle se contentait de rester elle-même, que ça lui plaise ou non. Elle s’adaptait dans une certaine mesure, mais elle n’allait pas se brider pour ses beaux yeux, alors non, elle ne se gêna pas pour manifester son mécontentement, tout comme elle ne s’était pas gênée pour manifester son affection.

Et pour le coup, elle ne se gêna pas non plus pour l’attraper par le bras sans ménagement et l’inciter à courir. Encore, oui. À croire que leur vie à Poudlard se résumait à la course, à la fuite. Mais si Caitlyn avait une bonne condition physique, et c’était le moins qu’on pusse dire, il fallait dire qu’avec une longueur de pas d’à peine dix centimètres, elle avait l’impression d’être particulièrement lente. Le sortilège qu’elle avait lancé pour entraver la progression de leur prédateur n’était absolument pas prémédité, mais il s’avéra très efficace et surtout très adapté à la situation. Quoi de mieux pour rebuter un chat qu’une bonne giclée d’eau ? Avisant un renfoncement de porte sur leur droite, ils s’y réfugièrent pour reprendre leur souffle.

Alors que le Serpentard vérifiait que le félin ne revenait pas à l’attaque, Caitlyn lâcha un juron puis, retrouvant rapidement ses esprits et surtout son sens pratique, commença à s’intéresser à la meilleure manière d’envisager la suite des événements. Et c’était assez évident que l’idée de traverser le champ de bataille pour rejoindre la salle de potions n’était pas la meilleure…

« On manque de se faire buter par un CHAT. Tu crois que ça sera quoi après avoir traversé 7 étages d’humains hystériques ?! »

Voilà. Merci Alec pour cette contribution tout à fait mesurée et sereine. Mais en parlant, une autre idée lui avait traversé l’esprit et elle reprit donc la parole avec une certaine excitation dans la voix pour lui faire part de son raisonnement.

« Ah, ça, ça me plait plus comme plan ! »

Il avait levé un sourcil et levé un doigt en signe d’approbation, et elle répondit d’un sourire ravi.

« Allé go, on fait ça ! Mais pareil il va y avoir foule ! »

Et c’était parti pour un nouveau sprint. À ce rythme, ils allaient bientôt pouvoir participer aux jeux olympiques. Enfin, à conditions qu’ils retrouvent leur taille d’origine, parce que là, ils allaient devoir compter une bonne dizaine de minutes pour rejoindre l’infirmerie qui pourtant se trouvait à deux minutes du renoncement de porte qui leur avait servi de cachette. Ils répétèrent la manœuvre en apercevant en face d’eux un groupe de jeunes en pleine fuite. C’était probablement le seul avantage d’être petit, celui de pouvoir se cacher à peu près n’importe où. Le corollaire étant qu’ils avaient besoin de se cacher beaucoup plus souvent. Donc tout compte fait elle s’en passerait bien.

« Bon… Pas trace de Détraqueur à priori… putain j’avais pas conscience que c’était aussi loin l’infirmerie. Faudra vraiment trouver un truc pour appeler à l’aide ! »

Alec avait les mâchoires serrées, et elle devinait que mine de rien, il n’en menait pas large. Mais à la guerre comme à la guerre, et bientôt les revoilà en train de courir, toujours en direction de l’infirmerie, qu’ils parvinrent cette fois-ci à rejoindre sans rencontrer d’autres obstacles en chemin.

« Eh bah… On passe comme on peut et on tente de grimper le plus vite possible sur une table ou autre histoire d’y voir quelque chose. Et je te propose de continuer à arroser tout le monde histoire d’attirer l’attention. »

Elle pouffa, mais son rire fut de courte durée puisqu’à peine Alec eut-il terminé sa phrase qu’il dût bondir sur le côté pour éviter de se faire écraser par un blessé qui entrait dans la pièce bondée, et elle porta ses mains à sa bouche en retenant un cri. Effectivement, si Lune avait déjà des airs de Chien à Cœur, les humains ressemblaient eux à des géants. Pas qu’elle ait déjà eu l’occasion de voir des géants par le passé, mais si c’était le cas un jour, elle repenserait à aujourd’hui. Bref, concentration !

« Grimper sur une table… Table ! »

Elle pointa du doigt la direction de la table la plus proche qu’elle avait pu deviner parmi les jambes qui se mélangeaient devant leurs yeux. Après avoir regardé à droite à gauche pour s’assurer que personne n’aurait l’idée de lui croiser le chemin, elle fonça la tête la première, zigzaguant entre les chaussures, évitant les bandages crades qui tombaient par terre autour d’elle, suivie de près par le jeune homme. Puis, se rappelant du sortilège qu’avait utilisé Kezabel dans la forêt interdite pour se réfugier en haut d’un arbre, elle prononça :

« Elasticus ! »

Et elle prit son élan, sauta, et ratterrit… dans la bassine d’eau. La seconde d’après, Alec ratterrissait à côté d’elle.

« C’est… le karma. Ça peut être rien d’autre. »

L’arroseur arrosé, c’était le cas de le dire.

« Bon. Okay, alors l’armoire avec les stocks est là bas tout au fond. On cherche quoi comme ingrédients au juste ? »

Non parce que du coup, elle je savait toujours pas quoi mettre dans la potion de Panoramix.

« Mais à part ça, ça serait pas plus simple de juste demander à un infirmier ? Je sais qu’ils sont un peu overbookés, mais après tout, on est aussi un peu des patients, non ? »

Enfin, encore fallait-il qu’ils en repèrent un et qu’il soit dans leur rayon d’arrosage.
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Caitlyn Louise Twain
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Caitlyn Louise Twain
Mer 14 Mar - 20:02
« Grimper sur une table… Table ! »
« Bien vu ! »

Et bien joué pour ce…. Ce sort bien particulier qui… j’le sens pas. J’le sens très moyen à vrai dire.

Il l’avait suivie pourtant, emporté dans les airs par le sortilège avec la furieuse impression d’être une pierre au bout d’un lance pierre. Et ça n’était pas des plus agréables. L’atterrissage fut également différent de ce qu’il imaginait. Plus humide disons.

« C’est… le karma. Ça peut être rien d’autre. »
« Pu…. Nan, sérieusement ? Cette journée est merdique. »

Outre l’attaque de détraqueurs et le remake de chérie j’ai rétréci les gosses tu veux dire ? Sachant que cette dernière référence, tu ne l’as pas cela dit.

« Bon. Okay, alors l’armoire avec les stocks est là bas tout au fond. On cherche quoi comme ingrédients au juste ? »
« Plein de merdes qu’on va galérer à déplacer. »

Dit le mec en se rappelant qu’il faut du plomb dans cette potion. Du plomb. Quand on est haut comme trois pommes. Facile à déplacer.

« Mais à part ça, ça serait pas plus simple de juste demander à un infirmier ? Je sais qu’ils sont un peu overbookés, mais après tout, on est aussi un peu des patients, non ? »
« D’où l’idée de la flotte. »

Oui, j'étais sérieux.

Et le voilà qui asperge un Maxence absorbé par un gamin dont l’épaule déboitée semble lui faire un mal de chien tandis qu’elle vire au bleu inquiétant. L’infirmier s’était redresssé, sursautant, prêt à en découdre avec le sale gosse qui ne trouvait pas mieux que de faire ce genre de blagues médiocres dans un pareil moment.

« Qu… c’est quoi ce bordel ? »
« Ah ben ça si on le savait…. »

Maxence s’était penché pour en attrapé l’un d’eux afin d’examiner de plus près le Schmilclick. Fidèle à lui-même, galant homme, Alec s’était écarté pour forcer Caitlyn à passer elle-même entre les doigts – foutrement grands et tachés de sang – de l’infirmier.
Lui accordant un sourire mi fier mi désolé, il l’avait laissée se faire emporter.

Finalement après quelques questions de circonstance, Maxence leur redonna taille humaine, les laissant pantois, trempés et un peu désorientés.

« Eh bah ça… c’était la connerie pas prévue. »

Parmi les autres.

Un dernier sort de la part du Rivers et les deux jeunes furent de nouveaux secs prêts à repartir là où le nombre de détraqueurs baissait considérablement, finalement boutés hors du château par les patronus de ses habitants.

- Fini pour moi -
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Alec Kaleb Rivers
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Alec Kaleb Rivers
Lun 19 Mar - 8:03
« Bien vu ! »

Oui parce que de leur perspective, distinguer une table entre les jambes qui défilaient devant leurs yeux n’était pas chose aisée. Tout était tellement grand et tellement loin, c’était vraiment dépaysant. Et aussi amusant que ça serait certainement à raconter avec le recul, elle se garderait bien de vouloir répéter l’expérience. Enfin pour l’heure, il ne s’agissait pas tellement de penser à quand elle raconterait son aventure mais plutôt d’y survivre alors ils couraient, zigzaguaient, slalomaient entre les chaussures qui tombaient du ciel en essayant d’éviter de se retrouver en-dessous. Arrivés au pied de la table, Caitlyn lança le sortilège qu’avait utilisé Kezabel dans la forêt interdite pour atteindre les branches hautes d’un arbre, et sauta, suivie par Alec. Sauf que l’atterrissage fut bien plus humide qu’escompté.

« Pu… Nan, sérieusement ? Cette journée est merdique. »

Bien plus froid aussi, et, grelottant des dents, elle s’empressa de se hisser par dessus le rebord du récipient dans lequel ils venaient de baigner. Sans chercher à réprimer le violent frisson qui la parcourut, elle n’en perdit pas moins leur objectif des yeux et repéra la fameuse armoire qui normalement contiendrait les ingrédients pour les rétablir. À savoir :

« Plein de merdes qu’on va galérer à déplacer.
- Génial. »

Non parce que s’il aurait été facile de porter des feuilles et des herbes, ce n’étaient certainement pas les seuls composants de la potion à laquelle pensait Alec. Et c’était sans parler du chaudron à installer, du feu à allumer, des quantités à mesurer et des bouts à couper. Bref, le plus simple serait clairement de demander directement à un infirmier plutôt que de s’improviser Maître des Potions.

« D’où l’idée de la flotte. »

… Certes. Et cette fois ci, à mon tour de citer une référence que tu ne connais probablement pas : Xemerius, la gargouille-démon dans Bleu Saphir. Google est ton ami +out+

« Qu… c’est quoi ce bordel ? »

Si Wargrave s’était retourné avec la tête de quelqu’un qui était prêt à démonter celui qui s’amusait à l’asperger alors qu’il sauvait des vies, il avait rapidement changé d’expression en voyant qu’il avait affaire à deux nains, et deux nains qu’il connaissait bien.

« Ah ben ça si on le savait… »

Alec, ou comment ne surtout pas apporter d’éléments de réponse pertinents. Mais alors que Caitlyn s’apprêtait à y remédier, elle se retrouva prise entre deux doigts gros comme des troncs d’arbres et dut réprimer un cri.

« Oh putain. »

Lâcha-t-elle cependant une fois relativement stable sur la paume de l’infirmier. Elle n’avait certainement pas prévu de faire un tour de manège. Et même si elle était relativement à l’aise dans les airs, Quidditch oblige, elle n’était pas forcément fan du vol sur doigts pour autant. Se tournant vers Alec, elle le vit qui lui souriait fièrement et leva les yeux au ciel, avant de se détendre et sourire à son tour, se moquant de son propre sort. Non parce que c’était quand même sacrément drôle, en soi. Elle raconta alors ce qui s’était passé à l’infirmier, et il leur rendit leur taille d’origine et les laissa plantés là, un peu sonnés et, surtout, dégoulinants d’eau, et de sang dans le cas de Lyn.

« Eh bah ça… c’était la connerie pas prévue. »

La seconde d’après, il les séchait tous deux d’un mouvement de baguette, et elle sentit le sang lui coller les cheveux, se craqueler sur sa peau et durcir ses habits.

« Bon je crois que je suis bonne pour une douche. »

Enfin, si tant était que les détraqueurs avaient été chassés du château...

~ The End ~
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